Extraits

Votre arme, votre paquetage et vous-même – c’est l’ordre dans lequel vous devez vous occuper des choses.

J’avais également à ma ceinture trois chargeurs réglementaires de treize cartouches, et j’estimais que si, avec cinquante-neuf coups à tirer, je n’arrivais pas à faire le boulot, je n’avais plus qu’à changer de métier.

S’ils me fallait tuer ces policiers, ce serait bien malheureux, mais, après tout, ils étaient un peu payés pour cela.

Il ne me restait plus qu’à « réagir comme la situation le commandait », selon la formule très enrichissante utilisée au sein du Service.

On m’avait dit quand j’étais simple fantassin, bien longtemps auparavant : « Dès que tu en as l’occasion, dors. Car tu ne sais pas quand la possibilité s’en représentera. » Pour une fois dans ma vie, je respectais la consigne.

"Les Dragounov étaient de pâles saloperies. Et l'arme n'est jamais aussi importante que la munition, qui, en ce cas, était pire encore : du 7,62 fabriqué en Inde. Si j'avais eu le choix, j'aurais utilisé des Vaime Mk 2 finlandais, les meilleurs fusils au monde pour le tir de précision un peu vicieux, mais les munitions occidentales auraient risqué de vendre la mèche."

"Les cartouches indiennes occasionnaient un nombre alarmant de ratés. Et, en plus, les Dragounov sont des fusils semi-automatiques, alors qu'il vaut cent fois mieux se servir, pour ce genre d'action, de fusils à répétition avec levier d'armement."

"Comme j'étais un agent K - préposé aux missions illégales - ils avaient tous en moi le bouc émissaire rêvé."

"Il suffit, pour un homme entraîné, de passer une vingtaine de minutes dans un magasin à grande surface pour y acheter, avec moins d'un billet de dix livres, de quoi confectionner une bombe capable de mettre une voiture en deux morceaux."

"Désolé d'affoler les honnêtes gens, mais un pistolet de ce genre peut ouvrir la plupart des serrures couramment utilisées aux Etats-Unis en moins d'une minute."