Marion, Tome 2

Un deuxième tome sympa qui clôt la duologie. C'est juste dommage que l'on n'en sache pas plus sur l'avenir de Marion... la guerre s'annonce mais on n'en sait pas plus...

Heureusement que je n'ai pas trop fait attention à la couverture qui spoile pas mal. L'intrigue se déplie et se dévoile dans ce dernier tome, nous laissant devant un dilemme moral Spoiler(cliquez pour révéler) (sauver le théâtre ou sauver Marion) que chacun devra résoudre. J'ai vraiment apprécié ma lecture.

Une excellente suite et fin qui n'est pas convenue et ose. Les graphismes et l'intrigue sont vraiment très prenants.

Après un premier tome sympathique, ce second tome conclut trop rapidement l'histoire pour que j'apprécie l'œuvre dans sa globalité, c'est dommage.

Marion est une ado des rues dans le Paris proche de la seconde guerre mondiale. Elle rêve de chanter et a quitté son orphelinat de province pour monter à Paris avec un homme soit disant directeur de théâtre mais qui la destinait à un tout autre destin. Elle a fuit et n’a plus du tout confiance aux hommes. Marion a pris sous son aile tout un groupe de gamins.

Un compositeur la remarque et lui propose le rôle de Jeanne d’Arc dans un cabaret très renommé. Sera-t-elle à nouveau le dindon de la farce ?

Toute l’histoire tourne autour de la confiance en soi et envers les autres et de l’évolution des personnages entre méfiance et confiance. Le fond très music hall est réussi.

Marion est top. Son traitement est intelligent, tous ses actes trouvent un sens dans son passé. C’est intéressant de suivre son évolution à elle et l’évolution de ses relations avec le compositeur, avec les autres acteurs et les autres enfants. J’ai beaucoup aimé suivre Marion mais aussi le groupe d’enfants qui ont un vrai rôle et des caractères bien tranchés.

L’aspect « je monte à Paris, je me fais avoir, je me méfie » est bien traité, tout comme l’évolution des relations entre Marion et le compositeur.

J’avais une appréhension sur le fait qu’il n’y ait que deux tomes mais l’histoire marche en 2 tomes, il n’y a pas de gros raccourcis.

Les dessins sont soignés et l’histoire reste douce malgré le contexte et le point de départ très dur. On n’a pas souvent ce type d’équilibre sur un thème pareil.

Même si ce manga a été un immense coup de cœur je doit bien avouer qu'un tome supplémentaire n'aurais pas été de trop. Dans le premier tome l'auteur a prit le temps de bien mettre en place l'intrigue tandis que dans le 2ème tome j'ai trouvé que les événements s'enchaînent trop vite. Et je pense que la fin est un peu rapide.

Je reste quand même conquise par ce manga que je vous recommande et que je relirais sans problème!!!

Ce deuxième tome est génial aussi, les dessins sont toujours aussi sublimes ! Par contre je suis trop déçue qu'il n'y ait pas de suite... j'aurais trop aimé voir Marion chanter avec Esperanza... Cette histoire méritait d'être continuée... C'est trop dommage

Un second tome dans la suite du premier. Bien que j'en ai aimé la lecture, j'ai trouvé la fin un peu décevante pour ce qui arrive à Marion. La chute est moins terrible que ce qu'elle aurait pu être et l'on comprend les enjeux de l'action finale mais j'aurais aimé que cette jeune fille puisse croire en son rêve et n'ai pas besoin de se méfier de tout le monde !

Ma chronique à retrouver sur mon blog :

https://lemondeenchantdesespritsdulivre.com/2020/03/28/marion-tome-2-de-yuu-hikasa/

Il est intéressant de poursuivre les aventures de Marion. Les révélations et les désillusions trouvent leur place et le mangaka continue à mettre en place différents messages destinés aussi bien aux grands qu’aux petits.

À l’instar du premier volume, Yuu Hikasa continue à nous faire comprendre l’importance de ne pas se fier aux apparences et de suivre son premier instinct afin de s’éviter des souffrances et des déceptions. Il est affligeant de connaître les véritables intentions des membres du music-hall et le piège se refermant petit à petit sur l’héroïne.

