Commentaires de livres faits par marion13
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Commentaires de livres appréciés par marion13
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Il n’a pas de continent ;
Ses yeux sont des étoiles. »
Kyra et l’autre Vittra soulevèrent Loki, qui gémit. Les larmes coulaient sur mon visage, car je ne savais plus comment neutraliser Oren. Mes pouvoirs ne marchaient pas sur lui. Je n’étais pas assez forte pour le combattre. Je n’avais rien contre lui.
Toujours en me dévisageant, Oren leva son épée, et d’un coup sec, il la planta dans le cœur de Loki. »
— Est-ce que… Je veux dire, voulez-vous vous marier? demanda-t-il. Avec moi?
— Je… euh…
Je ne savais pas quoi dire.
— Si vous ne voulez pas, cela ne changera rien entre nous, répliqua Tove en vitesse. Je ne vous l’ai demandé que parce que cela me semble une bonne idée.
— Ouais, affirmai-je sans savoir comment continuer, jusqu’à ce que quelques mots finissent par m’échapper. Je veux dire oui. Je le veux. Je le ferai. Je le ferais… Je vous épouserai.
— Ouais? »
Finn, qui avait lui aussi réussi à se remettre sur ses pieds, aplatit Jen au sol. Le frappant aussi fort qu’il pouvait, il fulminait, les dents serrées.
— N’essaie. Plus. Jamais. De la. Toucher. »
Il hoche la tête, puis me frôle en passant devant moi.
— Ça, je l’avais compris.
Il se tourne vers moi en ouvrant la porte.
— Reste ici dans ce cas, Emma. Si tu as l’impression d’être à ta place ici, si c’est ce que tu veux, alors reste. Qui suis-je pour t’en empêcher ? Nous savons tous les deux que tu feras ce que tu veux de toute manière.
Puis il disparaît. »
D’un certain côté, Jane avait toujours su que cette discussion arriverait. Les radios lui avaient fait espérer que tout s’arrangerait… sauf si la moelle épinière avait été irrémédiablement endommagée.
Elle regarda les jambes inertes qui apparaissaient sous les draps, et pensa au serment d’Hippocrate qu’elle avait pris tant d’années auparavant. « Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté » avait été l’un de ses engagements. Avec : « Je ferai tout pour soulager les souffrances ». »
Oh… Seigneur.
Le trio de l’enfer était plutôt à l’étroit, avec Gina entre les deux mâles. John lui embrassait les seins et Qhuinn la pelotait par derrière, les deux mains sous sa jupe.
Et Gina n’avait pas tellement l’air de travailler dur. Au contraire, elle paraissait prendre son pied version exponentielle.
Bon sang.
Heureusement que c’était Gina, pensa Xhex, le cœur lourd. Parce qu’elle n’avait aucune connexion particulière avec cette femme qui venait juste d’être engagée. En ce sens, John aurait aussi bien pu baiser n’importe quelle gonzesse anonyme racolée sur la piste de danse."
Un guerrier des temps modernes trouvé au septième de vingt-et-un,
Il sera reconnu par les chiffres qu’il porte en lui :
Cinq sens il percevra sur une boussole,
Quatre points il aura pour marquer sa droite,
Trois stades de vie il connaîtra,
Deux marques sur son avant il affichera,
Un œil noir il montrera,
Et dans le puits il trouvera la naissance et la mort. »
Elle posa la main sur sa poignée.
— Je suis vraiment désolée, Butch. J’aurais aimé passer plus de temps avec toi ce soir. Je croyais avoir davantage de force.
— Tu veux que j’appelle un docteur ?
Marissa releva vers lui des yeux vitreux mais curieusement calmes.
— Non, je peux m’en occuper. Je le ferai bientôt.
— Là, tout de suite, j’ai très envie de jouer les protecteurs et d’en faire un peu trop.
— Ce n’est pas la peine, dit-elle en souriant. C’est ce qui était convenu.
— Et si c’est juste pour me rassurer, ça ne compte pas ?
— Si.
Tandis qu’ils se regardaient les yeux dans les yeux, une idée soudaine flasha dans la cervelle de Butch : Il aimait cette femme. Il l’aimait infiniment et à jamais.
