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Extrait ajouté par Folize 2017-04-13T12:11:40+02:00

« … Bon, nos échanges par mails se passaient bien, il était sympa et je le sentais ouvert, tu vois. Tu parles ! En fait de gros enfoiré, c’était un champion du monde ! »

Il. Gwenaël, qui picorait des miettes de praliné dans son assiette, manqua de s’étouffer. Clairement, Victorien était lancé et, peut-être chauffé par le Champagne, en train de dévoiler des choses qu’il risquait de regretter après coup. Mais cette information avait mis le jeune homme en émoi. C’était impossible. Inespéré. Comment agir, maintenant ?

« … et il m’a laissé payer, l’enflure. Dire qu’ensuite je me suis rendu malade pour une bordille pareille !

– Euh… une quoi ? balbutia Gwenaël, désespérément à la recherche d’une contenance.

– Une pourriture, une ordure ! » Victorien siffla d’un trait ce qui restait dans sa flûte et lorgna la bouteille, presque vide. « Ouah, on a éclusé, en fait.

– Oui, et d’ailleurs, je… je vais y aller… il commence à se faire tard…

– Marre de ne tomber que sur des cons et des mecs qui ne cherchent que des coups d’un soir, poursuivit Victorien sans faire aucun cas de sa déclaration. Moi, ce que je veux, c’est quelqu’un de bien… quelqu’un comme toi. »

Et sans laisser le temps à Gwenaël, médusé, de dire ou faire la moindre chose, il passa ses bras autour de son cou et l’embrassa à pleine bouche.

Sucré. Alcoolisé. Cacaoté. Fougueux, vorace, impétueux, enivrant comme la plus capiteuse des liqueurs. Doux et délicieux aussi. L’espace d’une seconde, et bien qu’il fût demeuré raide comme un piquet, bras ballants, air stupide en prime, Gwenaël se sentit emporté par un maelström d’émotions qui le remuaient jusqu’au tréfonds de l’âme. Puis, Victorien rompit le baiser et recula vivement, l’air bouleversé.

« Oh merde, je suis désolé, je crois que j’ai trop bu et… excuse-moi ! » plaida-t-il, aussi mortifié que s’il allait fondre en larmes. Ses lèvres tremblaient. Des lèvres si conquérantes l’instant d’avant, qui avaient mis à bas, d’un seul coup, les murailles érigées par Gwenaël autour de son cœur.

Plus rien ne pouvait être pareil après un tel baiser.

La honte, la peur, le mal-être, les hésitations disparurent. Tout aussi brusquement que Victorien l’avait embrassé, Gwenaël l’étreignit à son tour et colla sa bouche à la sienne, cherchant de sa langue empressée celle de son ami dont les mains encerclèrent sa nuque, glissèrent le long de son dos. Il sentit contre sa poitrine le relief des pectoraux sous la chemise, son torse athlétique qu’il brûlait d’admirer, de caresser des doigts et des lèvres. Un incendie lui embrasa le ventre et enfin, le souffle un peu court, il s’écarta.

« Tu ne l’as pas mal pris, alors… » haleta Victorien dont les yeux sombres étincelaient. Pour toute réponse, Gwenaël le dévisagea avec une intensité ardente avant de happer à nouveau ses lèvres. S’il avait lui aussi pas mal bu, son ivresse était d’une autre nature ; le goût, l’odeur, la chaleur de Victorien lui montaient à la tête et intoxiquaient ses sens. C’était fort, brutal, incroyablement charnel. Sa langue dansa avec celle du jeune homme qui se laissa lentement basculer en arrière en l’entraînant avec lui.

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Extrait ajouté par Pegh 2022-08-19T23:35:29+02:00

La pétarade d’un scooter l’arracha à sa rêverie et il se détourna de la plage. Tout au bout de l’esplanade, il aperçut la silhouette aisément reconnaissable de Victorien, aux côtés de qui trottinait un chien gris et blanc aux poils mi-longs. Il lui adressa un signe de la main et revint à la terrasse du café.

« J’espère que tu n’attends pas depuis trop longtemps ? Il y a toujours au moins une place réservée de libre dans le parking où je me gare le dimanche après-midi, mais juste aujourd’hui, tout était pris, s’excusa Victorien, l’air sincèrement contrarié.

- Non, non, je suis arrivé il y a cinq minutes à peine, mentit Gwenaël. Qu’est-ce qu’il est beau, ce chien, enchaîna-t-il pour changer de sujet. C’est le tien ?

– Oui. C’est une demoiselle, elle s’appelle Milla.

– Est-ce que je peux la caresser ?

– Bien sûr ! Elle ne demande que ça, c’est un vrai pot de colle. »

Gwenaël s’accroupit et tendit la main vers Milla qui, nullement intimidée, s’empressa de lui fourrer sa truffe froide et mouillée en plein visage. Surpris, il recula vivement, perdit l’équilibre et se retrouva sur les fesses. Une nouvelle fois par terre devant Victorien, qui le regarda avec des yeux ronds et se mit à glousser.

« Ma parole, il faut croire que je te fais un effet renversant ! »

Éberlué, Gwenaël lui renvoya un regard de hibou tiré du lit en plein jour. Décidément, il virait au culbuto depuis que le hasard l’avait placé sur la route du jeune paraplégique. Lui qui avait voulu faire bonne impression, c’était bel et bien raté. Ses épaules tremblèrent et il explosa de rire, attirant l’attention des passants mais peu lui importait.

« Oui. Je crois que ça doit être ça », dit-il enfin en se relevant, sa crise d’hilarité calmée.

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Extrait ajouté par Chrichrilecture 2019-04-10T01:05:52+02:00

Dans deux mois, si rien ne se présentait, il était bon pour fêter le premier anniversaire de son inscription à pôle emploi avec son conseillé attitré ; un type qui, la première fois qu’il l’avait reçu, s’était presque étonné qu’il préfère se casser la tète à chercher du travail au lieu de royalement vivre des allocations auxquelles son handicap lui donné droit. Un abruti, quoi. Autant dire qu’il laisserait Champagne et cotillons au placard.

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Extrait ajouté par FeatherWenlock 2017-09-28T22:02:38+02:00

« Alors, mon accompagnateur préféré, c’est pas tout bénef de sortir avec un handi ? lança malicieusement le jeune homme à la sortie du musée du cinéma. Non seulement tu passes à l’œil mais tu ne fais pas la queue au guichet.

– Hum… Je ne vais peut-être pas te quitter tout de suite, alors », répondit Gwenaël du même ton léger.

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