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Commentaires de livres faits par mandarine43

Extraits de livres par mandarine43

Commentaires de livres appréciés par mandarine43

Extraits de livres appréciés par mandarine43

date : 17-03-2012
L'avantage d'être pourfendu est de comprendre dans chaque tête et dans toute chose la peine de chaque être d'être incomplet. J'étais entier, je ne comprenais pas. J'évoluais sourd et incommunicable parmi les douleurs et les blessures semées partout, là même où un être entier ne saurait l'imaginer. Ce n'est pas moi seul qui suis écartelé et pourfendu mais toi aussi, nous tous.
Et maintenant je sens une fraternité qu'avant, lorsque j'étais entier, je ne connaissais pas. Une fraternité que me lie à toutes les mutilations, toutes les carences du monde. Si tu viens avec moi, tu apprendras à souffrir des maux de tous et à soigner les tiens en soignant les leurs.
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date : 17-03-2012
Dans le leurre des mots

Et le rossignol chante une fois encore
Avant que notre rêve ne nous prenne,
Il a chanté quand s'endormait Ulysse
Dans l'île où faisait halte son errance,
Et l'arrivant aussi consentit au rêve,
Ce fut comme un frisson de sa mémoire
Par tout son bras d'existence sur terre
Qu'il avait replié sous sa tête lasse.
Je pense qu'il respira d'un souffle égal
Sur la couche de son plaisir puis du repos,
Mais Vénus dans le ciel, la première étoile,
Tournait déjà sa proue, bien qu'hésitante,
Vers le haut de la mer, sous des nuées,
Puis dérivait, barque dont le rameur
Eût oublié, les yeux à d'autres lumières,
De replonger sa rame dans la nuit.
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L'infirmière [ du collège ] m'a dit exactement la même chose que d'habitude. Tu peux avoir un infarctus, t'être fait bouffer une jambe par un ours, ou avoir une hache plantée dans le front, c'est toujours pareil :
« Allonge-toi sur le petit lit et repose-toi. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 17-03-2012
Hier, l'inachevable

Notre vie, ces chemins
Qui nous appellent
Dans la fraîcheur des prés
Où de l’eau brille.

Nous en voyons errer
Au faîte des arbres
Comme cherche le rêve, dans nos sommeils,
Son autre terre.

Ils vont, leurs mains sont pleines
D’une poussière d’or,
Ils entrouvent leurs mains
Et la nuit tombe .
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 17-03-2012
Si jamais tu deviens la moitié de toi-même et je te le souhaite, enfant, tu comprendras des choses qui dépassent l'intelligence courante des cerveaux entiers. Tu auras perdu la moitié de toi et du monde, mais ton autre moitié sera mille fois plus profonde et plus précieuse.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 05-04-2012
La meilleure preuve que Tartarin n’avait pas peur, c’est qu’au lieu d’aller au cercle par le cours, il y allait par la ville, c’est-à-dire par le plus long, par le plus noir, par un tas de vilaines petites rues au bout desquelles on voit le Rhône luire sinistrement. Le pauvre homme espérait toujours qu’au détour d’un de ces coupe-gorge ils allaient s’élancer de l’ombre et lui tomber sur le dos. Ils auraient été bien reçus, je vous en réponds… Mais, hélas ! par une dérision du destin, jamais, au grand jamais, Tartarin de Tarascon n’eut la chance de faire une mauvaise rencontre. Pas même un chien, pas même un ivrogne. Rien !
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 16-10-2012
Tu es plaisir, avec chaque vague séparée de ses suivantes. Enfin toutes à la fois chargent. C'est la mer qui se fonde, qui s'invente. Tu es plaisir, corail de spasmes.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
C'est pas pareil depuis que Mehdi est là. Et quand il n'est pas là, c'est pas pareil non plus. Pourvu qu'il reste pareil, pour que ce soit toujours pas pareil.
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date : 17-03-2012
Hérisson, hérisson
petit frère,
celui qui jamais n'a connu
le velours de ton ventre
ne sait rien de l'univers.
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date : 17-03-2012
Il m'est arrivé parfois de me retourner brusquement avec la sensation qu'on était en train de m'épier, de ne voir personne et de sentir pourtant que la solitude qui m'entourait était un fait tout récent, que quelque chose de fugace avait disparu, comme si un léger frisson continuait à vibrer dans l'atmosphère.
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date : 17-03-2012
Je me sentis grotesque et me dis dans un vertige que tout ce que j'avais pensé et fait durant ces mois (y compris cette scène) était le comble du malentendu et du ridicule, une de ces constructions imaginaires qui me caractérisent, aussi présomptueuses que ces reconstitutions d'un dinosaure à partir d'un morceau de vertèbre.
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date : 17-03-2012
Je regardai anxieusement son visage dur, son regard dur. "Pourquoi cette dureté ? me demandais-je, pourquoi ?" Elle sentit peut-être mon anxiété, mon besoin de communion : l'espace d'un instant, son regard s'adoucit et parut jeter un pont entre nous ; mais je sentis que c'était un pont provisoire et fragile suspendu au-dessus d'un abîme.
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date : 17-03-2012
Le bonheur est encerclé de douleur.
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date : 17-03-2012
Je pourrais garder pour moi les raisons qui m'ont poussé à écrire cette confession ; mais comme je n'ai pas intérêt à passer pour un excentrique, je dirai la vérité, qui de toute façon est assez simple : j'ai pensé que ces pages pourraient être lues par beaucoup de gens, puisque maintenant je suis célèbre ; et bien que je ne me fasse pas beaucoup d'illusions sur l'humanité en général ni sur les lecteurs de ces pages en particulier, je suis poussé par le faible espoir que quelqu'un parviendra à me comprendre. QUAND CE NE SERAIT QU'UNE SEULE PERSONNE.
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date : 17-03-2012
[ Incipit ]
I.
Il suffira de dire que je suis Juan Pablo Castel, le peintre qui a tué Maria Iribarne ; je suppose que le procès est resté dans toutes les mémoires et qu'il n'est pas nécessaire d'en dire plus sur ma personne.
Pourtant, du diable si on sait ce que les gens vont se rappeler, et pourquoi ! En réalité, j'ai toujours pensé qu'il n'existe pas de mémoire collective, ce qui pourrait être pour la race humaine une manière de se défendre. Le fameux "bon vieux temps" ne signifie pas qu'il y aurait eu dans le passé moins de malheurs, mais qu'heureusement on s'empresse de les oublier.
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date : 17-03-2012
La pluie d'été
I