Et il voulait qu’elle le sache."
La prostituée s’agita.
— On y va ou pas, mon chou ? Parce que ça m’excite d’attendre comme ça.
Z découvrit ses canines et s’apprêta à mordre.
— Zsadist – non !
Le cri de Bella lui fit tourner la tête. Elle était là, au milieu de la ruelle, à cinq mètres de lui. Elle avait les yeux écarquillés d’horreur, la bouche ouverte.
— Non, répéta-t-elle d’une voix brisée. Je t’en prie. Ne fais pas… ça. »
L’homme prit une respiration profonde tandis que la température baissait de plusieurs degrés.
— Prépare-toi, Billy.
Désormais, le bruit était devenu un rugissement. La grange vibrait si violemment que de la poussière tombait des chevrons, en fins flocons qui emplissaient l’air.
Billy chercha à se protéger la tête.
Les portes de la grange volèrent en éclats, comme aspirées par un souffle de furie glacée. La structure tout entière vacilla sous la force de l’impact, poutres et planches grinçant leur protestation.
Kohler se tenait dans l’embrasure de la porte, l’air autour de lui était lourd de vengeance, de menace et de promesse de mort. »
Mais c’est seulement lorsque nos regards se croisent que nous nous reconnaissons.
C’est bien Raffe. Il n’y a aucun doute.
Lui a plus de mal à me reconnaître. Durant une seconde, ses défenses tombent, le trouble se lit dans ses yeux.
Il m’a vue mourir. Il doit penser qu’il fait erreur.
Sans compter que cette fille étincelante ne ressemble en rien à la gamine des rues avec qui il a voyagé.
Et pourtant…
Son regard ne me quitte pas. »
— Je fabrique un…
Il lève alors la tête vers moi.
Je ne sais pas s’il avait remarqué que j’avais retiré mon sweat-shirt, mais visiblement pas, parce qu’il me regarde avec un air surpris. Ses pupilles se dilatent et ses lèvres s’entrouvrent, oubliant leur rictus sévère. Je jurerais qu’il arrête de respirer pendant plusieurs battements de cœur.
— Je fabrique un machin pour faire croire que j’ai des ailes dans le dos, explique-t-il d’une voix basse légèrement enrouée, et veloutée, comme s’il disait un truc personnel. Ou comme s’il me faisait un compliment.
Je me mords la lèvre pour rester concentrée. Il ne fait que me répondre. Je n’y peux rien, si sa voix est super sexy. »
Il ne réagit pas, au début, au point que j’envisage de reculer.
Mais il m’embrasse soudain avec avidité.
Ce baiser n’est pas celui d’un couple lors d’un premier rendez-vous ni celui d’un homme dominé par du désir pur. Il m’embrasse avec le désespoir d’un mourant persuadé que ce baiser renfermait la vie éternelle. Sa façon d’agripper ma taille et mes épaules, la pression de sa bouche, me désarçonne au point que je ne peux plus réfléchir.
La pression se relâche. Le baiser se fait plus sensuel.
Une chaleur troublante se diffuse de sa langue au plus profond de moi. Mon corps me donne l’impression de se fondre dans le sien. Je sens parfaitement les muscles de son torse contre mes seins, l’étreinte brûlante de ses mains autour de mes hanches et de mes bras, ses lèvres humides contre ma bouche.
Puis tout s’arrête d’un coup.
Raffe recule, puis inspire une bouffée d’air comme s’il remontait à la surface d’une mer agitée. Ses yeux sont deux puits d’émotions bouillonnantes.
- Allez, Sam ! dit-il fermement en prenant sa femme dans ses bras. Je sais que tu peux m’entendre, je sais que tu es là, quelque part, et que tu t’apprêtes à rejoindre la Mort. Mais je t’en conjure, au nom du lien qui nous unit, de n’en rien faire ! Je t’aime. Je t’aime depuis le premier instant, la première seconde, et je n’ai jamais cessé de t’aimer depuis ce jour. Tu m’aimes toi aussi, je le sais. Je le sens encore alors que tu es en train de m’échapper petit à petit. Alors tu vas suivre ce fil qui nous relie l’un à l’autre, ce fil qui n’existe pour nul autre que nous, le fil de notre Amour Absolu : de l’Unique. Tu vas le suivre et me revenir. Tu n’as pas le choix.
