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Etait-il possible qu'un chien -en particulier un chien aussi déluré que le nôtre - pût montrer aux hommes les choses qui comptaient vraiment dans la vie ? Je crois que oui. Loyauté. Courage. Dévotion. Simplicité. Joie. Et les choses qui ne comptaient pas, aussi. Un chien n'avait pas besoin de belles voitures, de grandes maisons ou de vêtements griffés. Les symboles de prestige ne signifiaient rien pour lui. Un simple bâton lui suffisait. Un chien jugeait les autres non pas en fonction de leur couleur, de leurs croyances ou de leur statut social, mais simplement en fonction de ce qu'ils étaient vraiment. Un chien se moquait de savoir si vous étiez pauvre ou riche, cultivé ou illettré, intelligent ou borné. Donnez-lui votre coeur et il vous donnera le sien. C'est aussi simple que cela et pourtant, nous, humains, si sages et si sophistiqués, avons toujours eu du mal à comprendre ce qui est vraiment important.

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Marley m'a appris à vivre chaque jour intensément avec son inépuisable énergie et sa joie, à saisir l'instant et à suivre les élans de son coeur.

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Les amoureux des animaux étaient une espèce humaine particulière, généreux d'esprit, pleins d'empathie, peut-être un peu enclins au sentimentalisme et avec un coeur grand comme un ciel sans nuages.

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Les enfants étaient des indicateurs temporels impossibles à ignorer. Ils marquaient l'écoulement inexorable de l’existence et leur présence donnait un sens à ce qui aurait été autrement une infinité de minutes, d'heures, de jours, d'années.

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Un chien n'a pas besoin de belles voitures, de grandes maisons ou de vêtements griffés. Un simple bâton lui suffit. Un chien juge les autres non pas en fonction de leur couleur, de leurs croyances ou de leur statut social, mais simplement en fonction de ce qu'ils sont vraiment. Un chien se moque de savoir si vous êtes pauvre ou riche, cultivé ou illettré, intelligent ou borné. Donnez-lui votre coeur et il vous donnera le sien.

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Nous avions tout ce dont nous pouvions rêver. Un incroyable chien. Une petite maison au bord de l'eau. Et bien sûr, nous étions tous les deux.

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L'extrait 3 "Marley, un vrai chenapan"

Au fil des jours, Marley commence a révéler son caractère...et ses manies.

"Certains objets étaient suffisamment petits pour être dissimulés, ce qui le réjouissait particulièrement - il avait l'impression d'avoir emporté quelque trésor. Marley aurait pourtant fait un très mauvais joueur de pocker. Quand il avait planqué quelque chose, il ne pouvait masquer son forfait. Il avait des moments de calme, mais pouvait aussi exploser dans une sorte de frénésie, comme si un aiguillon invisible l'avait piqué au vif. Son corps ondulait, sa tête dodelinait et son être entier entrait dans une sorte de danse aérienne. Nous l'appelions de Marley Mambo.

-Bien, qu'est-ce que tu as pris cette fois ? lui demandai-je quand je remarquai qu'à mon approche il tentait de s'esquiver, s'éloignant en ondulant des hanches et en agitant la queue avec les yeux brillants d'un enfant pris la dans le sac.

Quand je parvenais finalement à le bloquer dans un coin et que je lui faisait ouvrir les mâchoires, je n'étais jamais déçu. Il réussissait toujours à piquer un truc dans la poubelle, par-terre ou bien, quand il fût plus grand, sur la table. Serviettes en papier, Kleenex usagés, tickets de caisse, pièces de jeu d'échecs, capsules de bouteille - sa gueule était un vrai fourre-tout. Un jour, je retrouvai même ma carte de crédit plaquée contre son palais.

Les semaines passant, nous avions beaucoup de mal à nous rappeler ce qu'était la vie sans notre nouveau protégé. La routine s'installa.

……..

Après dîner, nous marchions généralement tous les trois jusqu'au bord de l'eau, puis nous flânions pendant que le bateaux traversaient l'Intercostal dans la lumière du soleil couchant.

