Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 595
Membres
1 013 107

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaire de Root

Maudite


Commentaire ajouté par Root 2018-09-01T14:32:06+02:00

Tout est parti en vrille quand les plombs ont sauté. Tony était fiché devant le match après avoir fait la danse de Saint-Guy sur La Marseillaise. Luce savait que pendant l’heure et demie à venir, elle aurait tout intérêt à se faire oublier.

Quelques minutes à tenir, mais sa vessie va exploser, les bébés sont installés dessus. En rasant les murs, peut-être arrivera-t-elle à… paf ! Le black-out. Plus de son, plus d’image. L’interrupteur de la salle de bains ne répond pas non plus. Elle a encore la main dessus quand Tony, blême, se retourne. Il a manqué le pénalty. Et Tony pète un plomb à son tour. Luce, il ne va pas la manquer.

Elle se souvient vaguement. Il a frappé fort. Le visage, le ventre. Le sang sur ses doigts, entre ses jambes. Elle doit sauver les jumeaux mais elle a à peine la force de réagir et puis, à qui demander de l’aide ? La toxico d’à côté ? Aux Mimosas, on n’est pas trop « fête des Voisins ». Foutue pour foutue, elle termine le joint qui est à sa portée et, bien inspirée, elle décide de faire flamber tout ce merdier, fini sa prison moquettée de gazon en plastique. Quand la police se pointe pour la conduire aux urgences, elle a la riche idée d’embarquer discrètement le cash et la came de Tony. Qui ne va pas apprécier, et mettra la ville à feu et à sang pour se venger.

Là, déjà, on se dit que ça envoie du lourd. Pensez-vous ! Ce n’est que le début. Dieu sait (quoiqu’il n’ait vraiment rien à voir là-dedans), Dieu sait, donc, que j’en ai lu des polars, mais celui-ci dépasse les bornes. Les personnages sont tous plus pourris les uns que les autres, Tony en tête, talonné par Canari, ce fumier de lieutenant. Luce ? Que dire de Luce ? Née pas désirée, brinquebalée à droite à gauche, Luce ne connaît que le vice. Elle a le vice, elle est le vice, autant que ceux qui l’entourent. À croire que c’est contagieux. On voudrait lui dire de se reprendre, mais de reprendre quoi ? Comment se raccroche-t-on à une vie qu’on ne connaît pas ? On a envie de lui tendre la main, mais surtout de lui mettre des claques. Comment s’est-elle retrouvée, à 16 ans, enceinte de 8 mois, dans ce cloaque ? Elle est maudite, cherchez pas.

J’avoue avoir commencé ce bouquin avec des a priori : « C’est qui cette « Maudite » dont tout le monde parle ? » Et puis j’ai vite compris. Maudite, c’est 352 pages qui vous dissuadent de respirer. Une course poursuite contre la guigne, vulgaire, violente, éhontément jouissive, dans un Marseille flambant de déchéance et de corruption. Je me suis retrouvée toute bête à hocher la tête pendant 5 minutes quand, en sueur et sur les genoux, je suis arrivée à la fin. À part enchaîner avec un Jacques-Olivier Bosco, je ne savais pas quoi faire. De la claque 24 carats.

Afficher en entier

Répondre à ce commentaire

Réponses au commentaire de Root

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode