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Manon Lescaut et son chevalier Des Grieux ne sont pas des héros tels que le XVIIIe siècle les aimait. Il triche au jeu et elle se prostitue. Pourtant, en 1733, le succès est immense et la critique détestable. "Ce livre abominable s'est vendu à Paris et on y courait comme au feu, dans lequel on aurait dû brûler et le livre et les héros." Ce feu, c'est l'amour. Pour la belle Manon, Des Grieux quitte sa famille et son rang. Il la suit jusqu'en déportation, en Amérique où l'on expédiait les filles de mauvaise vie. Manon aimait les plaisirs, le luxe et la vie facile. Pour Des Grieux, elle s'en arrache.
Le roman de Prévost est déchirant parce qu'il a été vécu. En rédigeant les Mémoires d'un homme de qualité qui s'est retiré du monde, l'abbé Prévost racontait ses propres aventures.
Entraînés par la force du destin et rachetés par l'amour, ces libertins ont fait pleurer bien des lecteurs et inspiré les musiciens les plus grands.
Afficher en entierAlors que que son origine noble le destine à une carrière militaire et prestigieuse, le Chevalier des Grieux tombe amoureux de Manon Lescaut, de condition modeste.
Les deux amants échappent au pouvoir de leurs parents et de la religion, et décident de vivre ensemble dans la liberté. Leur amour, guidé par la recherche d’un bonheur libre de toute contrainte sociale et religieuse, s’achèvera tragiquement.
Afficher en entierÀ peine le chevalier des Grieux aperçoit-il Manon qu'il est subjugué. Mais la belle est badine et légère. Sincèrement éprise du chevalier, elle aime aussi le luxe. Pour satisfaire ce goût, elle n'hésite pas à vendre ses charmes et à commettre les pires fautes qui soient aux yeux de la morale et de la religion. De vols en crimes, la jeune femme entraîne des Grieux dans ses désordres et dans sa perte.
Explorant les méandres du cœur humain, l'abbé Prévost a fait d'une fille de peu de vertu et de son amant aliéné par la passion un véritable mythe de l'amour.
Afficher en entierAlors qu'à dix-sept ans, il s'apprête à quitter Amiens où il achève ses études de philosophie, des Grieux voit arriver le coche d'Arras. Une jeune fille en descend, si charmante qu'il s'avance vers elle pour l'interroger : ses parents l'envoient pour être religieuse, et elle sait qu'elle va être malheureuse. Décidé à l'arracher à la tyrannie de ses parents, il la loge dans une hôtellerie dont le maître lui est dévoué et le lendemain, à la pointe du jour, tous les deux partent pour Paris.
Lorsqu'elle s'est tragiquement achevée, des Grieux fait le récit de sa tumultueuse liaison avec Manon au marquis de Renoncour qui la rapporte dans ses Mémoires que Prévost fait paraître au mois de mai 1731. C'est ainsi la voix même du chevalier que nous entendons, c'est l'émotion qu'il éprouve à raconter et à revivre ce qu'il a vécu qui nous touche - et sa parole fait entendre des accents si vrais que l'on a pu croire que Manon et des Grieux avaient véritablement existé, ou que l'abbé Prévost transposait un moment de sa propre vie. Mais le réalisme poignant de ce récit traversé de souffrances, de cette histoire où le plaisir se vit, s'achète, et conduit à la mort, n'est redevable qu'à l'art éblouissant de l'auteur.
(http://www.livredepoche.com)
Afficher en entierEcrit en deux parties, ce livre parle d’une histoire d’amour entre le Chevalier des Grieux et une jeune fille nommée Manon. Cette dernière devait aller au couvent pour recevoir une éducation stricte qui l’éloignera des vices. Mais elle s’enfuit à Paris avec le Chevalier.
Alors qu’ils étaient fauchés, le Chevalier apprend que Manon se donne à leur voisin afin de gagner un peu d’argent. Après une période de séparation où le Chevalier fut enfermé par son père et étudia les enseignements catholiques, les deux amants se retrouvèrent. Mais une fois encore leur aventure ne fut pas de tout repos entre combine, amour et trahison.
