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Extrait ajouté par Kaylanne 2017-06-14T21:16:19+02:00

— Si j’avais été une nana, tu aurais gueulé que tu es amoureux avant de me jeter un mois plus tard grand maximum.

— Je t’aurais gardé un peu plus longtemps.

— Et là, combien de temps tu vas me garder ?

Nous nous regardâmes.

— Le temps que tu me supporteras, Eden.

— Une vie entière, alors ?

— De suite les grands mots !

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Extrait ajouté par Kaylanne 2017-06-09T16:04:07+02:00

— Qu’est-ce qui te met autant en colère ? me demanda-t-il. Que je sois gay ? Que je ne te l’aie pas dit ? Ou que j’aie envie de toi, Mathias ?

— Tu es obligé de dire ça maintenant ? m’énervai-je. Dans le noir, dans cette ambiance un peu trop tamisée qui me rappelle la première fois que j’ai embrassé une fille !

— Tu ne réponds pas à ma question.

— N’emploie pas mon prénom dans la même phrase que « j’ai envie de toi ». Ce n’est pas mon truc, Eden.

— Ce n’est toujours pas la question. Je te demande ce qui te met en colère ?

— Toi. Juste toi. C’est ça qui me met en boule. Ça te va comme réponse ? Je n’aime pas quand tu me regardes comme ça, ou quand tu joues les gros durs en élevant la voix, ou quand tu traînes dans ma chambre torse nu parce que j’ai eu le malheur de te dire que tu pouvais te servir de la salle de bain. Ou…

— Okay, okay, rigola-t-il. J’ai compris.

Eden remit le contact et enclencha la première. Et avant que je ne comprenne ce qui m’arrivait, j’avais posé une main sur la sienne pour l’empêcher de démarrer.

— Je ne suis pas gay, grognai-je.

— Absolument pas, sourit-il. Je ne me trompe jamais là-dessus. Tu es cent pour cent hétéro.

Mais son pouce avait recouvert le mien. Il jouait avec comme avec les cordes de sa guitare.

— Bon, on y va ? demanda-t-il.

— On y va.

Il essaya de récupérer sa main, mais je m’y cramponnai. Allez Mathias, m’encourageai-je, lâche-le maintenant. Qu’est-ce qu’il te prend ?

— Mathias ? m’interrogea-t-il.

— Je ne suis pas gay, répétai-je.

— On a déjà parlé de ça, non ?

— Je sais. Je voulais juste que les choses soient claires.

— Elles le sont.

— Super.

— Super. On y va ?

— Ouais.

Mais il ne parlait pas de la même chose que moi.

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Extrait ajouté par odeka33 2021-02-14T14:37:55+01:00

Je l'embrassai passionnément, tirai sur ses cheveux et me laissai guider par sa main avant de lui faire l'amour tendrement. Toujours les yeux fermés, toujours dans une demi-conscience, mais avec une douceur qui ne me ressemblait pas. Au lieu de m'abandonner dans cette violence, dans cet empressement qui me caractérisait par peur d'être surpris, je pris tout mon temps. Et Eden aimait ça, cette lenteur, cet attendrissement, cette façon différente de concevoir notre couple. Une forme d'acceptation. Loin des coups donnés avec avidité.

— Dis quelque chose, Eden.

— Ne t'arrête jamais.

— Non.

Je lui mordillai le cou en me perdant en lui, les bras passés sous ses épaules et les mains sur ses joues. C'était si facile de l'aimer les yeux fermés où seuls les accents de sa voix grave et le frôlement de nos peau faisaient résonner mon corps.

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Extrait ajouté par odeka33 2021-02-14T14:11:02+01:00

Eden avait cet effet sur moi. Il était ma drogue. Je n'aurais jamais dû commencer, jamais dû prendre ma première dose. Mais c'était déjà trop tard. J'étais dépendant de sa peau qui transpirait contre la mienne, de ses lèvres qui couraient sur ma clavicule, de ses mains qui étaient partout à la fois. Et comme tous les toxicomanes du monde qui pensent contrôler leur addiction, je pensais contrôler Eden. Mais il n'était pas de ces personnes que l'on dompte. Il vous donnait l'impression que c'est vous qui maîtrisiez, vous faisait croire que vous le possédiez. Et dans un sens, oui il m'appartenait. Là, en ce moment, juste à cet instant, il était tout à moi. Rien qu'à moi. Sous moi. À ma merci. Et parce qu'il me le permettait, parce que j'étais le premier comme il était mon premier, je pouvais laisser la tendresse nous étreindre.

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Extrait ajouté par DianaM 2019-07-05T23:49:50+02:00

Je les aimais tous. Ils étaient ma famille. Mais Eden était mon cœur. On vit mal sans famille, mais on vit. Sans cœur on crève. C'est le cœur qui fait fonctionner notre organisme, qui héberge tous nos sentiments. C'est notre foyer, notre raison d'être. Sans cœur, nous mourons simplement.

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Extrait ajouté par Kaylanne 2017-06-09T16:06:33+02:00

— Là, je sais que tu es bien rentré, dit Mathias. Mon radar à emmerdes s’est réactivé. Il clignote carrément rouge.

— Très amusant.

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Extrait ajouté par odeka33 2021-02-14T14:18:03+01:00

Et je commençai à m'endormir dans ses bras qui me serraient violemment, la tête près de la sienne sur l'oreiller. Il y avait ces fois où il s'accrochait à moi trop fort, presque de façon désespérée, comme s'il était certain de me perdre à un moment ou à un autre. Comme maintenant. Il me comprimait les poumons et ses jambes se nouaient aux miennes. C'était comme s'il cherchait à se fondre en moi. À disparaître à travers moi.

À un moment, je l'entendis prononcer des mots sans suite. Mais j'étais en train de sombrer profondément dans le sommeil. Pourtant, un reste de lucidité me permit de décrypter ce qu'il disait. Ce n'était rien d'autre que mon prénom, répété inlassablement. Je crus même sentir quelque chose mouiller ma nuque. Mais comme Eden ne pleurait jamais, je devais délire, déjà entre rêve et réalité.

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Extrait ajouté par odeka33 2021-02-14T14:05:32+01:00

Nos mains jointes et accrochées à la tête du lit, je lui fis l'amour pour la première fois. Ce fut long, doux et brutal. Ce fut sale et excitant. Nos hanches claquèrent, nos peaux se recouvrirent de sueur, nos bouches goutèrent ce que l'autre offrait. Ce fut bon et intense. Il jouit violemment, me plongeant dans des abysses de plaisir avec lui. Là où nous nous perdîmes ensemble...

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Extrait ajouté par MaudeS 2020-06-21T00:42:49+02:00

« Éden était le firmament, j’étais la vague d’un océan. Lui dans les airs, moi dans les mers. Et la terre nous séparant »

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Extrait ajouté par floriane02 2020-04-13T07:43:52+02:00

- Merci, Mathias. De m'aimer. De m'avoir pardonné. De m'avoir sauvé. De m'avoir attendu. D'avoir tout supporté de moi. D'être resté malgré tout. D'être encore là. De...

Le reste se perd dans nos caresses. Mais moi aussi, je te l'avoue à voix basse. Dans un chuchotement. Très bas.

- D'accord, Eden. Je suis peut-être gay, après tout.

Et tu ris. Mon Dieu, ce rire...

- Non, tu ne l'es pas.

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