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Extrait ajouté par Underworld 2020-10-16T13:52:09+02:00

** Extrait offert par Miranda Lee **

1.

Sydney, un an et trois mois plus tard

Debout devant la fenêtre de son bureau, Scott regardait dehors sans rien voir. De toute façon, la vue n’était pas fantastique, car l’immeuble hébergeant le siège de McAllister Mines était situé dans le sud du quartier d’affaires de Sydney, à l’opposé de celui du port, bien plus pittoresque. De ce côté-ci, il n’y avait rien à voir, en fait. Pas d’opéra scintillant. Ni de parcs ou jardins. Seulement des rues embouteillées et bordées de gratte-ciel à l’architecture quelconque.

Mais ce lundi matin là, même le panorama le plus grandiose n’aurait pu apaiser le chaos qui régnait en lui. Rien n’aurait pu le sortir des ténèbres qui s’étaient abattues sur lui. Jamais sa vie n’avait été aussi ébranlée. À la mort de son père, Scott avait été chamboulé. Mais la mort était plus facile à gérer que la trahison, comme il en faisait maintenant l’expérience. Il n’arrivait toujours pas à croire que Sarah ait pu lui faire cela, bon sang ! Un an à peine après l’avoir épousé ! La veille, ça avait été leur premier anniversaire de mariage. Il avait beau nourrir une bonne dose de méfiance vis-à-vis du sexe opposé, il avait été séduit par Sarah parce qu’elle était différente de toutes les autres femmes qu’il avait connues avant elle. Totalement différente. Unique. Par conséquent, qu’elle ait pu s’abaisser à le tromper lui paraissait… inconcevable.

Le MMS était arrivé sur son mobile professionnel le vendredi après-midi, un peu après son rendez-vous avec un milliardaire venu de Singapour et séjournant sur la Gold Coast. Milliardaire qui, espérait Scott, l’aiderait à régler ses problèmes de trésorerie actuels. Par chance, il était seul quand il avait découvert le MMS ! Parce que, sur le coup, il avait reçu un sacré choc. Suivi d’une incrédulité totale. Puis, peu à peu, il avait bien été forcé de reconnaître l’évidence. Il n’y avait aucune ambiguïté, sur ces photos d’une précision sidérante et comportant l’heure et la date auxquelles elles avaient été prises. Au moment du déjeuner, ce même vendredi.

Et puis, il y avait le message.

Ai pensé que vous aimeriez savoir ce que fait votre femme quand vous n’êtes pas là.

Signé : « Un ami ». Pas vraiment, songea Scott en serrant la mâchoire. Plutôt un rival en affaires, ou un collègue jaloux de Sarah, par exemple. Ce qui ne signifiait pas pour autant qu’elle était innocente. « Il n’y a pas de fumée sans feu », disait son défunt père. Aussi Scott avait-il admis rapidement que sa femme entretenait bel et bien une liaison avec le salaud très élégant, et très beau, qui figurait avec elle sur ces fichues photos.

Jamais Scott ne se serait cru capable d’être submergé par une jalousie aussi féroce — et une fureur presque incontrôlable. À tel point qu’il avait tout laissé en plan, confiant à Cleo, son assistante, le soin de terminer les négociations à sa place, au prétexte que Sarah était tombée malade et le réclamait. Puis il avait pris le premier avion pour Sydney, résolu à demander des comptes à son épouse adultère.

Ce qu’il n’avait pas fait tout de suite, néanmoins.

Une vague de culpabilité, ou peut-être plutôt de honte, monta en lui au souvenir de la façon dont il s’était comporté.

Il avait eu l’intention de s’expliquer avec elle dès son arrivée, nourrissant encore le vain espoir qu’il puisse s’agir d’un malentendu. Mais, lorsqu’il était rentré ce soir-là, Sarah s’était littéralement jetée à son cou, folle de joie qu’il soit revenu plus tôt que prévu. Ses baisers avaient eu un goût de passion presque sauvage alors que, jusque-là, elle n’avait jamais manifesté une telle fougue ni fait preuve d’autant d’audace. D’habitude, elle le laissait toujours faire le premier pas et prendre la direction des opérations. Mais ce soir-là, elle l’avait excité délibérément, le caressant et l’embrassant sans aucune pudeur. Quant à lui, il en avait profité sans scrupules.