Afficher en entierAlors qu'à dix-sept ans, il s'apprête à quitter Amiens où il achève ses études de philosophie, des Grieux voit arriver le coche d'Arras. Une jeune fille en descend, si charmante qu'il s'avance vers elle pour l'interroger : ses parents l'envoient pour être religieuse, et elle sait qu'elle va être malheureuse. Décidé à l'arracher à la tyrannie de ses parents, il la loge dans une hôtellerie dont le maître lui est dévoué et le lendemain, à la pointe du jour, tous les deux partent pour Paris.
Lorsqu'elle s'est tragiquement achevée, des Grieux fait le récit de sa tumultueuse liaison avec Manon au marquis de Renoncour qui la rapporte dans ses Mémoires que Prévost fait paraître au mois de mai 1731. C'est ainsi la voix même du chevalier que nous entendons, c'est l'émotion qu'il éprouve à raconter et à revivre ce qu'il a vécu qui nous touche - et sa parole fait entendre des accents si vrais que l'on a pu croire que Manon et des Grieux avaient véritablement existé, ou que l'abbé Prévost transposait un moment de sa propre vie. Mais le réalisme poignant de ce récit traversé de souffrances, de cette histoire où le plaisir se vit, s'achète, et conduit à la mort, n'est redevable qu'à l'art éblouissant de l'auteur.
Professeur émérite à l'Université de Tours et ancien membre de l'Institut Universitaire de France, Jean Goulemot a récemment publié Adieu les philosophes. Que reste-t-il des Lumières? (Seuil, 2001). Il a également procuré au Livre de Poche une édition du Paradoxe sur le comédien de Diderot et de La Nouvelle Héloïse de Rousseau.
Description de l'éditeur
Afficher en entierAntoine-François Prévost (1697-1763), dit l’abbé Prévost, a eu une vie digne d’un héros de roman picaresque. Tour à tour soldat et moine, aventurier souvent en fuite pour des affaires de cœur ou d’argent, il a été aussi l’un des grands érudits de son temps. Et « l’inventeur » du premier roman moderne de la littérature française. Son histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut (1732), qui raconte la sulfureuse liaison entre une fille perdue et un chevalier qui, par amour, renie sa caste, a connu dés sa parution un succès jamais démenti avant de devenir un classique de la littérature mondiale. Pour la première fois, un roman va à l’encontre des principes classiques : ses héros n’y agissent pas par sens du devoir mais sous la seule impulsion du désir, leur révolte passe avant les contingences morales et sociales. Manon Lescaut, c’est, jusqu’au tragique, le grand livre de la passion amoureuse, celui de l’amour qui « innocente ».
Le beau mythe de Manon Lescaut a été fréquemment adapté à l’opéra, au cinéma et à la télévision.
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Manon Lescaut, roman de l’Abbé Prévost, dont la première version est publiée en 1731 puis la seconde en 1753, évoque une passion amoureuse, racontée par le chevalier des Grieux, l’amant de Manon Lescaut.
Afficher en entierL'histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut est avant tout l'affirmation d'une passion. C'est une passion qui brûle les étapes, ignore les bienséances et les lois, tient de l'idée fixe, ne balance qu'entre le bonheur et la mort.
La confession amoureuse de Des Grieux ne laisse aucune place au remord, à la prière, à l’attente de la grâce, ni même à l'humilité chrétienne. Et pourtant, il n'est pas d'histoire d'amour dans laquelle le Ciel muet soit aussi souvent interrogé, où la misère humaine se confronte autant à la mort et à la transcendance. Le récit est comme suspendu au mystère d'une mort annoncée, qui hante la phrase sans être nommée et qui semble l'exténuer : "Pardonnez moi si j'achève en peu de mots un récit qui me tue."
Quatrième de couverture des éditions GF Flammarion.
Afficher en entierLe chevalier des Grieux, après de brillantes études de philosophie, se destine à la carrière ecclésiastique.
L'apparition, dans la cour d'une hôtellerie d'Amiens, de la jeune Manon, va bouleverser toute son existence et ruiner ses projets d'avenir.
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