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Extrait ajouté par LadyC 2022-01-06T16:25:00+01:00

Derrière l'écran de fourrure, il y eut quelques contorsions accompagnées de froissements d'étoffe et de soupirs.

C'était diablement érotique.

—Que dois-je faire de ma robe? Elle va tremper et salir la banquette.

—Jetez-la par terre.

Un autre soupir.

—C'était une jolie robe, dit une petite voix triste de l'autre côté de la couverture.

Un paquet d'un rose sale tomba mollement sur le sol entre eux. Du bout du pied, Ned le poussa dans un coin.

Il attendit, mais plus rien ne se passait. Ses bras commençaient à s'engourdir.

—Vous avez fini?

—Non… Vous avez bien dit que je devais enlever tout ce qui était mouillé? ajouta-t-elle après un silence,

—Oui. À moins que vous ne souhaitiez attraper une pneumonie.

—C'est-à-dire que… je suis trempée jusqu'aux os.

Jusqu'aux os! Ned ferma les yeux. Comme s'il avait besoin de savoir que cette inconnue, attirante malgré sa saleté, allait se retrouver nue, sans rien d'autre entre eux qu'une chemise et une couverture!

—Enlevez tout, dans ce cas, dit-il avec brusquerie. Votre vertu n'a rien à craindre de moi.

—Oh, je le sais, monsieur Galbraith!

Il n'y avait pas une once de doute dans sa voix.

Ned se sentit presque insulté. Il avait une réputation de débauché, que diable! Qui donc était cette fille qui, d'un côté, semblait être une jeune fille vertueuse –à moins qu'il ne se trompât du tout au tout–, et qui néanmoins montait dans une voiture avec un parfait inconnu, et acceptait sans broncher de se déshabiller? Sans envisager un instant, apparemment, qu'il puisse profiter d'elle.

Cela dit, à ses yeux, il n'était pas un parfait inconnu, semblait-il. Comment donc connaissait-elle son nom?

Ned réfléchit à cette énigme tandis qu'elle se tortillait, soufflait et jetait sur le sol, les uns après les autres, des effets mouillés. Des effets auxquels il aurait préféré ne pas penser. D'abord un jupon, puis une chemise, suivie par un corset et, bonté divine, des bas… Il attendit que des culottes rejoignent la pile, mais il n'y en eut point.

Seules trois genres de femmes ne portaient pas de culottes: les femmes issues de familles traditionnelles; celles qui n'avaient pas les moyens d'en acheter; et les prostituées.

Il attendit. Le suspense était insupportable.

—Avez-vous terminé?

—Oui, mais je suis toujours mouillée. Auriez-vous quelque chose pour que je me sèche avant d'enfiler votre chemise?

Flûte, il aurait dû y songer.

—Tenez la couverture une minute.

Elle s'exécuta et la retint à hauteur de son menton. Ses yeux gris clair, frangés de longs cils noirs, brillaient comme de l'étain poli. Ses pupilles étaient dilatées, et son regard, légèrement flou. L'effet de la drogue, devina Ned.

—C'est drôle, mais je n'ai plus aussi froid sans mes vêtements mouillés, même si…

Elle rougit et détourna les yeux.

Il n'était pas nécessaire qu'elle termine sa phrase. Ned n'avait que trop conscience de sa nudité. Après avoir fouillé dans la valise, il trouva une petite serviette qu'il jeta de l'autre côté de la couverture. Il reprit alors celle-ci et la releva de manière à dissimuler la jeune fille à son regard.

—Comment connaissez-vous mon nom?

—Vous êtes un ami de mon frère. Nous nous sommes rencontrés à son mariage.

Ned fronça les sourcils. En général, il évitait les mariages, qui provoquaient invariablement chez son grand-père de nouvelles tentatives pour l'apparier à une femme qu'il jugeait parfaite pour lui.

—Vous étiez son témoin.

Son témoin? Ned faillit en lâcher la couverture. Il n'avait été témoin que d'un seul homme.

—Vous êtes la sœur de Cal Rutherford?

Elle saisit la couverture qu'elle plaqua contre elle. Elle n'avait pas encore enfilé la chemise, mais ne paraissait pas avoir la moindre conscience de sa situation épouvantable car elle lui adressa un sourire chaleureux et confiant.

—Oui. Vous ne vous souvenez pas de moi? J'étais l'une des demoiselles d'honneur.

Ned la dévisagea –elle s'était nettoyé la figure–, s'efforçant de ne pas laisser son regard s'égarer jusqu'à l'endroit où la couverture de fourrure se pressait, tel un animal, contre sa poitrine opulente. C'était la petite sœur au doux visage de Cal Rutherford? Nue dans sa voiture, couverte seulement d'une couverture? Nue!

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Ils furent admis dès leur arrivée, et les exclamations étouffées, le court silence, puis le bruissement de conversations qui accueillirent l'entrée de Lily au bras d'Edward furent tout ce qu'une jeune fille hâtivement fiancée pouvait souhaiter.

Non seulement Edward avait enfreint sa propre règle, mais c'était de son plein gré qu'il l'accompagnait à l'Almack. Et tout le monde le savait.

— Je ne resterai pas jusqu'au bout, la prévint-il. Ils ont cette règle ridicule qui m'interdit de danser plus de deux fois avec vous. Je partirai donc après. Cela ne vous ennuie pas ?

Cela ne l'ennuyait pas. D'autant que cela montrerait qu'il n'était venu que pour elle.

Il l'invita à danser dès la première danse, un cotillon, qu'il exécuta avec une assurance et une grâce surprenantes. Sans savoir pourquoi, Lily ne l'avait pas imaginé bon danseur. Il était pourtant évident qu'il avait passé de nombreuses heures sur les pistes de danse. Elle essaya de ne pas s'interroger sur ses cavalières.

Après le cotillon, il invita tour à tour Emmaline, Rose, George, et même tante Agatha. Pour sa seconde danse avec Lily, il choisit une valse.

Lily s'avança à son bras. D'abord sensible aux regards envieux posés sur elle, dès que la danse commença elle n'eut plus conscience que d'Edward, de sa force, de sa ténébreuse virilité, et de la manière magistrale dont il la faisait tournoyer. Elle flottait dans les airs. Jamais elle n'aurait imaginé qu'une danse puisse procurer de telles sensations.

Lorsque la musique cessa, elle était empourprée et essoufflée, et pas seulement à cause de la valse.

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