Flâner n'était sans doute pas le terme exact. Marley flânait comme une locomotive lancée à pleine vitesse. Il se jetait en avant, tirant si fort sur sa laisse qu'il manquait s'étrangler. Nous avions beau lui enjoindre de se calmer, il s'élançait de plus belle. Il tirait tellement sur sa laisse qu'il se mettait à tousser comme un vieux fumeur. Il fouinait à droite et à gauche, examinait chaque boîte aux lettres et chaque arbuste, reniflait chaque poteau, pissait partout sans s'arrêter complètement, arrosant davantage ses pattes que la cible visée. Il nous tournait autour, enroulant la laisse autour de nos chevilles, manquant de nous faire tomber. Quand quelqu'un s'approchait avec un autre chien, Marley fonçait vers lui, excité comme une puce. Comme il ne pouvait aller plus loin, il se dressait sur ses pattes arrière et jappait joyeusement, mourrant d'envie de se faire un copain.

-Il a l'air vraiment heureux de vivre, disait le propriétaire du chien.

Sans commentaire.

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C'est le grand jour. John, en l'absence de sa femme, part seul chercher Marley.

"J'essayais de paraître détaché, mais j'étais secrètement ravi à l'idée d'avoir le chiot pour moi tout seul durant quelques jours.

Nous serions tranquilles, entre hommes. Il nous appartenait à tous les deux à égalité. Cependant, je pensais pas qu'un chien pût obéir à deux maîtres, et s'il devait y avoir une instance supérieure dans cette maison, autant que ce fût moi. Ces trois petits jour me donneraient une longueur d'avance.

Une semaine plus tard, Jenny partit pour Orlando - un voyage d'heure et demie en voiture. Le vendredi, après le boulot, je suis retourné à la ferme d'élevage pour aller chercher notre nouveau compagnon de vie. Quand Lori amena mon nouveau chien devant la maison, je faillis manquer d'air. Le fragile petit chiot que nous avions choisi trois semaines auparavant avait doublé de volume. Il bringuebala jusqu'à moi et se jeta sur mes chevilles, s'empêtrant dans mes pieds avant de rouler sur le dos, les pattes en l'air, ce que je pris pour un signe de soumission. Lori dut s'apercevoir de mon trouble.

- C'est un grand garçon n'est-ce pas ? dit-elle affectueusement. Vous devriez le voir bousculer les autres chiots !

Je me penchai, grattai son ventre et déclarai :

- Prêt à partir Marley ?

C'était la première fois que j'utilisais son nom pour de vrai et cela sonnait bien.

Dans la voiture, je lui avait aménagé un coin douillet à l'aide de vielles serviettes de plage que j'avais disposées sur le siège passager. Je l'installai confortablement dessus. Mais à peine avais-je quitté l'allée de la ferme qu'il commença à ce tortiller et à gigoter dans les sens, repoussant les serviettes. Il rampait vers moi en gémissant. Marley venait de ce mettre dans une de ces situations inextricables qui jalonneraient le cours de sa vie.

Ainsi, il se retrouvait avec les pattes de derrière accrochées au siège passager, les pattes de devant campées sur le frein à main. Ses petites pattes s'agitaient dans tous les sens, sans résultat. Il se trémoussait, se contorsionnait, se lamentait en vain.

On eût dit un cargo échoué sur un banc de sable.

Je l'attrapai par la peau du dos, mais cela ne fit que l'exciter davantage et il se trémoussa de plus belle. Ses pattes arrière cherchaient désespérément à prendre appui sur le tapis entre les deux sièges. Progressivement, il commença à se hisser sur ses pattes arrière et à progresser dans ma direction, levant son derrière encore et encore...

Jusqu'à ce que la loi de la gravité le rappelât à l'ordre. Il tomba la tête la première sur mes pieds, roula sur le dos, puis se remit sur ses pattes à la vitesse de l'éclair. De là, il n'eut plus qu'à sauter sur mes genoux.

Bon sang ! Comme il était content ! Il était tellement joyeux qu'il enfonça sa tête dans mon ventre et se mit à mâchouiller allègrement les boutons de ma chemise, sa queue battant le volant comme un métronome.

Je découvris rapidement que je pouvais modifier le tempo de des battements par un simple contact. Quand j'avais les mains sur le volant, sa queue donnait trois coups rapides. Tap. Tap. Tap.

Il me suffisait de poser un doigt sur le haut de sa tête pour que le rythme passât de la valse à la bossa nova. Tap-tap-tap-tap-tap-tap !Et quand je couvrais sa tête de ma paume et que je commençais à masser son crâne, le rythme évoquait celui d'une mitraillette, d'une samba très rapide. Taptaptaptaptaptaptaptap !

- Ouah ! Tu as le rythme dans la peau ! Tu es le digne héritier de Bob Marley !"

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La portée était composée de cinq femelles – dont quatre étaient déjà réservées – et de quatre mâles. Lori demandait quatre cents dollars pour la dernière femelle et trois cents soixante-quinze dollars pour les mâles. L’un d’entre eux semblait particulièrement épris de nous. C’était le plus intrépide. Il sautait sur nos genoux, faisait des cabrioles et se démenait pour nous lécher le visage. Il mâchouillait nos doigts avec des petites dents pointues et décrivait des cercles autour de nous d’une démarche pataude, due à ses énormes pattes disproportionnées.

- Celui-là, vous pouvez l’avoir pour trois cents cinquante, dit la propriétaire.

Je devais bien admettre qu’il était drôlement mignon. Et fringant, aussi. Avant que je puisse comprendre ce qu’il était en train de faire, le petit chenapan avait déjà grignoté une partie de mon bracelet-montre.

- Nous devons faire le test de la peur, suggérai-je.

Assise au milieu de la bande de chiots, Jenny me lança ce regard qu’elle réservait aux comportements étranges de la famille Grogan.

- Sérieusement, insistai-je. Ca marche.

Je me levai, je tournai le dos aux chiots, puis je me retournai sans crier gare en faisant un brusque pas en avant. J’envoyai mon pied en l’air et je criai : « Hé ! ». Pas un chiot ne parut concerné par les gesticulations d’un étranger. Mais l’un deux s’avança, prêt à affronter l’ennemi. C’était le chenapan. Il se rua sur mes pieds et s’attaqua à mes lacets comme s’ils étaient de dangereux assaillants.

- Je crois que c’est le destin, dit Jenny

- Tu crois ? demandai-je en le soulevant d’une main à la hauteur de mon visage pour étudier sa petite bouille.

Il me regarda de ses yeux bruns attendrissants et se mit à me mordiller le nez. Je le confiai à Jenny et il recommença son manège.

- Apparemment, il nous aime bien, déclarai-je.

Voilà comment l’affaire fut conclue. Nous fîmes à Lori un chèque de trois cents cinquante dollars et elle nous dit qu’on pourrait venir chercher le chiot dans trois semaines….

En arrivant à la voiture, nous entendîmes un bruit bizarre venant des bois alentour. Quelque chose bougeait dans les branchages et respirait bruyamment. On avait l’impression d’être dans un film d’horreur. La chose venait vers nous. Nous tremblions, scrutant l’obscurité. Le bruit s’amplifiait et se rapprochait. Tout à coup, la chose jaillit des buissons et s’élança dans notre direction – c’était un gros labrador jaune. Un très gros labrador jaune. Il passa devant nous à toute vitesse sans s’arrêter et apparemment sans même nous remarquer. C’était un grand labrador retriever. Mais il ne ressemblait en rien à la douce Lily. Celui-ci avait le poil trempé, les pattes crottées de boue, la langue pendante et la gueule pleine de bave. Dans la fraction de seconde où je l’aperçus, je captai dans son regard une étrange lueur, presque ironique. Un peu comme si cet animal venait de croiser un revenant et que cela le mettait en joie.

-Je pense, dis-je, soudain pris d’un mauvais pressentiment, que nous venons de rencontrer le papa. »

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Tu sais , tous ces trucs que nous te disions tout le temps , murmurais je . Combien tu étais pénible ?

N'en crois pas un mot , Marley .

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