Mais le plus cher mais non
Le moins cruel
De tous nos souvenirs, la pluie d'été
Soudaine, brève.

Nous allions, et c'était
Dans un autre monde,
Nos bouches s'enivraient
De l'odeur de l'herbe.

Terre,
L'étoffe de la pluie se plaquait sur toi.
C'était comme le sein
Qu'eût rêvé un peintre.
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date : 17-03-2012
Dans une enveloppe à son nom, elle a glissé ce qu'elle vient d'écrire, ces mots qu'on ne peut jamais dire à voix haute, même à ceux qu'on aime le plus. On ne peut que les écrire et s'enfuir au loin quand ils les lisent.
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date : 17-03-2012
De retour dans sa maison elle griffonne les mots d'amour qu'elle aimerait recevoir. Elle les écrit pour elle-même, c'est-à-dire pour personne.
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date : 17-03-2012
Non, jamais l'été ne sera plus haut, l'azur plus bleu que dans l'enfance.
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date : 17-03-2012
- Tu vas voir Céline, quand on goûte à ces vins, on a envie de se mettre à genoux. En les buvant viennent des idées de paix et de fraternité, un sentiment de reconnaissance pour la terre où a poussé cette vigne, pour les hommes qui ont vendangé ce vin.
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date : 17-03-2012
On klaxonne loin dans la brume. C'est le camion du boucher qui prévient de son passage vieilles et vieux, sédentaires des hameaux et des villages. C'est lugubre et doux.
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date : 17-03-2012
Ils se parlaient bas, bas, comme par crainte d’effaroucher les instants qui leur restaient, de faire fuir le temps plus vite. Leur causerie avait le caractère à part de tout ce qui va inexorablement finir ; les plus insignifiantes petites choses qu’ils se disaient semblaient devenir ce jour-là mystérieuses et suprêmes…
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date : 17-03-2012
Et dans ce pays, même ce calme, même ces beaux temps, étaient mélancoliques ; il restait, malgré tout, une inquiétude planant sur les choses ; une anxiété venue de la mer à qui tant d'existences étaient confiées et dont l'éternelle menace n'était qu'endormie.
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date : 17-03-2012
Quel mélange il était, de rudesse sauvage et d'enfantillage câlin ! Sa voix grave, qui avec d'autres était brusque et décidée, devenait, quand il lui parlait, de plus en plus fraîche et caressante ; pour elle seule, il savait la faire vibrer avec une extrême douceur, comme une musique voilée d'instruments à cordes.
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date : 17-03-2012
Lui, à son tour, racontait l’Islande, les étés pâles et sans nuit, les soleils obliques qui ne se couchent jamais. Gaud ne comprenait pas bien et se faisait expliquer.

- Le soleil fait tout le tour, tout le tour, disait-il en promenant son bras étendu sur le cercle lointain des eaux bleues. Il reste toujours bien bas, parce que, vois-tu, il n’a pas du tout de force pour monter ; à minuit, il traîne un peu son bord dans la mer, mais tout de suite il se relève et il continue de faire sa promenade ronde. Des fois, la lune aussi paraît à l’autre bout du ciel ; alors ils travaillent tous deux, chacun de son bord, et on ne les connaît pas trop l’un de l’autre, car ils se ressemblent beaucoup dans ce pays.

Voir le soleil à minuit !… Comme ça devait être loin, cette île d’Islande.
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date : 17-03-2012
Le fils Gaos !… Elle regardait malgré elle du côté de la mer, qu’on ne voyait pas, mais qu’on sentait là tout près, au bout de ces petites ruelles par où remontaient des bateliers. Et sa pensée s’en allait dans les infinis de cette chose toujours attirante, qui fascine et qui dévore ; sa pensée s’en allait là-bas, très loin dans les mers polaires, où naviguait la 'Marie, capitaine Guermeur'. Quel étrange garçon que ce fils Gaos !… fuyant, insaisissable maintenant, après s’être avancé d’une manière à la fois si osée et si douce.
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