La société très secrète des sorcières extraordinaires est un roman qui fait du bien !

Mika Moon est une jeune sorcière qui fait partie d'une société secrète de sorcières qui doit rester secrète pour ne pas attirer l'attention sur leurs pouvoirs. Chaque sorcière vit donc une vie très solitaire la plupart du temps. C'est pourquoi Mika souhaiterait que les choses changent, ce qui tombe bien, car elle reçoit un mail intrigant concernant un recrutement pour un poste de sorcière. Comment cela est-il possible ? Malgré ses vidéos YouTube où elle "joue" à la sorcière, Mika est plutôt discrète quant à l'utilisation de sa magie.

J'ai vraiment adoré ce roman, l'écriture y est fluide et il se lit très vite. On veut en savoir plus et les chapitres s'enchaînent sans que l'on ne s'en rende compte.
Les personnages sont également un point fort de ce roman. Ils sont haut en couleur et ont chacun leurs propres caractères. Ils sont drôles, complices et se complètent les uns les autres à moment ou à un autre de l'histoire.
Il fait partie de mon top 10 de cette année sans hésiter.

Un vrai coup de cœur !

Un petit livre d'une centaine de pages environ mais très beau et tout doux.
L'écriture de l'auteur nous emmène immédiatement dans son roman et nous fait partager l'histoire de Victoria qui rêve d'aventure.
Une ode à l'imagination, à l'enfance ainsi qu'à la lecture et aux livres avec une fin très touchante.
Un vrai coup de cœur pour ce livre mais également pour l'auteur que je ne connaissais que de nom.
Une vraie douceur à mettre dans les mains de tous ceux qui rêvent.

L'auteur nous parle avec simplicité de ses pensées, de son vécu lors de la grossesse et de l'accouchement de sa femme, un peu comme dans un journal intime. Il exprime ce que c'est de ne pas être le parent qui porte l'enfant, de ne pas se sentir utile, à sa place, aborde la question de la place de l'homme et de la femme dans la société. Un livre qui se lit simplement, avec un peu d'humour et surtout, beaucoup de sincérité.

Dans ce roman de Jane Austen, nous suivons l’histoire de la famille Dashwood et surtout des deux filles ainées, Elinor et Marianne. Privées de leur héritage, elles n’ont pas d’autre choix que de déménager dans le Devonshire. Elles vont rapidement être appréciées par leurs riches voisins qui ne vont cesser d’essayer de leur trouver un bon parti.
On découvre alors une ambiance poétique mélangée à une atmosphère presque mélancolique. La société anglaise du 19e siècle et ses mœurs sont extrêmement bien dépeintes. Ce que j’apprécie aussi avec Jane Austen, c’est que ses romans sont toujours titrés de manière intelligente. Comme pour Orgueil et préjugés, ici, le titre Raison et sentiments montre la divergence totale des caractères des deux sœurs et la manière dont elles interprètent les événements, l’une avec une logique et un sang-froid à toute épreuve, l’autre avec les émotions la guidant complètement.
C’est un très beau roman que je recommande vivement si l’on souhaite se promener dans les campagnes anglaises !

Une romance historique divertissante où l’on suit le personnage de Tabitha, 25 ans, l’une des « vieilles filles » du village, qui se voit forcer de se marier à un homme choisi par son oncle, Preston, l’un des pires débauchés de Londres.
L’une représente l’espoir de faire revivre la demeure familiale de l’autre, et l’autre représente l’espoir d’une autre vie, d’une vie libre de faire ce qu’elle désire… L’intrigue et l’évolution de la relation des deux personnages sont efficaces et bien rythmées, surtout grâce à leur répartie. Les personnages secondaires sont tout aussi attachants que les principaux.
Je ne me suis pas du tout ennuyée lors de ma lecture, c’était un vrai plaisir !

J’ai adoré ce roman qui se déroule dans les années 1930, en Espagne. On suit deux femmes, Lola qui travaille dans une librairie au cœur de Madrid, et Alice, une Anglaise d’une cinquantaine d’années qui va lui demander de lui lire un manuscrit. On voit alors leur amitié évoluer au fur et à mesure de cette lecture. J’ai vraiment apprécié ce jeu de lecture justement entre le lecteur qui lit et l’histoire qu’elles lisent elles-mêmes, qu’elles découvrent dans le roman. L’auteure montre avec intelligence le pouvoir de la littérature, le partage et les rencontres qu’elle crée.

