Commentaires de livres faits par marylinestan
Extraits de livres par marylinestan
Commentaires de livres appréciés par marylinestan
Extraits de livres appréciés par marylinestan
Elle répond dans un souffle.
-Le journaliste est un produit spontané. Etes-vous un être électrique ?
Elle n’a rien de commun avec la foudre, même si sa franchise lui joue des tours. Il enchaîne.
-Si l’on naît poète, on naît aussi journaliste.
-Ça se voit tant que ça, alors ?
La logeuse acquiesça.
-C’est le look qui te trahit. Ne perds pas de temps, mords le lotus à pleines dents.
-Pardon ? Je ne vois, pas bien…
-Tennyson. Tu sais ? « Manger le lotus jour après jour./Regarder les ondulations sur le plage,/ Et les tendres courbes de l’écume crémeuse,/ Soumettre nos cœurs et nos esprits tout entiers à l’influence de… » et cetera. Bref, tu me comprends.
-Euh…est-ce que les meubles sont compris ?
-Ne change pas de sujet quand je cite Tennyson.
-Si j’ai bien compris, je ferai un peu de tout ?
Elle rit nerveusement.
-Le salaire est bon. Six cent cinquante par mois. Et ici, on est assez détendus…puisqu’on est à San Francisco.
Il dévorait Mary Ann des yeux. Il se mit à mordiller l’articulation de son index.
-L’ambiance…informelle ne me dérange pas, dit Mary Ann.
-Vous aimez Las Vegas ?
-Pardon, monsieur ?
-Earl.
-Quoi ?
-Earl. C’est mon nom. Informel, souvenez-vous.
Il sourit et s’essuya le front. Il transpirait abondamment.
-Je vous demandais si vous aimiez Las Vegas. On y va souvent. Las Vegas, Sacramento, Los Angeles, Hawaï. Des tas d’avantages en nature.
-Cela me semble…très bien.
Il lui adressa un clin d’œil.
-Si vous n’êtes pas trop… comment dirais-je…collet monté.
-Ah.
-Ah, quoi ?
-Je suis assez collet monté, monsieur Creech.
Il prit un trombone sur son bureau et le tordit lentement, sans lever les yeux.
-Suivante, fit-il calmement.
-Pardon ?
-Sortez.
« My friend Patrick Kurtkowiak came to spend two weeks in New York in September 1981. But this time he came with a small budget to record four songs he had written, which he hoped to distribute in Paris. I called my friend Chris, and we had a guitarist. Chris called Gary, and we had a bassist. Then I called Giorgio, who recommended Sami, the French drummer of the Volcanos, a rock band from the Lower East Side. The band was now complete with Patrick as the singer. I named our new group the French Fries. » The songs can be listened on Patrick Kurtkowiak’s site : https://www.patrickkurtkowiak.com
" I warned him. I told him, I have no doubt that you’ll get there. I warned him. I was four or five years older than him. Not that much, you know. »
- La politique ? Quelle curieuse idée ! Je ne sais pas mentir à longueur de journée et je détiens un grand défaut : je suis sincère !
- Non ! Comme le putois, ma puanteur me préserve ! Nul ne viendra m’enlacer… Et puis à part l’Etat, personne n’a volé un pauvre !
- Injectez-lui 150 mg de fluphénazine…Le volume max.
- Mais, cela pourrait être dangereux ! Je trouve ce dosage très risqué !
- Voilà le prix de la tranquillité ! De plus, nous expérimentons depuis peu ce nouveau médicament…Nous devons faire progresser la science !
- Le psychopathe 124 a noyé de seaux d’eau tous les malades de sa chambre commune…Il voulait les épargner des flammes qu’il voyait gigantesques !
- Louable intention ! Mais il ne faudrait pas qu’il les sauve tous les soirs ! Pratiquez-lui trois électrochocs par semaine en augmentant l’intensité à chaque séance ! Est-ce tout ?
- Non ! Vous avez rendez-vous avec Josélin Andrieu, notre plus ancien pensionnaire, pour établir son bulletin de sortie…
- Ah oui ! J’allais oublier…Faites-le entrer…Madame Gildat vous arrive-t-il de sourire de temps à autre ?
- Avec ma famille, mes amis, jamais ici ! Et surtout pas pour que la science avance !
- Cela dépendra de votre attitude. Vous trouverez un tas de gens qui vous imposeront ce qu’ils croient bon pour vous. Ne les écoutez jamais ! Allez là où vous le décidez, gardez précieusement votre âme d’enfant ! Mon poème s’intitule : le combat. Que ce combat soit toujours le vôtre ! Luttez tant qu’il vous reste un peu de vie ! Dites à vos éducateurs que vous deviendrez meilleurs qu’eux ! Qu’ils ne l’oublient jamais ! Dans toute votre existence, certains s’arrogeront le droit de vous toiser d’en haut, avec un regard plein de morgue, juste pour renier vos origines ! Quand ils vous demanderont : d’où venez-vous ? Vous répondrez : « Je viens de mon enfance ! »
Il avait en effet mieux à défendre question valeurs, l'extrême-droite perçait en France, favorisée par un Président « de gauche » jouant un drôle de jeu. Et Yann n'aimait pas les propos racistes y fleurissant comme champignons après la pluie. Non pas qu'il fût dupe des dangers d'une immigration incontrôlée mais il acceptait mal le fascisme larvé pointant le bout de son nez.
– Non ! fit Ragna en lui lançant un regard stupéfait. – Mais pourquoi ? – Comment pouvez-vous me poser une telle question ? – Pourquoi ne pouvez-vous pas nous éviter vos sarcasmes ? » interrogea Wigelm. Ragna inspira profondément. « Parce que je ne vous aime pas, parce que vous ne m’aimez pas et parce que cette idée de mariage est tellement grotesque que je ne peux même pas faire semblant de vous prendre au sérieux. » Wigelm fronça les sourcils, cherchant à comprendre ses propos : elle avait déjà remarqué qu’il avait du mal à saisir le sens des phrases trop longues.
Ce que Jeannette redoutait est en train de se passer. Il se lève, mais elle s’obstine. Elle garantit des portraits originaux dans lesquels elle mettra en lumière les conséquences des valeurs et des actes qui changent des destinées. Les histoires de vie produisent du lien avec les lecteurs et donnent du sens aux événements.