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Je me penchai à son oreille et lui susurrai le plus tendrement possible de continuer. Elle ne se fit pas prier et mon t-shirt se retrouva bientôt sur le sol. Je laissai mes doigts retrouver les agrafes de son soutien-gorge et en fis sauter les attaches. Je caressai son dos avant de réaliser qu’il me faudrait finir d’ouvrir son chemisier si je voulais arriver à mes fins. Les derniers boutons sautèrent facilement, même d’une main, le tissu s’écarta, découvrant de la lingerie gris perle. La bordure était rehaussée d’un ruban de satin du même rose que son chemisier. Je suivis son contour du bout des doigts, sentant Maryse frémir sous ces lentes caresses.
La pression monta subitement. Son chemisier valsa dans un coin, bientôt rejoint par nos soutiens-gorge. Enivrées, nos corps se serraient autant qu’il était humainement possible de le faire. Ses lèvres vinrent se plaquer dans mon cou avant de glisser vers mes épaules. Elle traçait un chemin de mille baisers, me faisant frissonner chaque fois que sa bouche s’écartait. Je dus me contorsionner, mais j’arrivai finalement à atteindre la naissance de ses seins, du bout de mes lèvres. Je sentais nos peaux tiédir un peu plus à chaque baiser. Je ne pensais à rien d’autre qu’à nos étreintes et, cette fois, plus aucune des initiatives qu’elle aurait pu prendre n’aurait pu nous stopper.
Afficher en entierElle se redressa pour atteindre ma bouche. Sa langue vint furtivement titiller mes lèvres que je consentis à desserrer. Pour m’embrasser de la sorte, elle s’était presque assise, ayant enroulé ses jambes autour de mes hanches, ses seins plaqués contre les miens. Je frissonnai. Elle le sentit et sourit visiblement très satisfaite. D’un geste brusque, par envie ou pour que je n’aie pas le temps de l’en empêcher, elle me fit pivoter pour que je me retrouve allongée à mon tour. Elle avait réussi à ne pas desserrer l’étreinte de ses jambes et me surplombait désormais. Je regardai le corps de cette femme courbée au-dessus de moi. Je repensai à la première fois où elle m’avait laissée la toucher : nous en avions parcouru du chemin depuis. Ses lèvres et ses doigts exploraient chaque millimètre de ma peau. Je frémis devant ces sensations si nouvelles pour moi. Jamais elle ne m’avait touchée de la sorte. Ses mains étaient sur mes hanches désormais et je retenais presque ma respiration. Je tendis une main vers elle, à destination de son épaule. Je voulais la rapprocher de moi, mais elle immobilisa mon poignet et souffla :
— Laisse-moi faire pour une fois.
Elle marqua une pause avant de préciser :
— S’il te plait.
— Tu n’as pas besoin de demander la permission, murmurai-je.
— Alors, laisse-toi faire.
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