Et pourtant, après qu’elle se fut endormie, épuisée par leurs ébats, c’était lui qui s’était senti coupable. Absurde ! C’était elle la coupable, l’infidèle. Pas lui. Il le savait, maintenant.

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Extrait ajouté par Underworld 2020-10-16T13:51:50+02:00

** Extrait offert par Miranda Lee **

Prologue

Heureusement que c’était vendredi ! songea Sarah. Plus que quelques heures à se tourner les pouces. Elle n’était pas devenue avocate pour passer ses journées à remplir des formulaires ou à demander à des gens d’apposer leur signature à l’endroit indiqué. N’importe qui aurait pu le faire à sa place. Sans avoir fait quatre années d’études de droit.

Dès qu’elle s’était vu proposer un poste au sein du prestigieux cabinet Goldstein & Evans, Sarah s’était imaginée défendant les causes perdues devant le juge. Au lieu de cela, depuis sept semaines qu’elle avait intégré l’entreprise, elle n’avait encore jamais mis les pieds au tribunal. Après une semaine au Transfert de propriétés, deux au Fiduciaire et Patrimoine, puis les deux suivantes aux Affaires familiales — ce qui était loin d’être son domaine de prédilection —, elle avait atterri dans ce bureau où elle s’ennuyait à mourir depuis quinze jours.

Quand rejoindrait-elle enfin les Affaires pénales et civiles ? C’était bien plus dans ses cordes. Sarah se sentait notamment très attirée par le département d’assistance juridique gratuite destinée à ceux qui n’avaient pas les moyens de faire appel à un avocat.

En attendant, elle devait se contenter de s’occuper, histoire de passer le temps… Aussi effectuait-elle des recherches sur un client qui allait venir signer un contrat à 15 heures. Il s’agissait de la vente d’une mine de diamants, rien que cela !

Le dénommé Scott McAllister, apparemment très connu, comptait parmi les plus jeunes magnats australiens de l’extraction minière, et ses intérêts étaient concentrés dans les gisements de fer, d’or et de charbon, ainsi que de nickel et d’aluminium. D’après les informations qu’elle avait glanées sur Internet, il avait fait ses débuts dix ans plus tôt quand, après la mort de son père, il avait découvert que deux des achats a priori sans valeur effectués par ce dernier recélaient des trésors insoupçonnés. L’un possédait des gisements de fer pris au départ pour de vulgaires roches ; l’autre regorgeait de lignite.

La chance avait manifestement joué un grand rôle dans l’ascension de Scott McAllister. Mais, d’après Bob — l’avocat dont Sarah était censée être l’assistante —, le magnat avait réussi surtout grâce à son flair, doublé d’un sens aigu des affaires. Il avait le chic pour acheter des cailloux qu’il transformait en diamants, en quelque sorte, avait conclu Bob d’un ton admiratif.

Sur un autre site, Sarah tomba sur une photo récente de McAllister. Le cliché ayant été pris sur le terrain, tout le monde portait gilet et casque de sécurité jaune. Et, comme McAllister avait en outre chaussé des lunettes noires, impossible de savoir à quoi il ressemblait vraiment. Tout juste remarquait-on qu’il était grand et athlétique, avec un nez fort et droit, et un pli creusant son haut front qui lui donnait un air pensif. La façon dont il serrait les lèvres dénotait une détermination à toute épreuve. McAllister était par ailleurs célibataire, apprit-elle en terminant l’article.

Au même instant, le téléphone se mit à sonner sur le bureau de Bob, qui souleva le combiné en marmonnant un juron. Quand il le reposa trente secondes plus tard, il semblait contrarié.

— Excusez-moi, dit-il en se tournant vers Sarah, mais McAllister est en avance et les autres ne sont pas encore arrivés. Et moi, je n’ai pas fini de lire ce fichu contrat ! Alors, vous voulez bien me rendre un service et aller l’accueillir ? Emmenez-le dans la salle de conférences et apportez-lui un café, ou un verre de ce qu’il voudra ! Vous êtes très douée pour ce genre de choses.

