Commentaires de livres faits par marzipannn
Extraits de livres par marzipannn
Commentaires de livres appréciés par marzipannn
Extraits de livres appréciés par marzipannn
Passons de l'autre côté
Passons de l'autre côté
L'autre côté de nous-mêmes
L'autre côté de nous-mêmes
Passons de l'autre côté
Passons tout simplement passons
Passons le temps passons traversons
Passants passantes passagers passagères
Passons et traversons
Passons cette seconde et passons la suivante
Passons de vie à mort passons de mort à vie
Passons dépassons dépassons-nous
Dépassagers dépassagères
Dépassants dépassantes
Dépassons trépassons repassons
Passons de l'autre côté
Il est temps de passer outre
Passer au-delà passer"
Aujourd'hui, avant de me rejoindre, Fumiko-san a donné un cours de gymnastique, répété avec sa chorale, préparé une réunion d'anciens collègues, fait des courses et travaillé avec son taïko. Et la voilà qui court dans les escaliers. Je ne peux pas décemment laisser voir ma fatigue."
Il me semble déjà entendre les tambours. Les baguettes, lourdes et larges, s'abattent sur la peau de l'instrument. Rien n'est maîtrisé, ni les vibrations ni les hurlements du bois ni les baguettes elles-mêmes qui semblent avoir leur vie propre, puis un jour elles obéissent et le bruit devient son, le son devient musique et le taïko, animal sauvage, effrayant, fascinant, fait alliance avec le joueur et laisse entendre les soubresauts de la terre."
Puisqu'il me faut apprendre à dire, à penser : tu étais..."
- Vous êtes trop follette, ma fille... J'ai longtemps pensé que vous étiez trop jeune, mais vous grandissez et restez follette. La magie est pour les âmes placides. Sans quoi elle est trop dangereuse."
Extrait de Nashtash va à la ville, Joséphine Bacon
On garde souvent aujourd'hui l'image d'un monde figé dans le temps et l'espace, alors que les sociétés modernes sont perçues comme étant dynamiques. Pourtant, c'était un monde en mouvement perpétuel."
Extrait de l'Orchidée Rouge, Maude Elyther
En l'air,
J'aime imaginer que dans un
Autre univers
Tu colles ta paume
À la mienne
Et tu m'étreins doucement
Dans la brise."
Je n'ai jamais pu lui dire mais je ne crois pas que l'amour tienne du translucide, du cristallin. Loin d'éclaircir le monde il serait plutôt pour moi ce qui lui donne ses fonds sablonneux, sa profondeur, sa moiteur. Une énigme."
(Nouvelle "Dix jours sur écorce de bouleau", Marie-Andrée Gill)