Un vrai coup de cœur !

Jess, une femme de ménage, qui galère pour subvenir aux besoins de ses deux enfants, Nicky et Tanzie, et de leur chien, Norman.
Ed, directeur d'une entreprise et accusé de délit d'initié.
Pour vous le résumer très rapidement, nous suivons tous ces personnages à travers un road trip en Grande-Bretagne afin de permettre à Tanzie de concourir pour une olympiade en mathématiques.

C'est une comédie romantique très sympathique et sans prise de tête (en-tout-cas pour le lecteur 😅). Même si la romance est l'un des thèmes principaux de ce livre, Jojo Moyes s'est également attardée sur le développement des personnages auxquels on s'attache assez vite. J'ai vraiment apprécié le fait d'avoir le point de vue de chacun selon les chapitres, ce qui nous permet de suivre le cheminement de leurs pensées.

C'est un très bon livre que je recommande pour se détendre et passer un bon moment !

J’ai lu ce livre il y a un petit moment maintenant et je me souviens avoir adoré. En effet, il met du temps à démarrer car l’auteure prend le temps de nous introduire plusieurs personnages. Une fois les présentations faites, on se concentre sur la relation des sœurs jumelles dans une atmosphère ensorcelante accompagnée d’un peu de surnaturel.

Si vous aimez les histoires étranges, le mystère, les secrets de famille, je pense que ce livre devrait vous plaire !

Anne Brontë raconte dans ce roman l’histoire d’une jeune femme, qui va devenir gouvernante afin d’aider aux besoins de sa famille. Elle décrit alors sa propre expérience, son propre vécu. Elle met le doigt sur les différences entre les riches et les pauvres, sur l’éducation donnée aux enfants des familles aisées et également sur la condition des femmes au 19e siècle qui n’ont que très peu de solutions pour s’en sortir. C’est un véritable miroir sur la société de l’époque mais nous rappelle que ces différences sont toujours autant d’actualité aujourd’hui, un peu moins de 200 ans plus tard …

J’ai adoré ma lecture, l’écriture d’Anne Brontë est simple et fluide. J’ai vraiment hâte de lire son autre roman et de découvrir ceux de ces deux sœurs !

« Dans un monde de pure innocence, quel peut être le mobile d'un tueur ? Dans une communauté sans péché, comment le sang peut-il couler ? À moins qu'à l'inverse... Le coupable soit le seul innocent de la communauté. » Un résumé accrocheur, n’est-ce pas ? Dans ce thriller, nous suivons Pierre Niémans et Ivana Bogdanovitch pour une enquête qui se déroule en Alsace. Un accident, ou plutôt comme on le comprend assez vite, un homicide déguisé en accident va rapidement les mener sur la piste des anabaptistes, des religieux à l’écart de notre société, qui n’interviennent pas dans cette dernière et qui ne souhaitent pas qu’on intervienne dans la leur…

J’ai pris énormément de plaisir à lire ce thriller. Les deux personnages principaux ont leur caractère bien trempé et sont très différents, l’alternance des personnages entre les chapitres permet un rythme soutenu et qui accélère au fur et à mesure. On est pris dans l’histoire jusqu’au bout, et l’on se prend au jeu d’enquêter et de rechercher le ou les coupables. Je ne connaissais Grangé que de nom, j’ai vraiment apprécié cette découverte !

J’ai découvert la collection « Les Plumées » de chez Talents Hauts très récemment, lors d’une discussion avec un intervenant, passionné et passionnant, de leur stand au Festival du Livre 2022. Je ne regrette pas du tout cette découverte ! J’ai pu découvrir Fanny Raoul et son essai Opinion d’une femme sur les femmes, publié en 1801 et pourtant toujours autant d’actualité concernant la situation des femmes. Féministe avant l’heure, Fanny Raoul a choisi d’adresser son essai, ses pensées, ses convictions à toutes les femmes dans le but de déconstruire un par un chaque argument en faveur de l’inégalité des sexes. Une lecture importante pour comprendre la situation des femmes et pour découvrir des auteur.e.s oublié.e.s
Un vrai coup de cœur pour cet essai et pour cette collection !

Entre La Servante Écarlate de Margaret Atwood et Hunger Games de Suzanne Collins, L’Année de Grâce est une dystopie sur la condition des femmes et leur survie. Dans une communauté hors du temps, nous suivons à travers Tierney, la protagoniste, le destin des jeunes filles qui viennent d’avoir 16 ans. Elles sont envoyées à l’écart de la communauté une année entière afin de dissiper toute magie, forcément néfaste, qui serait en elle et de se purifier. Elles vont donc vivre un enfer, infligé par les hommes qui régissent cette communauté mais également infligé par elles-mêmes lorsqu’elles se retrouvent entre elles. Si, et seulement si, elles reviennent vivantes de cet enfer, ces jeunes filles n’auront que trois possibilités (qu’elles ne choisiront pas elles-mêmes bien sûr) : devenir une épouse/mère, travailler ou vendre son corps dans les quartiers extérieurs.
J’ai vraiment aimé ce roman qui se découpe en 5 parties. C’est l’un de mes coups de cœur 2022. L’auteure réussit à nous embarquer dans une ambiance envoûtante et angoissante. On sent petit à petit la révolte grondée. Elle propose un roman qui se lit très bien sur un sujet difficile à aborder, avec des enjeux complexes. Grâce à la touche de romance ajoutée, l’une des caractéristiques de la littérature young adult, les adolescent.e.s et celles et ceux qui aiment en lire peuvent plus facilement entrer dans cet univers dystopique.

La Servante Écarlate est une dystopie sur la condition des femmes qui sont rangées dans plusieurs catégories différentes et habillées de couleurs différentes pour directement les reconnaître, les « Épouses » en bleu, les « Servantes » en rouge, les « Marthas » en vert, etc. On suit alors Defred, une servante, dans l’enfer qu’est devenu son quotidien. Les Servantes sont le peu de femmes fertiles qui restent et sont donc obligés d’entretenir des rapports sexuels avec les Commandants, des hommes riches et puissants, pour qu’ils puissent avec leurs Épouses avoir des enfants. Tout cela selon des rituels bien spécifiques.

Cette lecture m’a complètement bouleversée. C’est un roman extrêmement dur à lire, révoltant et horrifiant. On a beau se dire que ce qu’il se passe dans ce livre ne se passera jamais dans notre réalité, l’auteure utilise des références à des évènements qu’elle a elle-même vécus et qui se sont réellement passés comme la Seconde Guerre Mondiale, le rideau de fer, des attentats et j’en passe. Le suspense est entretenu de bout en bout, il n’y aucune information inutile ou donnée au mauvais moment. On sent que tout a été écrit pour donner un maximum d’effet au lecteur.

J’avais vraiment envie de voir la série (depuis longtemps dans ma watchlist) mais je voulais lire le livre avant. Maintenant, je pense que je vais attendre car cette lecture m’a vraiment marquée et je pense que je vais avoir besoin d’un peu de temps pour la digérer… Surtout quand on sait que Margaret Atwood a écrit ce livre en 1985 et que la condition des femmes est toujours un sujet d’actualités aujourd’hui, en 2022.

Je finis par une citation de Simone de Beauvoir : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique, ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. »

Ce livre est un documentaire/fiction où l'auteure raconte des passages en particulier de la vie de Nelson Mandela, des évènements réels qu'il a vécus. Cette biographie est donc centrée sur la lutte de Nelson Mandela contre l'apartheid. Avec l'ANC (African National Congress), organisation qu'il a créé avec l'aide d'autres défenseurs de l'égalité pour tous, Nelson Mandela va lutter toute sa vie pour mettre fin à l'apartheid, pour que chaque personne, peu importe sa couleur de peau, son sexe, son origine, puisse être libre.

Ce qui m'a bouleversé lors de cette lecture, c'est la force de Nelson Mandela, il n'a jamais cédé à la violence, s'est battu avec dignité alors qu'il a été privé de tout ce qui pouvait lui être enlevé pendant 27 ans...

