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Je l’ai écoutée toute une soirée. J’avais mal à la tête en rentrant chez moi, mais je n’ai pas refusé de la revoir ni de lire la documentation qu’elle m’avait remise. Ça ne m’intéressait pas du tout, mais je ne voulais pas perdre le contact avec Diane. Elle avait fait les premiers pas. Elle avait promis de partager l’argent de la vente de la maison de maman. Ça traînait, mais je ne voulais pas la bousculer. J’ai été idiote

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Ils font ça en groupe, habituellement. Ils étaient une cinquantaine de membres de l’Ordre du Temple solaire à disparaître en 1994. Jodoin soutient que sa femme se remettait mal de ses fausses couches. Peut-être qu’elle a cru trouver du réconfort auprès de ce groupe. Puis elle a constaté que ça ne changeait rien à sa tristesse et elle s’est laissée couler

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Benoît Jodoin protesta ; Diane ne pouvait pas avoir deviné qu’il tchatait avec Sophie sur le Net, car elle n’était jamais à la maison. Toujours avec son maudit groupe. Depuis des semaines, bien avant qu’il rencontre Sophie. Diane venait changer de vêtements, faire du lavage avant de s’endormir à ses côtés après lui avoir adressé quelques phrases creuses. Comme s’il était un étranger

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C’est sûr que c’est elle qui avait eu l’idée. Mais ce n’est pas la fin du monde de ne pas avoir d’enfant. Des tas de gens n’en ont pas. C’est là que nos problèmes ont commencé. Elle me reprochait de trop travailler. D’un autre côté, elle était contente que je gagne bien ma vie. Ça faisait plus d’argent pour l’Espoir d’amour. J’avais beau lui chanter sur tous les tons que ça n’avait pas de bon sens de donner notre argent à des inconnus, elle s’entêtait : si je voulais qu’on reste ensemble, il fallait que je la suive. Je n’ai pas été capable. J’aurais peut-être dû. Elle ne serait pas morte. Mais je ne pouvais pas m’embarquer dans cette galère. Elle prétendait qu’au moins, eux, ils l’acceptaient vraiment telle qu’elle était, qu’ils l’aidaient. Faut croire qu’ils n’ont pas été aussi bons qu’elle l’espérait si elle s’est

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Ce n’est pas le mot qu’elle utilisait. Mais, pour moi, c’est une secte. Ils s’habillent comme les apôtres, prient sans arrêt. J’ai essayé de lui ouvrir les yeux… Elle ne voulait rien entendre

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C’est ce qu’on cherche, fit Pierre-Ange Provencher. Comme tous les enquêteurs, il s’intéressait toujours aux proches des victimes quand une mort était suspecte. Se pouvait-il que cet homme ait fait tomber sa femme dans l’eau pour la noyer ? Si elle était une piètre nageuse, il était bien placé pour le savoir. Et s’il était question de divorce, peut-être que Diane Comeau réclamait plus que ce que son époux avait l’intention de lui verser

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Et si Alicia Amiot avait raison, se demandait Pierre-Ange Provencher. L’hypothèse que la noyée soit une religieuse était alors moins crédible. Ou peut-être que, au contraire, cette femme s’était éloignée de sa communauté pour disparaître. En tout cas, les photos qu’on avait envoyées dans tous les postes de la province n’avaient trouvé aucun écho ; le visage de la morte ne correspondait à celui d’aucune des disparues de Montréal, Rivière-du-Loup, Matane, Chicoutimi, Québec ou La Tuque. Il fallait pourtant qu’elle vienne de quelque part ! Tout ce que l’autopsie avait révélé, c’est qu’elle s’était effectivement noyée dans le fleuve. On ne l’avait ni étranglée ni assommée, mais elle avait des ecchymoses aux épaules et aux poignets

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Rien cependant n’aurait pu retenir Alicia Amiot. Qu’il pleuve, qu’il grêle ou qu’il neige, elle se rendait au cimetière dès qu’elle avait fini de déjeuner pour se recueillir sur la tombe de son époux décédé treize ans plus tôt. Sa silhouette replète était trompeuse ; on la croyait lourde, empotée, mais elle possédait une grande souplesse. Des années de danse sociale l’avaient dotée de muscles puissants qui lui permettaient de marcher durant des heures sans éprouver la moindre fatigue. Se rendre au cimetière à cinq kilomètres de chez elle ne l’essoufflait guère et elle ne comprenait pas comment sa voisine France pouvait rester des heures à se bercer. Après sa visite au cimetière, Alicia faisait quelques courses avant de rentrer chez elle en empruntant la petite route qui bordait le fleuve

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Il était près de seize heures, heure locale, quand Teri Jessop reposa le journal sur la table de sa cuisine. Elle venait de lire que, deux jours plus tôt, dans la région, on avait évacué un ranch appartenant à une congrégation soi-disant mormone où une centaine d’adolescentes avaient été forcées de se marier avec des hommes d’âge mûr et avaient subi de mauvais traitements. On ajoutait que l’Église des Saints des Derniers Jours avait renoncé depuis longtemps à la polygamie et avait désavoué formellement ce groupe qui disait s’inspirer de ses principes. Teri Jessop tapota le quotidien d’un index désapprobateur ; où allait le monde si on pouvait abuser impunément de tant de jeunes filles dans un pays civilisé, où on avait affamé, battu des enfants et même pire au nom d’un dieu ? Un des policiers qui avaient participé à l’évacuation du ranch avait déclaré que certains adeptes avaient l’air de morts vivants. Et on avait trouvé dix cadavres sur le ranch sans qu’on puisse dire si les victimes étaient décédées naturellement

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L’autobus démarre enfin, quitte la gare de Saint-Roch et Carol n’a plus à faire semblant d’être triste en regardant Édith pleurer dans le froid humide. Il met ses écouteurs et se cale dans son siège. Ça l’ennuie d’aller vivre chez son père ; Ted Warren est plus sévère que sa mère, mais il trouvera bien moyen de traîner après l’école et de repérer les sites potentiels pour ses célébrations. Car un bel incendie est véritablement une célébration, une messe dont il est le grand prêtre, dont il a établi le rituel. Il n’allume pas un feu n’importe où, n’importe comment. Il se rend plusieurs fois sur les lieux avant de vivre sa passion. Il laisse monter le désir, il entretient sa flamme intérieure avant de lui donner un écho à l’extérieur de lui-même

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