Seul l’océan peut apprivoiser le feu. Il en a toujours été ainsi. L’ange enroula doucement une mèche des cheveux de sa compagne autour de son index, comme il avait toujours aimé le faire. »
J’avais détaché chaque mot à la fin pour donner encore plus de crédit à ma déclaration. Cela n’avait rien à voir avec du bluff, je pensais tout ce que j’avais dit et mon honnêteté sur le sujet était indiscutable. J’avais beau avoir une conscience, celle-ci ne m’empêcherait pas de traquer et d’éliminer toute personne qui chercherait à nuire à la paix que nous espérions durement, mais réellement obtenir.
- Me suis-je bien fait comprendre ? dis-je en serrant le poing, ce qui eut pour effet de réduire en miettes l’une des chaises volantes de la pièce.
Xao Ling hocha frénétiquement la tête :
- Pardonnez-moi. J’ai… compris.
Ses yeux s’écarquillèrent et il se figea, comme s’il avait vu un fantôme. Un hématome lui défigurait le côté droit du visage mais le bleu de ses prunelles, parsemé d’éclairs, m’hypnotisait. Il était magnifique… et complètement perdu.
- C’est impossible. Tu n’existes pas.
Il avait sorti cela dans un souffle, comme pour se convaincre lui-même qu’il était en pleine hallucination. Il avait eu la même réaction lors de notre rencontre dans la chapelle et quelque part son hébétude me toucha, mais je n’avais que peu de temps devant moi avant le lever de Finn. Il me fallait des réponses, par conséquent je ne pouvais me permettre de le ménager.
- Qui êtes-vous ?
- Quoi ?
Il semblait toujours aussi choqué, mais le doute commençait visiblement à l’envahir.
- Répondez-moi.
- Sam ? C’est toi ? dit-il en avançant de quelques pas pour mieux m’observer. »
Une autre voix, masculine et exaspérée cette fois, faillit me crever le tympan gauche tandis qu’une pression savamment calculée sur mon estomac me coupa le souffle. La surprise et la douleur me calmèrent instantanément, les efforts que j’avais mis dans mes coups étant redirigés vers mes poumons pour les forcer à respirer à nouveau. Je voyais des points lumineux danser devant mes yeux, mes jambes menaçaient de céder sous mon poids. L’homme tatoué avait gagné.
- Pardonnez-moi mais vous ne m’avez pas laissé le choix ! Ça fait une heure que j’essaie de vous faire revenir parmi nous ! La douche était ma dernière option avant de devoir vous gifler !
Reconnaissant enfin le propriétaire de cette voix de velours quelque peu énervée, je redescendis définitivement sur terre.
J’étais dans une douche qui n’était pas la mienne, en petite tenue, étroitement serrée contre mon patron à qui j’avais décoché moult coups de poings et de pieds.
Je tournai la tête vers lui et…
Oh mon Dieu ! »
– Clara.
Le son de sa voix me fait sursauter et j’en lâche mes chaussures. Mais ma surprise momentanée se transforme rapidement en sensibilité exacerbée. Je prends une grande inspiration et maudis mon traître de corps de réagir ainsi à la présence d’Alexander, qui me demande :
– Où étais-tu ?
Il me coince contre la porte dès que je m’en approche. Il a retiré son veston et ses manches de chemise sont retroussées sur ses avant-bras. S’il est vraiment très sexy en smoking, il l’est abominablement plus lorsqu’il n’en porte que la moitié. À sa vue, je suis prise d’une irrépressible envie de le toucher, mais je résiste à mon instinct. Je sais très bien ce qui se passera si je commence. Son regard cobalt est traversé d’un éclair de colère et je sens une rage à peine contrôlée émaner de lui, comme de la vapeur d’eau bouillante.
– Je marchais, dis-je trop fatiguée pour jouer à un petit jeu ou faire de l’esprit.
– Tu pars sans prévenir et ensuite tu rentres chez toi, à pied ? »