Voici le passage qui m'a le plus touché, son discours avant d'être jugé : 《 Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour servir mon peuple et pour apporter mon humble contribution à la lutte pour la liberté. [...] J'ai toujours gardé en moi l'idéal d'une société libre et démocratique dans laquelle tout le monde pourrait vivre en harmonie et bénéficier de chances égales. C'est un idéal que j'espère atteindre de mon vivant. Mais si cela s'avérait nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. 》

De la même collection, j'ai lu ceux sur Sophie Scholl, Simone Veil, Rosa Parks, Célestin Freinet, Frida Kahlo, Victor Hugo, Gandhi, et j'en passe. Ce que j'aime dans cette collection, c'est qu'elle permet aux plus jeunes d'en apprendre plus ou de découvrir les figures historiques et importantes de notre monde et surtout, de ne pas oublier.

Nous suivons l’histoire de Léa, 16 ans, pour qui l’avenir est tout tracé : devenir joueuse de basket de haut niveau à la WNBA. Elle s’entraîne depuis toute petite avec son père, coach de l’équipe de basket du lycée, qui est aussi son meilleur ami et son modèle, pour réaliser son rêve. Un jour, un drame survint et, pour Léa, qui est déjà au fond du trou, cela ne fait que commencer. Pour une raison que je tairai, elle apprend qu’elle ne peut plus faire de basket… Que va-t-elle devenir ? Faire du basket, c’était la seule chose qu’elle savait faire, qu’elle voulait faire… C’était sa raison de vivre !
Sa rencontre avec Anthony, 17 ans, va l’aider à rester à la surface, à ne pas abandonner et pourtant tout les oppose. Ils n’habitent pas au même endroit, ne vont pas au même lycée, viennent d’univers complètement différent, la seule chose qui les unit, c’est le basket.

J’ai beaucoup apprécié Le Syndrome du Spaghetti. Je l’ai trouvé vraiment original et même si je ne suis pas une adepte du sport en général (mais alors vraiment pas du tout), cela n’a gêné en rien ma lecture car le vrai fond de l’histoire se porte plutôt sur comment se reconstruire un avenir quand on pensait celui-ci tout tracé. J’ai également aimé l’explication du titre et le fait qu’on apprenne des choses, notamment ce qu’est le syndrome de Marfan (je ne connaissais pas du tout) !
Mon seul petit bémol serait le caractère de Léa, que j’ai trouvé assez égoïste et autocentré, cela m’a agacé mais en même temps, je peux comprendre qu’à cet âge-là, on ne va pas plus loin que soi, surtout quand on traverse des périodes très difficiles. Cependant, elle finit tout de même par s'en rendre compte, notamment grâce à sa sœur et va tout faire pour se rattraper.

Je n'ai pas pour habitude de lire des bandes dessinées mais j'ai tout de suite été intriguée par le titre !
On suit donc l'histoire de 2 femmes, l'auteure et l'illustratrice, qui, à travers une succession de sketchs mettant en scène leur vie quotidienne, celle des femmes atteintes de l'endométriose, une maladie chronique méconnue et dont 1 femme sur 10 est atteinte.

L'auto-dérision et l'humour sont les maîtres mots de cette bande dessinée qui ne dédramatise pas pour autant les douleurs et les "effets secondaires" (infertilité, kystes, ménorragies et j'en passe) que l'endométriose provoque. Fanny Robin et May fait des gribouillis apportent avec cette BD de la bonne humeur et de l'espoir pour les femmes atteintes de l'endométriose. Elles permettent également de faire connaître un peu plus cette maladie et montrent qu'il est normal de souffrir mais que ce n'est pas une raison pour se taire ou ne pas être soignée, qu'il ne faut pas avoir honte et ne pas se laisser écraser par l'endométriose.

J'ai vraiment aimé cette bande dessinée et je pense sincèrement que le format est bien choisi : des sketchs courts qui permettent de parler de toutes les situations possibles de la vie quotidienne avec humour. J'en ai appris un peu sur cette maladie que je connaissais principalement de nom. J'apporte tout mon soutien à ces femmes courageuses qui souffrent et vous invitent à lire cette BD qui apportera un peu de bonne humeur dans ce quotidien compliqué.