Certes. Depuis qu’elle « travaillait » pour Bob, sa tâche se résumait à aller lui chercher du café… Mais sa mère lui ayant appris à se conduire en hôtesse raffinée, Sarah se contenta de sourire en répondant qu’elle s’occuperait avec plaisir de M. McAllister.

— Vous êtes une chic fille, fit Bob en lui rendant son sourire.

Comme il avait dépassé la soixantaine, elle ne s’en offusqua pas. Même si, à bientôt vingt-six ans, elle n’était plus vraiment une fille.

Se levant de sa chaise, Sarah sortit du bureau et se dirigea vers le hall d’accueil. Au fond, elle était ravie d’avoir quelque chose à faire. Et, franchement, elle était curieuse de voir à quoi ressemblait McAllister en chair et en os.

Quand elle l’aperçut, installé sur l’un des deux sofas en cuir noir, seul, elle s’immobilisa et en profita pour le détailler. Vêtu d’un costume gris anthracite, d’une chemise blanche agrémentée d’une banale cravate bleu marine, il était calé contre le dossier, les bras posés de chaque côté sur le dossier du sofa, la cheville droite en appui sur le genou gauche. Ses chaussures étaient cirées, remarqua Sarah, mais usées. Manifestement, M. McAllister n’était pas porté sur la mode… Peut-être se considérait-il comme au-dessus de ce genre de préoccupations…

Cette fois, il ne portait pas de lunettes noires, mais il avait les yeux fermés. Ce qui permit à Sarah de poursuivre son examen. Cheveux brun foncé coupés court, grande bouche à la lèvre supérieure mince, un tantinet cruelle. Lèvre inférieure plus pleine, sans adoucir pour autant les traits durs et virils.

Avant même qu’il n’ouvre les yeux, Sarah reconnut que, même si Scott McAllister n’était pas beau au sens traditionnel du terme, elle lui trouvait un charme puissant. Étrange, vu qu’elle n’avait jamais été attirée par le type macho. Ce genre d’individu était trop intimidant physiquement. Elle préférait de loin les hommes à la beauté élégante et raffinée, et possédant plus de cervelle que de muscles.

S’avançant dans le hall, elle s’arrêta à un mètre de lui et s’éclaircit la gorge.

— Monsieur McAllister ?

Mon Dieu, elle détestait que sa voix monte ainsi dans les aigus…

Les paupières se soulevèrent et Sarah vit enfin ses yeux.

D’un gris glacier, aux cils d’une longueur surprenante. Pas durs, mais froids — et étonnamment chaleureux en même temps. Et avides. Ils la parcoururent tout entière, tandis qu’elle retenait son souffle et, à son grand dépit, se sentait rosir.

— Oui, c’est moi, dit-il enfin en dépliant son corps d’athlète.

Une fois debout, il la dominait de toute sa hauteur, alors qu’elle mesurait pourtant un mètre soixante-treize. Et qu’elle portait en outre des talons ! Pas très hauts, mais quand même…

La bouche soudain sèche, Sarah inclina légèrement la tête en arrière et le contempla d’un air détaché et professionnel. Du moins, l’espérait-elle…

Elle lui sourit.

— Les propriétaires actuels de la mine n’étant pas encore là… M. Katon m’a chargée de m’occuper de vous en attendant leur arrivée.

Scott McAllister ne lui rendit pas son sourire. Il se contenta de la dévisager en silence, le regard brûlant.

En réaction, Sarah sentit une chaleur incontrôlable naître au plus profond de son intimité, se répandre dans tout son corps…

— Si vous voulez bien me suivre, suggéra-t-elle poliment.

Cette fois, un lent sourire se dessina sur la grande bouche virile, d’une sensualité inouïe.

— Je vous suivrais jusqu’en enfer, ma belle.

Sarah entrouvrit les lèvres, les referma.

La seule chose qu’elle aurait pu dire, c’était qu’elle ressentait exactement la même chose.

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