Commentaires de livres faits par marick76
Extraits de livres par marick76
Commentaires de livres appréciés par marick76
Extraits de livres appréciés par marick76
Mon garde du corps muet lui fait signe depuis le couloir où il se tient. Elle agite ses mains, hésitante. Charlie et moi l’observons en état de choc. Est-ce qu’elle est en train de signer ?
Rony lui répond « oui » et elle applaudit avant de nous expliquer.
– Je lui ai demandé si c’est comme ça qu’on signait « baiser ».
Bien sûr, c’était trop beau pour être vrai. Toute fière, elle répète le geste et se penche sur nous.
– Bah, c’est que c’est le genre de choses qui peut servir, les gars.
– Oui, bien entendu, Parisse, se moque Charlie.
– À quel moment ? lui demandé-je. Celui des présentations ? « Bonjour, tu veux baiser bel inconnu sourd ou muet ? »
Charlie s’esclaffe. Ma copine fait la moue et hausse les épaules, innocente. Les hommes pensent avec leur queue, les femmes, avec leur cœur, et Parisse, avec son vagin.
– Je ne vois pas où est le mal. Parfois, être directe avec un mec peut faire du bien. « Du bien », répète-t-elle en articulant ces deux derniers mots. ”
— On parie. Qu’est-ce qu’on gagne ?
Elle tapota un doigt contre sa hanche.
— Si je gagne, tu devras me trouver une plante particulière pour mon jardin : on ne peut l’obtenir qu’auprès d’un vieillard japonais acariâtre qui vit à Kyoto et qui refuse de la vendre tant qu’il n’a pas rencontré et approuvé l’acheteur.
— Attends, que je comprenne bien, dit Noah en plissant les yeux. Non seulement je dois me rendre jusqu’au Japon, mais en plus, gagner la confiance d’un petit vieux qui pourrait m’envoyer bouler sans la plante ?
— Ouais.
— Dans ce cas, si je gagne (le sourire de garnement refit enfin son apparition), tu dois venir sur scène pour le prochain concert du groupe, peu importe quand, et chanter un duo avec moi.
Elle resta bouche bée.
— Et m’humilier devant des milliers, voire des millions de personnes si la vidéo fait le tour du Web ? Je ne crois pas, non.
— Tu as une jolie voix.
— Pour chanter en karaoké, oui ! (Elle croisa les bras.) Tandis que toi, tu ne seras mortifié que devant un pauvre vieil homme qui se fiche de qui tu es.
— Très bien, poule mouillée. (Le regard noir qu’elle lui décocha ne fit qu’élargir son sourire.) Tu devras juste chanter en solo devant les gars, Molly et Théa. Sur une chanson de mon choix.
— Ça marche
Je jouais sérieusement avec le feu, mais c’est ce qui arrive quand on boit trop et que le monde vous colle face au mec le plus craquant de la Terre. Je crois que l’année dernière le magazine People l’a désigné « L’homme le plus sexy de la planète ».
— Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, protesta-t-il.
Aïe ! Voilà que je me prenais une belle veste, plus blessante encore que la console de la voiture qui m’avait percuté le visage. Alors pourquoi se tenait-il encore devant moi, à m’empêcher de parler à qui que ce soit d’autre ? Tout ça était trop déroutant pour mon esprit embrumé.
— Tant mieux. Je ne pourrais pas te montrer où se trouve le mien, de toute manière, rétorquai-je avec un sourire malicieux. ”
— … ce que je crois, complétai-je à sa place. Pas mal, Josh ! Tu sais, Trey m’a dit la même chose, sauf qu’il n’avait pas ton regard angoissé. Franchement, bien joué.
Je l’applaudis en le dévisageant froidement ; en entendant mes battements de mains résonner dans la pièce, je compris qu’il était temps pour moi de partir.
C’était un autre type, une autre fille, mais la sensation qui me vrillait le ventre au point d’en avoir la nausée était la même. Je fis volte-face et leur adressai un doigt d’honneur avant de regagner le salon pour récupérer mon sac à main.
Malgré les grognements que j’entendis derrière moi, je ne me retournai pas.
— Josh, où tu vas comme ça ? Laisse-la partir, on n’a pas fini !
Tiens donc, elle n’avait pas encore eu son orgasme ? J’étais peut-être arrivée à point nommé, après tout.