Reine d'Égypte, c'est l'histoire d'Hatchepsout, fille de pharaon et qui souhaite le devenir. Cependant, dans l'Égypte Ancienne, une femme ne peut être pharaon, seulement femme de pharaon et par conséquent reine du pays (mais est surtout là pour donner des héritiers). Mais Hatchepsout ne l'entend pas de cette manière ! Depuis sa tendre enfance, elle s'entraîne jours et nuits au combat, elle s'instruit dans l'espoir d'être pharaon à son tour. Elle a d'ailleurs toujours été plus forte et plus douée que son demi-frère Sethi. Lorsqu'elle se marie avec ce dernier (chose courante dans l'Égypte Ancienne), elle fait de lui l'héritier légitime du trône et donc le nouveau pharaon. Sachant qu'il n'a pour seul désir que de faire la guerre et non de faire prospérer le pays, Hatchepsout est rongée par une profonde colère ... Pourquoi ne serait-elle pas digne de devenir pharaon, d'accéder au rang suprême ? Tout cela à cause de sa condition de femme ?

Je n'ai lu que les trois premiers tomes et j'ai tout de suite accrochée ! L'histoire d Hatchepsout, reine d'Égypte est passionnante. Les dessins sont magnifiques et très détaillés. De plus, l'auteure a ajouté à son récit des sortes de capsules historiques. Ceux qui sont férus de l'histoire de l'Ancienne Égypte seront charmés à coup sûr ! J'ai vraiment hâte de lire la suite et de découvrir comment elle va procéder !

Kimiko, jeune lycéenne, semblait avoir son destin tout tracé : entrer à la LIU Academy, célèbre école d’art et devenir peintre, comme sa mère. Malheureusement depuis qu’elle a été reçue, elle n’arrive plus à peindre. Sa toile reste blanche et aucune couleur ne semble vouloir s’y poser. Elle va alors se retrancher dans la création de vêtements, le seul art où l’inspiration semble bien vouloir montrer le bout de son nez. Ne voulant pas décevoir sa mère, elle va lui faire croire qu’elle avance dans ses peintures jusqu’au jour où la vérité éclate… Un rapport très conflictuel s’installe entre elles. Kimiko va donc sauter sur l’occasion lorsqu’elle reçoit une lettre de ses grands-parents du Japon, l’invitant à les rejoindre pour deux semaines. Idéal pour se changer les idées...

J’ai mis du temps avant de vraiment plonger dans le livre, mais une fois dedans, je l’ai dévoré… un peu comme ces petites boules gluantes, les mochis, un délice ! C’est d’ailleurs le jeu de mots dans le titre qui m’a attiré : I love you so mochi / so much.
Kimiko incarne la jeune lycéenne timide qui n’ose à peu près rien faire car elle a trop peur du résultat : elle préfère imaginer. C’est sûrement pour ça que j’ai eu du mal à accrocher au début. Heureusement pour elle, elle va s’affranchir de toutes ces barrières qu’elle a posé autour d’elle lors de son voyage au Japon.
Le récit est doux et l’auteure nous incite à voyager à travers son roman. Si l’on ne connaît pas le Japon, il peut servir de petite introduction à la culture nippone grâce aux annotations et aux descriptions détaillées. Et malgré cette poésie, l’auteur aborde tout de même des thèmes assez compliqués : la pression familiale, la recherche de soi, l’avenir ou encore le pardon.
Petit bémol : les évènements se passent parfois un peu trop vite, comme la romance entre Kimiko et Akira par exemple, ce qui peut faire décrocher. Cela étant, il est vrai que lorsque l’on est adolescent, on ressent tout plus fort et plus vite.

