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Moi je n'ai pas un nom à coucher dehors, dans ma famille tout le monde préfère dormir dans des maisons, c'est ce qu'on fait depuis des générations, et j'ai repris cette habitude comme si cela allait de soi, jusqu'à la première nuit que j'ai passée dehors.

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Quand la solitude est suffisamment forte, nous découvrons que nous ne sommes jamais seuls, quelque part il y a toujours quelqu'un avec qui nous gardons un lien, à qui nous pensons et qui pense à nous: où es-t-il, comment va-t-il, maintenant qu'il n'est plus là ? (...)

Comme il est bon de manquer à quelqu'un.

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Le voyage ne nous vieillit pas, il nous rajeunit. Le voyage nous trouble, il change notre rapport au temps et aux années, nous croyons tout voir avec un regard neuf, avec un regard jeune, le voyage perturbe notre mémoire, il nous fait oublier; nous ne nous rappelons plus notre âge réel, nos erreurs, nos déceptions, nous voyageons, nous croyons retrouver notre jeunesse, alors qu'en réalité nous sommes entrain de rêver. Nous rêvons, c'est le voyage qui l'exige, il exige que nous soyons jeunes. Le voyage attend de nous que nous affrontions le monde avec un regard innocent, un regard novice, que nous découvrions les choses avec un regard curieux, affamé (...)

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Giacometti aimait marcher, il sillonnait les rues de Paris, il dessinait et prenait des notes. Pour lui, l'homme qui marche semble être une sorte d'archétype; une image originelle ou un modèle: l'être en mouvement, le personnage qui allonge le pas en balançant les bras, où va-t-il ? Que voit-il ? Nous le reconnnaissons, nous allons vers d'autres destinations, nous voyons autre chose, mais les sculptures de Giacometti illustrent et approfondissent deux états fondamentaux de la nature et de l'être humain: bouger et rester immobile.

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J'ai fumé, j'ai bu, j'ai parlé avec moi-même. J'ai dit : c'est indiscutablement le plus bel endroit que tu aies jamais vu. Si paisible, si silencieux, si plein de vide. Se pourrait-il que ce soit l'endroit dont tu as rêvé tant de fois, depuis ton enfance et ta jeunesse; un endroit où tu n'es jamais venu, que tu n'as jamais vu, mais qui a surgi dans tes rêves comme s'il t'était connu, familier, comme s'il t'attendait, comme s'il allait se matérialiser un jour ? est-ce ici ? Est-ce ton rêve qui se réalise ? Se pourrait-il que ce soit l'endroit de la mort?

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La pérégrination est une expérience prolongée de la marche, imposée ou librement consentie.

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Ce doit être le langage qui est à l'origine de la solitude, me dis-je en franchissant la barrière d'une ferme, là où le chemin postal amorce une montée vers Mellingen. C'est un beau chemin. C'est donc à pied que l'on distribuait le courrier. La lettre n'est-elle pas l'emblème même de la solitude ? La personne qui écrit. Seule à la table. La lettre d'adieu. La lettre d'amour. L'enveloppe jaune que l'on ferme et qu'on abandonne à son sort. On n'écrit pas de lettres pour abolir la solitude; on les écrit pour la sceller.

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