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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-09T13:27:26+02:00

— Je t’aime, Sarah. Je suis un pauvre type, un connard, un trou-du-cul de première. Demande à n’importe qui. La réponse sera positive. Je suis sincèrement désolé pour tout ce que je te fais subir. Et Dieu sait que j’accumule les emmerdes. En trois ans, c’est à peine si j’ai récolté une contravention de parking, mais j’ai le chic pour me fourrer dans des situations catastrophiques. C’est comme si j’étais poursuivi par une sorte de malédiction. Et si je m’en sors chaque fois, c’est pour toi. Je t’aime plus que tout au monde.

Elle m’observe avec attention, boit une gorgée de vin et lance :

— Tout ce beau discours est-il destiné à m’amener au lit ?

— Ce n’est pas le but premier, mais si ça avait cet effet collatéral, j’en serais ravi.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-09T13:26:01+02:00

Claire lève la tête. Son visage exprime une certaine inquiétude. Celle de laisser partir une enfant qu’elle en est venue à aimer comme la sienne.

— Eh bien, j’aviserai en temps voulu. Pour le moment, ma vie semble n’être qu’une succession de menaces. Et puis, je ne serai jamais une mère aussi formidable que ma sœur.

L’inquiétude semble s’évanouir dans les yeux de Claire. C’est peut-être une chance pour elle que sa sœur mène cette existence erratique. Elle peut ainsi offrir à Katie une enfance pratiquement normale.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-09T13:25:12+02:00

— Comment vous sentez-vous ? demande-t-elle.

— Mieux.

Ce qui est un mensonge. Se retrouver K-O dans la réalité n’est pas comme à la télé. Enfant, je regardais les aventures du détective privé Joe Mannix. Toutes les semaines, un malfrat l’assommait. Il se relevait quelques minutes plus tard et continuait à vaquer à ses occupations comme si de rien n’était, avec parfois l’aide d’un cachet d’aspirine. Moi, j’ai une grosse bosse à l’arrière du crâne, et la douleur est toujours lancinante.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-09T13:24:46+02:00

Une odeur de terre humide frappe mes narines. A-t-on des sensations olfactives dans les rêves ? Probablement. En tout cas, on doit les imaginer. Qu’est-ce que je sens ? De la poussière ? De l’humus ? Plutôt du foin, me semble-t-il. Cela dit, ai-je respiré assez de foin dans ma vie pour pouvoir en identifier le parfum avec certitude ?

Je m’efforce de me réveiller complètement. D’ouvrir les yeux. Mais l’univers reste sombre. Mes paupières ne m’obéissent pas. Elles sont recouvertes d’un truc collant.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-08T20:10:32+02:00

Je passe devant des boîtes dont les propriétaires s’appellent Fountain, Verczinski, Walton, Ordinerre. Ce dernier patronyme me donne à réfléchir. J’essaie d’imaginer le quotidien avec un nom comme ça. C’est peut-être pour cette raison que la famille Ordinerre habite un endroit reculé. Moins de gens à qui se présenter.

« Vous êtes les Ordinerre ? Pas ordinaire, hein, comme nom ? »

« C’est extra, Ordinerre ! »

« Ça s’écrit comme ça se prononce ? »

Je m’amuse tellement que je dépasse la boîte des Bennet.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-08T20:09:10+02:00

— Mais tu étais où ? je demande.

— Comment ça : « j’étais où » ? Je me cachais, évidemment. Tu aurais voulu que je me perche sur le capot de ta voiture ?

— D’accord, d’accord, tu es formidable ! Merci d’avoir été là.

— Votre tête-à-tête avait l’air très paisible, fait remarquer Lawrence en haussant les épaules. Tu n’avais pas tellement besoin de moi. D’après ce que j’ai pu voir, le gars pleurnichait. En général, quelqu’un qui chiale ne représente pas une menace.

— Il vidait son sac. Navré de t’avoir fait venir pour rien, mon pote.

Autre haussement d’épaules.