Dans ce livre, nous suivons l'histoire d'une jeune fille nommée Iliade. Elle est la bibliothécaire la plus célèbre du royaume d'Esmérie grâce à son incroyable don : elle peut donner vie aux mots et aux histoires qu'elle raconte. Heureuse de travailler dans la bibliothèque de Pergame elle ne sait pas quoi faire lorsqu'elle reçoit une demande en mariage anonyme. Doit-elle se rendre à la capitale afin de découvrir qui en est l'auteur ? La seule certitude qu'elle a : il est membre de la famille royale. A-t-elle la possibilité de refuser ? Que lui arrivera-t-il une fois à la cour ? Beaucoup de questions lui traverse l'esprit et aucune réponse ne lui est apportée. Dictée par sa curiosité, elle va donc se rendre à la cour, accompagnée de sa grand-mère flamboyante, essayer de résoudre ce mystère...

Encore un livre que j'ai lu d'une traite... J'ai pris énormément de plaisir à le lire. Il y a beaucoup de références et de citations littéraires : dans les titres des chapitres, les notes de bas de pages, les noms des personnages, etc. La littérature est omniprésente dans ce roman et l'univers en lui-même est une allégorie de la lecture. Ceux qui ont aimé la saga de la Passe-Miroir aimeront sans doute ce roman qui lui ressemble un peu au niveau de la structure. J'aurai juste aimé qu'il soit un peu plus long et que l'aventure d'Iliade continue encore un peu.

Pour finir, je vais citer l'un de mes passages préférés :
"C'est toujours le moment de lire, monsieur ! Vous ne pouvez imaginer le nombre de livres qui sortent chaque année dans les librairies ! Le chiffre est vertigineux ! Une centaine de vies de lecture ne suffiraient pas à épuiser le patrimoine mondial de la littérature. Il n'y a pas une minute à perdre !"

La Charmante Librairie des jours heureux nous raconte l’histoire de Nina, agent de bibliothèque à Birmingham. Or, celle-ci va fermer et être transférée dans le centre-ville pour faire partie de la nouvelle médiathèque. Nina, n’étant pas sûre de garder son poste dans cette bibliothèque 2.0, ne sait plus quoi faire. Elle est complétement perdue mais un jour elle va avoir une idée que l’on peut qualifier de folle : ouvrir une librairie, attention tenez-vous bien dans un van ET en Écosse ! Elle va donc repartir de zéro que ce soit sur le plan professionnel ou personnel.

Je m’arrête là pour ne pas vous en dire plus, car je pourrais parler de ce livre pendant des heures ! Je suis tombée complètement par hasard sur ce livre, le titre et la couverture m’ont beaucoup plus alors je l’ai emprunté. Autant vous dire que je ne le regrette absolument pas ! J’ai passé une semaine de pur bonheur à lire ce roman. Il est d’une douceur et d’une beauté sans nom. Ce livre a renforcé mon désir d’aller visiter l’Écosse et ses terres magnifiques ! On s’y croyait vraiment, Jenny Colgan a réussi à me faire voyager le temps de ma lecture. Je ne connaissais pas du tout l’auteure et je suis ravie de cette découverte !

Si vous avez lu Avant toi, alors vous connaissez déjà Louisa Clark. Nous la retrouvons environ deux ans après le 1er tome : elle a perdu sa joie de vivre et ne portent plus ses vêtements colorés qui la caractérisent si bien. On la voit essayer de vivre sa vie comme elle le peut, essayer de se convaincre que tout va bien car elle n'est plus que l'ombre d'elle-même, elle fait semblant d'aller bien. Cependant, un accident, deux nouvelles rencontres et une inscription dans un centre d'accompagnement au deuil vont petit à petit (mais vraiment petit à petit...) lui ouvrir les yeux ou en tout cas l'aider à vivre de nouveau.

Je ne vous cache pas qu'après avoir lu le 1er tome, je n'avais pas du tout envie de lire la suite. Avant toi m'avait tellement ému et transporté que j'avais peur que le 2e ne soit pas à la hauteur. Pourtant je ne regrette pas de l'avoir lu, au contraire ! Il n'est certes pas aussi émouvant mais il très beau et Jojo Moyes a de nouveau réussi à m'emporter dans son univers grâce à sa jolie plume. Malgré le sujet triste de départ de ce tome (comment vivre après la perte d'un être cher), elle a tout de même ajouté quelques touches d'humour qui fonctionnent très bien. Même les personnages secondaires ont une importance majeure. J'ai beaucoup apprécié ce tome et je pense bientôt lire le 3e et dernier tome pour enfin clore l'histoire de Louisa.

