L’indispensable ouvrage à qui veut se forger une réelle vision d’ensemble des rouages du monde politico-économique de l’ère moderne.
Loin de n’être qu’un caricatural appel au soulèvement des pauvres prolétaires oppressés contre les riches exploiteurs bourgeois, qui n’est que ce que le gauchisme militant en retient, le Manifeste reste un outil d’analyse pertinent pour la gauche comme pour la droite.
En retraçant historiquement la prise du pouvoir de la bourgeoisie, Karl Marx décrit comment le système d’exploitation des masses modernes s’est instauré, tout en montrant explicitement que la bourgeoisie s’est imposée en détruisant les structures politiques et les modes de productions traditionnels fondés sur le sacré, l’amitié et la fonctionnalité intrinsèque, plutôt que sur l’argent et le calcul.
En lisant ce manifeste, j'ai été étonnée de remarquer que ce qu'il prône n'est pas du tout une doctrine fixe comme ce que semblent dire les fervents opposants au communisme. Il s'agit plutôt d'un plaidoyer contre la bourgeoisie et ses côtés néfastes pour l'humanité tout en posant les bases d'une nouvelle idéologie en faveur de la majorité des gens.
Document intéressant dans la description des "forces politiques/sociétés dirigeantes européennes" des années 1840. De très bons passages sur leurs incohérences etc. On est cependant bien loin d'une démarche scientifique...
Le ton est amère, Marx se laisse aller à beaucoup de lourdeurs caractéristiques... Au final, il reste une référence à bien situer dans son contexte d'écriture.
Quoi que l'on en dise, il sera toujours utile de s'intéresser à un écrit militant qui a permis la naissance de l'un des mouvements politiques les plus célèbres (mais aussi l'un des plus décriés), même dans un climat contemporain qui tend à ne voir en ce programme qu'une critique économique inopérante, des analyses sociologiques dépassées et des principes politiques inadaptés à la réalité. Il est toutefois impossible de nier qu'aujourd'hui encore, les idées prônées par Marx et Engels, bien que mal appliquées par certains régimes facilement identifiables, continuent d'inspirer les luttes sociales vers la conquête de l'indépendance.
À lire pour se familiariser avec les combats réels qu'il exprime face à des formes d'oppression qui demeurent aujourd'hui encore à travers les mutations qu'elles ont subies.
Je partais pour le lire comme apport culturel et historique et j'ai été agréablement surpris par la portée de ce texte qui a amené avec lui de nombreux changements socio-politiques. Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le fait que Marx et Engels assument l'"obsolescence" de leurs idées, sans pour autant vouloir mettre à jour leur texte. Ainsi il reste une oeuvre fondatrice et un point de passage obligé de la littérature communiste et pas un énième programme politique renouvelable.
En lisant ce manifeste, j'ai été étonnée de remarquer que ce qu'il prône n'est pas du tout une doctrine fixe comme ce que semblent dire les fervents opposants au communisme. Il s'agit plutôt d'un plaidoyer contre la bourgeoisie et ses côtés néfastes pour l'humanité tout en posant les bases d'une nouvelle idéologie en faveur de la majorité des gens.
Lu essentiellement par un désir de curiosité sur le monde du communisme et l'un de ""ses textes fondateurs"". Je n'ai pas été déçu de ce livre, j'ai aimé apprendre et comprendre les idées de Karl Marx et faire un bond dans le passé. Si vous hésitez à le lire, et bien n'hésitez plus, on comprend tellement de chose grâce à cette œuvre.
Résumé
L’indispensable ouvrage à qui veut se forger une réelle vision d’ensemble des rouages du monde politico-économique de l’ère moderne.
Loin de n’être qu’un caricatural appel au soulèvement des pauvres prolétaires oppressés contre les riches exploiteurs bourgeois, qui n’est que ce que le gauchisme militant en retient, le Manifeste reste un outil d’analyse pertinent pour la gauche comme pour la droite.
En retraçant historiquement la prise du pouvoir de la bourgeoisie, Karl Marx décrit comment le système d’exploitation des masses modernes s’est instauré, tout en montrant explicitement que la bourgeoisie s’est imposée en détruisant les structures politiques et les modes de productions traditionnels fondés sur le sacré, l’amitié et la fonctionnalité intrinsèque, plutôt que sur l’argent et le calcul.
[source : Kontre Kulture]
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