— Kinsley ! Attends ! s’écria Josh dans mon dos.
Il se croyait où, dans Les Feux de l’amour ? ”
— Je ne sais pas… Je ne vois pas… Tu me fais peur, Ben, qu’est-ce qu’il y a ?
— Putain, Lola, demande à quelqu’un ou sors pour voir l’enseigne mais bouge-toi !
Charlotte me fixe d’un air grave, devinant que ça ne va pas. Alors que j’ouvre la bouche pour lui demander où elle m’a emmenée, je la vois triturer nerveusement un dessous de verre cartonné avec le nom du bar dessus.
— Cactus, on est au Cactus !
— Bordel de merde ! Je m’en doutais ! On est déjà en chemin, on sera là dans cinq minutes à peine. Jayden a changé nos plans en sachant que tu serais dans ce pub et il a réussi à convaincre toute la bande de bouger.
— Quoi ? Mais comment c’est possible ?
— Je t’expliquerai quand je serai là. Si tu veux te sauver, c’est maintenant, après ce sera trop tard.
Il raccroche et je reste un moment le téléphone à l’oreille, à essayer de comprendre comment une soirée qui avait pourtant si bien commencé est en train de virer au cauchemar. Je ne suis pas fataliste, juste réaliste. Je suis bien placée pour savoir que Jayden ne fait rien sans arrière-pensées.
- J’ai vu ma vie défiler sous mes yeux là, j’ai cru que j’allais mourir alors tu m’excuseras mais je ne suis plus trop d’humeur à te satisfaire.
- Arrête je maîtrise parfaitement ma moto, c’est l’effet que tu me fais que je ne contrôle pas. Tes mains sur moi font que je ne réponds plus de rien. Je n’avais qu’une envie c’était de rentrer le plus vite possible.
- Tu sais que j’ai peur de ton engin !
Je vois son sourire s’élargir et il arque un sourcil en signe d’incompréhension.
- Depuis quand mon… engin te fait peur ?
- Ta moto, idiot ! Pas ta petite cacahuète !
Je pouffe de rire quand je le vois ouvrir la bouche pour répliquer mais la refermer aussitôt. J’ai réussi à lui clouer le bec : une grande première ! Il plisse le front et prend son air boudeur. Je craque littéralement. J’ai envie de croquer dans la chair de sa lèvre et de lui donner ce qu’il attend de moi. ”
- Désolée je... commençât-elle à s’excusé.
- Ne sois pas désolée, ça fait longtemps que j'attends que tu m'embrasses.
- Je n'aurais pas dû...
- Pourquoi ? Je ne comprenais pas pourquoi regretté –t-elle, n’avait-elle pas aimé ?
- C'est compliqué.
- Rien n'est compliqué Briana, je t'aime et je sais que tu m'aimes et ce baisé le prouve. Lui dis-je, il fallait que je commence à lui faire prendre conscience qu’elle avait des sentiments pour moi, et ne pas la laissé s’éloigné, car sinon je risquerais de la perdre.
- Ça ne prouve rien, Navid.
Les larmes lui viennent, et je sais. Je sais que ma vie ne sera plus jamais la même. Je sais que mes pires craintes sont en train de devenir réalité. Parce que Mark ne pleure jamais, d’habitude. Parce qu’il ne serait pas en ce moment même devant ma porte, si quelque chose ne tournait vraiment, vraiment pas rond.
— C’est Aaron.
Mon cœur s’arrête de battre, et mon monde s’effondre.
— Non !
Les larmes me brouillent la vue, ma respiration s’accélère. Cela ne peut pas m’arriver.
— Je t’en prie, Mark. Non. Pitié !
Je le supplie, parce qu’une fois qu’il l’aura dit… Mais le supplier est inutile. Il ne peut pas m’éviter cette douleur. C’est trop tard.
— Natalie, je suis tellement désolé !
Les mots terribles que toute épouse de militaire redoute… J’étais censée ne plus avoir à m’inquiéter. C’était fini, derrière nous, tout ça. Je n’avais plus rien à craindre.
Par pitié, mon Dieu, ne me l’enlevez pas ! Je vous en prie !
Comme si ces mots pouvaient annuler la réalité… Je suffoque.
— Mais je… Je suis enceinte. Je vais avoir un bébé. Il a dit qu’il reviendrait. Il a dit… »