Cœurs-brisés.com, c’est l’histoire de Vivienne pour qui tout va parfaitement bien : elle adore son travail, sort avec ses amis et s’apprête à épouser l’homme qu’elle aime. En tout cas ça, c’était avant qu’il ne « ne prenne la poudre d’escampette » avec une autre femme, plus jeune (pour la troisième fois…).
Dévastée, elle va alors créer un blog pour se libérer de cette peine/douleur et pour tous les cœurs en mal d’amour. Malgré ça, elle va tout de même chercher à le reconquérir… eh oui… mais elle va finir par se rendre compte que l’amour est peut-être plus près qu’il n’y paraît… ^^ Je ne vous en dis pas plus !

C’est un petit roman plein de rebondissements, qui détend et l’écriture de l’auteure apporte une touche d’originalité. Fraîcheur et humour sont au rendez-vous notamment grâce aux extraits du blog au début de chaque chapitre. C’était une lecture très agréable et j’ai passé un très bon moment avec Vivienne même si l’on a parfois envie de lui dire de se secouer un peu…

Direction l’Angleterre pour suivre l’histoire de Sophy, une jeune femme de 20 ans. Élevée par son père et de manière peu orthodoxe pour l’époque, elle va être confiée à sa tante. Celle-ci devra se charger de lui faire rencontrer du beau monde et peut-être même un mari. Or elle n’imagine pas la tâche compliquée qui lui a été assignée car Sophy est indépendante, indomptable et libre. Elle ne se comporte pas du tout comme on l’attend d’une jeune femme qui fait son entrée à la Cour ce qui va, bien sûr, provoquer des quiproquos et de drôles de scènes.

Adorable Sophy est un roman léger que j’ai aimé lire. Il détonne des romances habituelles même si on y retrouve l’ensemble des codes. Je ne dirais pas que c’est mon roman préféré mais j’ai pris du plaisir à le lire et ça fait du bien de lire des romans qui détendent vraiment.

Dans ce recueil de 6 nouvelles, toutes liées avec le tremblement de terre qui s'est passé à Kobe au Japon en 1995, Haruki Murakami nous emmène dans une lecture presque mystique. Comme à son habitude, l'auteur utilise un évènement qui s'est réellement produit pour nous raconter l'histoire de ses personnages. Il compare d'ailleurs la violence dévastatrice du tremblement de terre à celle de la vie. Entre recherche du sens de la vie, désinhibitions et désillusions, nous suivons la vie des protagonistes un court instant après une catastrophe naturelle.

Pensant que c'était un court roman, j'ai été étonné de voir que c'était enfait un recueil mais je n'ai pas été déçue. Encore une fois, j'ai été happé par la plume délicate d'Haruki Murakami. J'ai également L'étrange bibliothèque et la trilogie 1Q84 et je ne compte pas m'arrêter de sitôt.

Pour la dernière enquête de Miss Marple, nous suivons une jeune femme, Gwenda, nouvellement mariée qui va acheter une maison pour laquelle elle a un énorme coup de coeur. Cependant, quelque chose cloche et elle va peu à peu se rendre compte qu'elle connaît chaque recoin de cette maison. Croyant devenir folle, elle va enquêter avec l'aide de son mari pour comprendre ce qu'il lui arrive. Mêlant surnaturel, souvenirs d'enfance, traumatismes oubliés et désirs monstrueux, Agatha Christie conclut à merveille la saga Marple.
Classique de la littérature anglaise, c'est toujours un délice de se plonger dans les livres d'Agatha Christie.

Premièrement attirée par le titre, ce roman m'a transporté du début à la fin. C'est l'histoire d'une femme, Diane, qui après la perte de sa fille et de son mari, ne trouve plus la force de vivre. Elle va alors fuir en Irlande pour essayer de se reconstruire.

J'ai été bouleversée lors de ma lecture, l'auteure réussit à nous transmettre les émotions de Diane, notamment la douleur constante qu'elle ressent, grâce à une écriture d'une justesse incroyable.