Un artisan solitaire, pâle et voûté, qui était capable, avec ses yeux clairs comme le verre, de confectionner des larmes de cristal.
Les gens allaient chez lui et lui demandaient d’être capable de pleurer, d’éprouver une once de sentiments, par ce que ce sont dans les larmes que se cachent l’amour et la compassion.
Elles sont l’extension la plus intime de l’âme,
Ce qui , plus que la joie ou le bonheur, nous fait sentir humains.
Et l’artisan les contentait : il enfilait ses larmes dans leurs yeux, avec tout ce qu’elles recelaient, et les gens se mettaient à pleurer : de rage , de désespoir, de douleur et d’angoisse.
C’étaient des passions déchirantes , des illusions et des larmes, tellement de larmes.
L’artisan contaminait un monde pur, il le teintait des sentiments les plus intimes et les plus éprouvants.

Mon présent et mon futur penchés sur le même livre.
Pourquoi va-t-on vers des livres comme on va vers des gens ?
Pourquoi sommes-nous attirés par des couvertures comme nous le somme par un regards, une voix qui nous paraît familière, déjà entendue, une voix qui nous détourne de notre chemin , nous fait lever les yeux, attire notre attention et va peu-être changer le cours de notre existence?

Le Vicaire…. De longues mains blanches aux veines comme des serpents, un visage en lame de couteau qui hantait encore les nuits du jeune inspecteur, avec un crâne luisant, ses yeux vicieux, profondément enfoncés, dans leurs orbites. C’était pour mettre fin aux agissements de ce démon en soutane que Valentin avait embrassé une carrière de policier.

Le Testament des abeilles.
Un thriller époustouflant.
Angoissant jusqu’au final a découvrir.
Une pépite.
Cette sombre prédiction a-t-elle un lien avec la vague de morts étranges qui terrorise Paris ? Tueries imprévisibles, décès inexplicables, dans tous les cas, une terrible certitude : seize enfants parmi les victimes.
Les seules pistes qui s'offrent aux enquêteurs , sont le dessin d'une fleur de lotus et les écrits hallucinés d'un inconnu qui prétend s'exprimer au nom des abeilles.

Lise est une jeune fille de dix sept ans, dépressive et surtout tourmentée par ses problèmes familiaux qui vit en Caroline du Nord dans la petite ville de Mary Port. Lorsqu’elle rencontre David, elle le trouve mystérieux et se surprend à être attirée par lui. S’ensuit le jeu du chat et de la souris. Mais elle ne se doute pas un instant de la véritable nature de ce garçon. Un ange de la mort ne doit pas aimer les âmes qu’il doit emporter loin du monde des vivants. Pourtant cet amour va prendre naissance dès les premiers regards échangés. Au fil des mois la vérité va finir par éclater. Lise va découvrir la véritable histoire de cet homme âgé malgré les apparences de quatre vingt cinq ans, un G.I mort en combattant durant la seconde guerre mondiale.

"A force de me prendre la tête avec ce que je devrais faire ou ne pas faire...
J’ai fini par en oublier le plus important.
Assurer son bonheur à tout prix .
Et cette unique et dernière promesse à laquelle elle tenait tant...
- Pourquoi n’ai-je pas compris plus tôt ?"

-Niji
Depuis cette agression...
Je deviens parano.
Je ne voulais pas changer et pourtant...
Je me transforme en rose...
À la fois fragile et prête à blesser dès qu’on touche mes épines.

-Kyûtarô
Avec sa peau si blanche...
Ses manières élégantes...
Et ses longs cheveux soyeux...
Elle avait l’air d’une princesse.

Léa est une jeune femme malade et solitaire, ayant pour seule proche sa mère, jusqu'au jour ou un mystérieux inconnu vint frapper à sa porte. Elle découvre alors un nouveau monde, peuplé de vampires. Petit à petit, avec frayeur et détermination, elle comprend qui elle est vraiment et quelle est sa déstinée....

PRESTON & CHILD AU SOMMET DE LEUR ART.
Des landes écossaises aux bayous de Louisiane, en passant par New York, l'enquête la plus personnelle qu'ait eu à mener l'inspecteur Pendergast, du FBI...confronté aux ombres du passé de sa femme.

Au terme d’une lutte acharnée, Esterhazy laisse Pendergast pour mort… après lui avoir révélé que sa soeur Hélène – la femme de Pendergast – n’est pas décédée dix ans plus tôt dans un accident de chasse en Afrique ! Elle vit toujours… Judson avoue avoir simulé la mort d’Hélène pour la protéger d’une mystérieuse organisation qui la traque…

Nul au village n'ignore que l'automne est proche. La lumière et les feuilles se font rousses, aux pâturages les troupeaux attendent de regagner les étables. Dès la fin du mois d'octobre on rentre boeufs, moutons et porcs, on calfeutre portes et fenêtres, on amoncelle le bois dans les bûchers, on compte et recompte les tonneaux de viande salée, de lard, les sacs de pois et de haricots secs. L'hiver s'impose vite en Gévaudan avec ses vents aigres, son froid mordant, ses nuages lourds annonciateurs de neige, le hurlement des loups qui se regroupent.
Pour confectionner les balles des fusils de chasse, les hommes fondent du plomb et enferment la poudre dans des carrés de papier. Les enfants cueillent des baies, des simples, des herbes curatives qui sécheront au coin de l'âtre, les femmes sarclent choux et raves dans les potagers. Pendant cinq mois il faudra vivre en autarcie, même quand la nécessité forcera quelques téméraires à s'aventurer sur les layons forestiers, les sentiers traversant les landes où le silence glace le sang. Le plus grand péril n'est pas les loups, on est en leur compagnie depuis la nuit des temps, on sait quand la faim les pousse à rôder près des villages ; on n'ignore pas non plus qu'un bâton, un chien de berger les font fuir. En cette fin du XVIIIe siècle, chassés, traqués, ils ne constituent plus comme autrefois de bandes imposantes. Dans les pâturages, les loups n'en veulent pas aux bergères mais à leurs moutons, leurs gorets, leurs veaux, dont ils détectent la présence à plus d'une lieue alentour. Non, ce que craignent les paysans, c'est le Diable, les esprits mauvais, les hôtes des ténèbres.
Même au coeur de l'hiver, les habitants de La Besseyre-Saint-Mary et des environs se glissent dans l'antre du père Chastel pour acheter ses amulettes protectrices, les malades pour en obtenir des herbes curatives, les estropiés pour qu'il remette en place une épaule ou un genou démis, pose une attelle sur un membre brisé. On le respecte, il fait peur aussi. Parce qu'il cause peu, ne demande jamais de service à personne, on l'appelle le Masque. Ses deux fils lui ressemblent. Depuis la mort de leur mère, le cadet, Antoine, devenu garde forestier, se fait de plus en plus sauvage. Au cabaret il avale sans dire mot un gobelet ou deux d'eau-de-vie ; sa barbe, ses cheveux hirsutes tiennent les autres à distance. L'aîné, Pierre, cultive les terres du père. Plus civil, il bavarde parfois avec les garçons de son âge. On le voit même échanger quelques mots avec des filles. Ni sorcier comme Jean ni farouche comme Antoine, il est cependant différent. Son regard, le ton de sa voix peut-être, l'impression qu'il donne de garder des secrets.

Poésie:
"Plus d'un mois... Je le sais.
Mais je ne me défais pas de toi ,
Plus d'un ange, je le sais,
M'a croisée sans que je dise quoi que ce soit...
Tous les protecteurs du monde,
Pourraient me serrer dans leurs bras,
Essayer que ma tristesse s’effondre ...
Tous les anges, oui ,sauf toi...
Mais moi, c'est toi que je veux,
Tes mots ta douceur, tes yeux,
Des messages jusqu'à pas d'heure,
Et un espoir de bonheur,
Une main tendue, un simple sourire,
Juste un espoir d'avenir..."

Elle avait emporté le livre dans son lit et avait sacrifié l’une des précieuses chandelles de sa mère à la lecture d’un poème au sujet d’un amour romantique qui trouvait son accomplissement la veille de la Sainte -Agnès.
Elle en connaissait encore par cœur ses vers préférés, et elle se mit à réciter tout bas leur musique onirique à la nuit :
_____ « Elle lui avait dit comment,la veille de la Sainte -Agnès,
Les jeunes vierges pouvaient avoir des visions exquises
Et recevoir la douce adoration de leurs amoureux
Vers l’heure de miel du mitan de la nuit,
Si elles savaient accomplir les rites propices !
Sans souper, elles devaient reposer leur beauté,
La face tournée vers le ciel, tels des lys purs ;
Sans regarder en arrière , ni ailleurs, mais requérant
Du ciel, les yeux levés, tout ce que désirait . »
Lizzie sourit et glissa une main dans sa poche.
La fleur s’y trouvait toujours, fanée mais entière.
Jetant un coup d’oeil à la ronde pour s’assurer que personne ne la regardait, elle la jeta à la Tamise et articula silencieusement les paroles de la ritournelle :
______ « Douce Agnès, belle Agnès,
Reviens-donc ici ;
Montre-moi,
Agnès jolie,
Mon futur mari ! »
La fleur se posa sur l’eau
Et disparut rapidement sous la surface.
Sa prière avait commencé comme un jeu, dans un moment de sotte rêvasserie.

Murmures 245
L'amour c'est quand une personne connaît tes blessures et reste pour les cicatriser.