— Bof ! J’ai seulement été obligé d’annuler une mission hautement lucrative

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-08T20:08:30+02:00

— Alors, comment vas-tu… yau de poêle ? demande Angie.

Difficile de ne pas sourire. C’est peut-être la première fois que les commissures de mes lèvres se soulèvent depuis que je suis rentré du Metropolitan.

Il n’y a pas eu de réunion familiale à proprement parler pour informer les enfants de la situation. J’ai confié deux ou trois détails à Paul, Angie a parlé à sa mère. Ensuite, ils ont comparé leurs informations et sont séparément revenus nous voir, Sarah et moi, pour remplir les blancs. Finalement, ils ont à peu près tout pigé. Ils se sont montrés formidablement efficaces dans leur manière d’enquêter. À tel point que je me suis dit malgré moi qu’ils avaient sans doute un avenir prometteur dans le journalisme. Et même peut-être l’assurance d’une carrière plus brillante que celle de leurs parents. Ce qui, vu les circonstances actuelles, ne serait pas difficile.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-08T20:06:45+02:00

— Comment ça se passe avec le reportage sur le lino ? demande-t-elle.

Je soupire.

— Ça avance. Entre-temps, j’ai quelques petits détails personnels à régler, mais ne vous inquiétez pas, vous l’aurez, votre sujet.

— Parce que voilà, fait-elle en grimaçant, comme si le message qu’elle devait me délivrer la gênait, on veut… enfin, M. Magnuson veut que je vous évalue. Pour connaître votre niveau d’adaptation.

— Une évaluation, Frieda ? Mais c’est mon deuxième jour dans ce service ! Comment pouvez-vous établir un bilan de mon travail ? Je n’ai pas encore écrit une ligne pour vous.

— C’est absolument vrai. Pourtant, je ne peux pas dire non à M. Magnuson. Mais je ne veux surtout pas vous mettre la pression. À mon avis, cette estimation va non seulement vous donner l’occasion de me parler de votre travail mais aussi de vos problèmes, de vos aspirations et de votre adaptation au sein de l’équipe.

— Frieda, mon problème, c’est ce papier qui m’emmerde royalement.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-08T20:04:22+02:00

— En fait, notre supplément ne s’appelle plus Maison et déco, déclare la chef du supplément-qui-n’est-plus-Maison-et-déco, mais Chez soi ! C’est notre nouveau titre depuis que la maquette du journal a été revue, il y a quelques années.

Frieda est un petit bout de femme. Lorsque je m’assieds devant mon nouveau bureau alors qu’elle reste debout, nous sommes pratiquement à la même hauteur. Sa robe orange vif semble bourdonner comme un transformateur. Elle me montre l’en-tête de la section Chez soi ! posée sur mon bureau : les lettres en bleu brillant sont suivies d’un point d’exclamation bien visible.

— Une idée à moi, continue-t-elle fièrement. Une allusion à : « Enfin chez soi ! », à « On est bien chez soi ! » Vous voyez ? Je me suis dit que la fin de la phrase ferait un bon titre. La ponctuation fait toute la différence. C’est ce qui distingue notre supplément des suppléments maison des autres journaux. Ce qui lui donne son punch, sa vitalité. À mon avis, il les bat tous à plate couture. Contente de vous accueillir dans l’équipe.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-08T20:03:27+02:00

Je résiste à l’envie de lui répondre.

— Je suis peut-être un pisse-copie dans un torchon de banlieue, monsieur Walker, mais quand j’apprends qu’une femme a créé une sorte de donjon du sexe dans mon voisinage, je réagis. Pour moi, c’est un sujet d’article, et je ne vais pas laisser un petit malin d’écrivaillon de merde m’empêcher de faire mon travail.

— Mais je n’ai rien dit. Je ne vous ai pas menacé. Je ne vous ai pas dit de laisser tomber.

— Un autre truc que je ne pige pas. Pourquoi vous ne faites pas un papier sur Trixie Snelling ? N’importe quel journaliste digne de ce nom sauterait dessus.

— C’est une amie. Elle…

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