Commentaires de livres faits par marine5756
Extraits de livres par marine5756
Commentaires de livres appréciés par marine5756
Extraits de livres appréciés par marine5756
-Des gens qui m'aiment, hein ?Mes parents morts ?Mon frère qui oublie que j'existe pour plaire à une pétasse ?
-Oui. Ton frère oui...
-Toi ?
Mon cœur battait à grands coups. S'il m'aimait, c'est maintenant qu'il devait me le dire.
Andrea a relevé la tête et m'a fixée.
-Oui. Moi. Avant tous les autres..."
Jude lui tandis une carte.
-Mon numéro. Si jamais vous croisez cette jeune fille, appelez-moi.
-Pourquoi ?Qu'a-t-elle fait ?
-Elle, rien. Mais elle est en danger. En danger de mort."
sourcil. Je peux même pas te toucher. Tu deviens insaisissable au sens propre, si tu vois
ce que je veux dire…
– J’hallucine !
Je ferme les yeux en secouant la tête.
– T’es un grand malade, tu sais !
Il tombe alors à genoux.
– Malade d’amour pour toi, beauté !
– Kenji !
Impossible de relever la tête, car j’ai trop peur de regarder autour de moi, mais je
meurs d’envie qu’il se taise. Et qu’il cesse de se donner sans arrêt en spectacle avec moi.
Je sais bien qu’il plaisante, mais je suis peut-être la seule.
– Ben quoi ? rétorque-t-il d’une voix qui résonne aux quatre coins de la salle. C’est
mon amour qui te gêne ?
– S’il te plaît… S’il te plaît, relève-toi… et parle moins fort…
– Ben non, merde !
– Pourquoi ? dis-je en le suppliant à présent.
– Parce que si je baisse la voix, je pourrais pas m’entendre parler. Et ça, c’est ce que je
préfère.
Je ne peux même pas le regarder.
– Fais pas comme si j’existais pas, Juliette. Je suis un grand solitaire.
– Qu’est-ce qui cloche chez toi ?
– Tu me brises le coeur.
– Laisse-moi, Gabriel.
– Je suis désolé.
– Rentre, laisse-moi, je te dis.
– Je t’en prie, écoute-moi.
Il m’a prise par les épaules pour me forcer à le regarder. Une goutte de pluie roulait le long
de sa joue. Ses yeux m’imploraient, au supplice.
– Je ne suis qu’un imbécile.
J’ai acquiescé lentement.
– Hum, vas-y, continue.
– Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. Enfin, si, je sais. Je n’aime pas la façon dont ta famille
gagne sa vie. Mais je m’en veux de te blesser, crois-moi. Tu es quelqu’un de bien, et je…
t’apprécie. Plus que je ne devrais.
Là, il m’en bouchait un coin.
– Je suis désolé de t’avoir dit ça. C’est… ça a un rapport avec mon passé…
Je m’attendais qu’il poursuive son explication, mais il m’a embrassée. Un vrai baiser.
Personne d’autre que Justin ne m’avait embrassée. Une chance qu’il m’ait tenue par les
épaules, parce que j’ai senti mes genoux se dérober sous moi. Ses mains hésitantes se sont
glissées vers le bas de mon dos. Ma bouche s’est ouverte sous la sienne, pendant qu’en
gémissant il m’attirait tout contre lui.
-Je te hais, hurlai-je.
Il fit glisser ses mains brûlantes sur mon cou. Avec une légère pression sur ma gorge, il me força à lever la tête. Je sentis ses lèvres écraser les miennes avec une telle force que je ravalai aussitôt l'insulte que j'avais sur le bout de la langue. Ses mains retombèrent sur mes épaules et effleurèrent mes bras, avant de se poser au bas de mon dos. Des frissons d'angoisse, mais aussi de plaisir me parcouraient. Lorsqu'il voulut me serrer contre lui, je le mordis.
-Je rêve ou tu m'as mordu? s'exclama-t-il en passant sa langue sur sa lèvre.
-Est-ce qu'il t'arrive de prendre quelque chose au sérieux ?
-Certaines choses, dit-il en tapotant sa lèvre.
-Quoi, par exemple?
-Toi
Il vient vers moi. Avant que j'ai eu le temps de m'en rendre compte, il a planté un doigt dans ma glace et l'étale sur mon nez. Ça chatouille.
Je hausse un sourcil d'un air très peu impressionné.
-Il semblerait que j'ai de la glace sur le nez. Je te suggère de faire quelque chose pour corriger cette situation dans un laps de temps humain le plus bref possible.
-Ou quoi ? fait-il alors qu'un sourire effronté et plein de défi lui monte aux lèvres.
-Ou un monde entier de souffrances va te tomber dessus dans les cinq prochaines secondes...quatre...trois...deux...un.
Au moment précis où le mot "un" quitte mes lèvres, Jack penche sa tête vers la mienne pour me lécher le nez.
Ensuite, il se recule avant de me regarder à travers ses paupières plissées.
-Zut...J'ai l'impression que j'en ai laissé un peu.
Il recommence à lécher mon nez.
-Voilà, c'est bon cette fois. Propre comme un sou neuf.
-C'était...dégueu.
-Tu ne savais pas que le léchage de nez était un signe de respect absolu en...Azerbaïdjan ?