Je vais tomber...
Elle vient tout près de moi.
Je m’agrippe à sa robe.
Je reprends ma respiration.

-C’est l’émotion, peut-être ? Me dit-elle.
Oui c’est l’âme de Ludo qui s’est faufilé jusqu’à moi.
Mais cela, je ne peux le dire.
Je n’ai pas de mots.
Les larmes montent,
Je pleure,
Je suis gêné de pleurer, j’ai honte.
Mais elle ne dit rien.
Elle sourit, elle dit, doucement :
c’est le chant ...
Il permet de s’en aller si loin, dans ce pays, où tu iras, un jour, auprès de cette rivière.
L’âme de Ludo coule en cette rivière...

Après le décès de sa mère, il était allé crier sa colère et sa peine au milieu des bois.
Puis il avait longuement enlacé son chêne, pleuré toutes les larmes de son corps et s’était senti un peu consolé.

Il se rappelle aussi que parfois, après une dispute, une déception amoureuse, ou lorsqu’il se sentait mal dans sa peau , il aimait chercher refuge auprès des arbres.
Il retrouvait souvent la paix de l’âme.

Rien ne m'avait préparé au choc que je ressens en remarquant un détail qui m'avait jusqu'alors échappé.
Une onde glacée descend le long de ma colonne vertébrale.
Un homme est en train de s'éloigner dans un coin gauche de la photo.
Un homme au visage sombre et contrarié qui avance comme à regret.
Et cet homme, c'est moi...
Impossible de me tromper.
Je suis boulversé.
Je détiens la preuve irréfutable que le voyage dans le temps est bel et bien possible.

Les paumes de vos mains à plat contre ma peau étaient chaleureuses et ouvertes pour m'exprimer que je ne risquais rien.
Elles se sont inscrites sur la courbe de mon cou comme si elles étaient attendues et que leur place étaient là.
Vous avez immobilisé votre corps entier et m'avez entraînée à fixer ma respiration sur la vôtre.
Nous ne pouvions respirer à contre-temps, votre souffle me demandait d'inspirer avec vous, que je sois avec vous.
Et dans ce duo d'exhalations , soudain je n'ai plus été seule et mes yeux on laissé couler des larmes.
Ce n'était ni du chagrin, ni même une émotion, je libérais simplement de la vie.
Je me remettais en marche.
Vous êtes parti tel un fantôme sans que j'aie eu le temps de vous rendre même un sourire.

Sur le chemin une larme splendide
Est tombée du calice de la fleur de la passion.
Elle vient, ma colombe, ma bien-aimée ;
Elle vient, ma vie, mon destin.
La rose rouge crie :
" Elle s'approche, elle s'approche."
Et là, la rose blanche pleure :"Il est tard."
Le pied -d'alouette écoute :
"Je l'entends, je l'entends."
Et le lys murmure : "J'attends."

Alfred Lord Tennyson

Naho sentit alors un regard sur elle et, en jetant un œil de biais, elle s’aperçut que Kakeru la fixait.
"Hein?"
Ses prunelles étaient noires et pures.
Elle étaient si belles que Naho se sentit gênée et détourna le regard.
Quels beaux yeux...
Il n’a pas seulement l’air gentil,on dirait qu’il et différent des autres...
Quelque chose de...profond ?
Comme si son cœur renfermait un sentiment enfoui...

Chapitre 1 - Deuxième été

"-Si j’avais su...
Je ne lui aurais jamais dit que je l’aimais...
Seulement, j’ignorais tout de son état et de ses sentiments..."

"Une fois quand j’étais petit, j’ai vu plusieurs soucoupes volantes.
Elles étaient énormes, brillantes et d’une beauté inhumaine.
Et puis soudain tout est devenu blanc.
C’est la dernière chose dont je me rappelle."

Elle avait l’air si triste vulnérable l’autre jour.
Mais une fois guérie, elle est redevenue désinvolte.

- Enfin je crois pas qu’elle m’ait caché une nouvelle attaque depuis.
- C’est triste de voir une fille pleurer.
- J’étais gêné.
- Heureusement elle est redevenue comme avant.
- Elle est vraiment forte.

(Message de sa mère)

"Kei...
Tu vas bien ...
Tu es où, là ?
À quoi tu joues ?
D’un coup, tu disparais sans prévenir.
Et tu réponds plus à mes appels
Hé Akira est avec toi ?
Elle va bien ?
Mais partir du jour au lendemain, sans rien dire ?
C’est absurde et tu le sais !
Je ne sais pas du tout à quoi tu penses...
Tu devrais avoir honte !
Mais tu n’as pas à impliquer ta petite sœur là-dedans !
Elle n’a plus de temps à perdre à s’occuper de toi !
Il faut...
BIP.....BIP....."

Yûki
"C’est seulement pour nous empêcher de nous entre-tuer que nos sentiments sont communes..."