Olive : Well, fuck you Adam

His hair was still a bit long but shorter than the previous week. It seemed a little surreal that she and Adam Carlsen were at a point where she was able to keep track of both his moods and his haircuts.
"Ready to get coffee?" she chirped.
He nodded distractedly, barely looking at her. [...]
"Did you have a good week?"
"Fine."
Okay."Hum... did you do anything fun last weekend?"
"I worked."
They got in line to order, and it was all Olive could do to stop herself from sighing. "Weather's nice, right? Not too hot."
He grunted in response.
It was starting to be a bit too much. There was a limit to what Olive would do for this fake-dating relationship-even for a free mango Frappuccino. She sighed. "Is is because of the haircut?"
That got his attention. Adam looked down at her, a vertical line deep between his eyebrows. "What?"
"The mood. Is it because of the haircut?"
"What mood?"
Olive gestured broadly toward him. "This. The bad mood you're in".
"I'm not in a bad mood."
She snorted-though that was probably not the right term for what she just did. It was too loud and derisive, more like a laugh. A snaugh.
"What?" He frowned, unappreciative of her snaugh.
"Come on."
"What?"
"You ooze moodiness."
"I do not." He sounded indignant, which struck her as oddly endearing.
"You do so. I saw that face, and I immediately knew."
"You did not."
"I did. I do. But it's fine, you're allowed to be in a bad mood."
It was their turn, so she took a step forward and smiled at the cashier.
"Good morning. I'll have a pumpkin spice latte. And that creamy cheese danish over there. Yep, that one, thank you. And"-she pointed at Adam with her thumb-"he'll have chamomile tea. No sugar," she added cheerfully. She immediately took a few steps to the side, hoping to avoid damage in case Adam decided to throw a petri dish at her. She was surprised when he calmly handed his credit card to the boy behind the counter. Really, he wasn't as bad as they made him out to be.
"I hate tea", he said. "And chamomile."
Olive beamed up at him. "That is unfortunate."

Dire qu'un général doit attendre les ordres d'un Souverain dans ces circonstances, c'est comme informer un supérieur que vous voulez éteindre un feu.

La bonté et la justice peuvent servir au gouvernement d'un Etat mais non à l'administration d'une armée. La promptitude et la souplesse servent à administrer une armée mais ne peuvent servir à gouverner un Etat.

Lorsqu'il faisait exécuter quelqu'un, il le regardait, en pleurant et en se lamentant sur lui, mais il ne graciait jamais.

Chap.4-Préface

[Un général] est prudent mais non hésitant. Il comprend qu'il est "des routes où il ne faut pas s'engager, des armées à ne pas attaquer, des villes à ne pas assiéger, des positions à ne pas contester et des ordres du souverain à ne pas exécuter". Il prend des risques calculés mais jamais inutiles.

Chap.3-Préface

Tout l'art de la guerre est basé sur la duperie. Un général qualifié doit dominer les arts complémentaires de la simulation et de la dissimulation ; tout en créant des apparences destinées à égarer et à abuser l'ennemi, il dissimule ses véritables dispositions et son but. Capable, il feint l'incapacité ; proche, il fait croire qu'il est loin et vice versa, se déplaçant aussi imperceptiblement qu'un fantôme à la clarté des étoiles, il est invisible, silencieux. Son premier objectif est l'esprit du chef adverse ; les conditions de la victoires sont le fruit de son imagination.


Chap.3-Préface

" Vous voulez savoir ce que je pense ?
- Non, mais vous allez quand même de la dire, pas vrai ? "

Hunt se pencha en avant pour attirer l'attention de la jeune femme. "Tharion vient d'être promu capitaine des Renseignements. Ne laissez pas le charme et l'irrévérence vous berner.
- Charme et irrévérence- mes deux traits de caractère préférés", fit celle-ci, en adressant cette fois un clin d'oeil à Thirion.
Le sourire du triton s'élargit. "Prenez garde, Bryce. Je pourrais fort bien décider de vous emporter dans les profondeurs de ce fleuve."

Personne n'aime les connards condescendants, Athalar.

" C'est la première fois que je croise un prince, soupira Lehabah depuis son canapé.
- C'est très surfait ", lui lança Ruhn par dessus son épaule.

Je n'ai pas l'habitude de voir un type grimacer quand il se trouve à genoux entre mes jambes, Athalar.

Hunt se demandait dans quel pétrin ça le mettrait s'il jetait Bryce Quinlan dans l'Istros.

Isaïe sonna une troisième fois. "Peut-être qu'elle n'est pas là.
- Elle est à ", fit Hunt. Son odeur s'attardait encore sur le trottoir, un mélange de lilas et de noix de muscade, plus quelque chose qu'il n'arrivait pas à situer - quelque chose comme la lueur des premières étoiles à la tombée de la nuit.
Et en effet, un instant plus tard, une voie féminine soyeuse - qui n'appartenait clairement pas à la propriétaire de la galerie - crépita dans l'interphone. "Je n'ai pas commandé de pizza."
Malgré lui, malgré le tic-tac de son horloge mentale, Hunt s'étouffa de rire.
Affichant un sourire charmeur, Isaïe fit bruire ses ailes blanches et dit dans l'interphone : "Nous sommes de la 33e Légion. Nous venons voir Bryce Quinlan."
La voix se tendit. " Je suis avec des clients. Revenez plus tard. "
Hunt était à peu près sûr que cela voulait dire Allez vous faire foutre.
Le sourire d'Isaïe se figea. "Il s'agit d'une affaire passablement urgente, mademoiselle Quinlan."
Un bourdonnement grave. "Désolée, mais vous allez devoir prendre rendez-vous. Pourquoi pas dans... trois semaines ? J'ai des disponibilités le 28 avril. Je vous inscris pour midi."
Bon, elle avait des couilles - il fallait lui accorder ça.

Et à part le plaisir de ruiner ma soirée, s'enquit la jeune femme, qu'est-ce qui t'amène ici ?

De quelque bas degré qu'il parte, j'ai la certitude qu'il s'élèvera. Avec lui je ne crais pas l'obscurité.

Quelques fois, il regardait les interlocuteurs, pour voir si eux-mêmes ne se moquaient pas de ce qu'ils disaient.

Un beau jour, je me trahirais ; je ne pourrais retenir l'expression du dédain qu'ils m'inspirent.

On sent enfin que le talent de cet homme-là se borne à se faire payer bien exactement ce qu'on lui doit, et à payer lui-même le plus tard possible quand il doit.