Il est toujours plaisant le mélange historique et fictif rendant le récit crédible. Nous nous rendons compte également que deux mondes coexistaient à l’époque de la Seconde Guerre mondiale, un univers de mensonges dans lequel les music-halls cachaient des trafics de drogue et un univers de profonde tension puisque la guerre est aux portes de la ville. Il est vraiment triste de voir à quel point certaines personnes sont capables d’utiliser une crise majeure afin de produire davantage d’argent ou d’acquérir plus de pouvoir. À travers ce manga, nous découvrons une fissure profonde entre des peuples et des soldats tombant sous le joug de l’ennemi et des hommes ne pensant qu’à l’avenir de leur music-hall ou l’argent. Ce livre ne tente pas d’enjoliver mais souhaite montrer tous les comportements.

L’histoire est également une ode à l’espérance et à la confiance en soi. Yuu Hikasa nous montre qu’il ne faut pas rejeter ses envies ou ses talents malgré les trahisons ou les échecs mais s’accepter tel que l’on est et aller au bout de ses rêves afin d’éviter les regrets.

> Les personnages

Les personnages sont intéressants car chacun représente une façon d’être : l’ambition, l’avidité de l’argent et du pouvoir, la résistance, l’égoïsme, l’espérance, le courage…

À travers certains protagonistes, l’auteur tente de nous obliger à nous poser des questions sur leurs actions. Qu’aurions-nous fait à leur place ? Aurions-nous laissé l’œuvre de toute une vie entre les mains d’un trafiquant ? Ou au contraire aurions-nous tout tenté pour éviter cette catastrophe ? Yuu Hikasa veut mettre en évidence les véritables problèmes engendrés face à un manque d’honnêteté, de communication et de réflexion sur les conséquences de ses actes. De plus, le mangaka ne s'arrête pas là et souhaite nous interroger sur le sens des priorités. L’avenir du music-hall était-il si important lorsque l’on sait que des hommes, des femmes et des enfants meurent tous les jours sous les balles ou les bombardements ? Que la guerre menace la ville de Paris ? N’aurait-il été pas mieux de se battre pour la paix ? Derrière une histoire paraissant simple se cachent de nombreuses réflexions sur les mentalités humaines.

J’ai apprécié le lien entre Marion et Jeanne d’Arc. Marion est une héroïne ayant beaucoup souffert depuis sa jeune enfance. Nous sommes pris de compassion car la vie ne cesse de vouloir lui faire du mal.

> Les illustrations

Au même titre que le premier volume, les dessins sont bien maîtrisés au niveau des décors, des lieux mais aussi des vêtements. Nous reconnaissons sans difficulté les monuments fards de Paris au temps de la Seconde Guerre mondiale.

Points négatifs

> Le récit

Bien que le manga nous oblige à nous poser des questions, il n’en demeure pas moins que l’histoire manque d’approfondissement. Le mangaka possédait de la matière pour pousser davantage son récit. De plus, la fin m’a paru inachevée, des éléments restent encore flous, notamment sur le devenir de l’héroïne. Nous en apprenons un peu plus sur la protagoniste principale mais cela est léger. L’écriture d’un troisième volume aurait parfaitement clôturé cette série et répondu à plusieurs interrogations.

> Les personnages

J’aurais aimé en découvrir davantage sur le passé de Marion et sur Esperanza. À part ceci, je n’ai pas de points négatifs.

> Les illustrations

Ce n’est pas un point négatif mais à l’instar du tome 1, les personnages me semblent plus simples et moins travaillés.

Conclusion

Une suite dans la continuité du premier volume. Une série nous remettant en question sur le sens des priorités et dépeignant sans faux-semblant les mentalités humaines entre mensonge, manipulation et avidité. Tandis que la guerre est aux portes de la ville, l’espérance tente de faire sa place dans un futur incertain. Un final intéressant mais manquant d’approfondissement.

Marion continue à se donner à fond dans sont en entraînement dans le rôle de Jeanne D'Arc. On découvre peut à peu le plan d'Aaron et des autres membres du music-hall, et le rêve va vite tourner aux cauchemars.

Un dernier tome que j'ai trouvé triste surtout pour Marion, Aaron et les autres sont égoïste dans leurs choix.