J'aime beaucoup la plume de Philippe Claudel et les thématiques très sombres qu'il aborde dans ses romans et qui chaque fois exposent les vices et la méchanceté de l'âme humaine. Ca apparaît très concrètement sous forme d'odeurs.
Beaucoup de descriptions, très bien faites, créent une ambiance sombre qui évolue tout au long du roman.
Anonymisation des personnages qui ne portent pour nom que leur fonction ou des caractéristiques physiques.
Univers clos d'une île, secouée par un fait inhabituel, puis par la venue d'un étranger. Illustre la méfiance des habitants vis à vis de ce qui n'appartient pas à l'île.

J'adore l'univers très onirique de Matthias Malzieu. C'est beau, c'est absurde. Ca me fait un peu penser à Boris Vian, dans L'Ecume des jours, le même genre de phrases, qui ont un sens poétique et beaucoup de sensibilité, qui représentent des idées, mais qui très pragmatiquement ne veulent rien dire.
Dans cette petite nouvelle, on retrouve des morceaux de poésie dans la poésie du texte. C'est une histoire d'amour touchante, dans laquelle il fait référence à Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi, autre très belle lecture.
Je lirai d'autres de ces écrits, c'est sûr.

Un début digne de la servante écarlate, mais beaucoup plus abordable. La première moitié fait l'effet d'une grande claque à chaque page. On suit avec Jean comment on en est arrivé là, et ça fonctionne très bien. La dénonciation y est, la prise de conscience aussi, par rapport à l'importance de chaque vote dans une démocratie. La rapidité avec laquelle les droits peuvent disparaître sans que personne ne puisse plus rien faire.
La deuxième moitié voit naître une résistance, comme dans chaque régime totalitaire. Plutôt bien mise en place, et le soupçon de Jean est bien retranscrit : à qui se fier ? Qui est collaborateur, qui est passif, qui est véritablement résistant ?
Je n'ai pas du tout aimé la fin, trop facile pour l'héroïne.

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Tout le monde se retrouve, puis ils parviennent à tuer tous les représentants du gouvernement, elle s'exile avec son amant, alors que son mari s'est sacrifié pour le pays. Elle n'a donc pas de choix à faire.. Et malgré l'amour que Jean porte à Lorenzo, c'est un personnage que je n'ai pas réussi à apprécier.

Très bon début de trilogie. Comme toujours avec Gabriel Katz, il ne faut pas s'attacher trop fort aux personnes, ça finit généralement assez mal pour eux.
Je trouve ce premier tome moins prenant que ces autres romans, avec un aspect peut-être plus jeunesse et des personnages un peu caricaturés.
Belle représentation de la cruauté et de la violence dont l'homme est capable, de sa bêtise aussi.
Plusieurs rebondissements assez inattendus et beaucoup de questions !
La partie fantastique est bien maîtrisée dans ce roman médiéval. J'aime beaucoup cet univers des chevaliers.
Je lirai le tome 2 avec plaisir

Une lecture que j'ai faite dans le cadre du mois de la fantasy et qui entrait dans ma catégorie " un livre qui vous fait peur", parce que c'est tout de même une bonne brique et que je ne me serais pas dirigée de moi-même vers ce roman. Ca a été une très belle surprise !
Tout d'abord, je m'arrête sur la mythologie de cet univers : complètement nouveau, on découvre des mages complètement nouveaux, des golems et des fantômes un peu particuliers, sans parler des hybrides draconiques, des métamorphes... J'ai adoré découvrir ces créatures revisitées que l'on croise finalement assez peu. Les descriptions permettent de s'en faire une belle représentation. A cela s'ajoute l'Histoire de cet univers, vieux de plusieurs siècles et sur laquelle se base cette histoire. On s'y réfère souvent et j'ai beaucoup aimé que le scénario prenne ses racines dans quelque chose de beaucoup plus énorme qu'un événement récent.
Du côté narration, on va suivre plusieurs personnages de façon assez décousue, mais on se doute qu'ils vont finir par se croiser, ou du moins par jouer un grand rôle. Ce grand rôle n'est pas forcément évident, ce ne sont pas des héros qui abattent un grand méchant et sauvent le monde : il s'agit de petites actions qui orientent le monde dans une direction plutôt qu'une autre, chacun en suivant sa propre quête. Ils agissent de concert sans le savoir. Ces personnages sont le plus souvent maltraités mais le courage et la détermination dont ils font preuve, dans leurs tâches respectives, leurs permettent de continuer. Ils ne sont pas infaillibles pour autant, ils sont humains et donc fragiles, tant physiquement que moralement. Ils évoluent beaucoup tout au long de l'histoire. J'ai aimé voir la manière dont ils s'échinent à faire bouger des choses réputées immuables, alors qu'ils sont si peu et qu'ils ne veulent pas tous les mêmes choses. On dirait des forces contraires qui poussent ou tirent sur un morceau de tissu, si bien qu'on se demande quand il va se déchirer.
Le scénario n'est pas trop évident et l'auteure laisse pas mal de surprises aux lecteurs, des rebondissements inattendus.
En somme, c'est une très belle histoire, qui s'éloignent de ce que j'ai pu lire en fantasy adulte.

Une lecture extrêmement addictive et touchante. On est beaucoup moins dans un thriller que dans l'histoire de la déchéance d'une famille dorée. Impossible de lâcher ce roman.
On commence par aborder les personnages du point de vue d'un adolescent admiratif que l'on voit devenir adulte et perdre peu à peu cette vision d'enfant pour devenir plus réaliste, sans pour autant perdre l'attachement pour sa famille. On découvre les secrets bien gardés d'une famille riche et "parfaite", les malentendus et toutes les choses qui, si elles avaient été dites, auraient tout changé. On passe d'une période dorée et glorieuse à un gouffre sans fond. J'ai beaucoup aimé suivre Marcus, ses amours d'adolescent, la direction qu'il a donné à sa vie. Le personnage de son oncle m'a beaucoup touchée aussi, dans son humanité et dans ses choix.
Je pourrai en dire autant pour chaque personnage : ils ont tous une substance, une véritable histoire, une présence. Joël Dicker montre ici tous les petits rien qui font et défont les familles, les conflits, les sentiments profonds qui les unissent pourtant tous. Il dépeint l'injustice, la méchanceté, la vengeance, l'incompréhension, la jalousie, mais aussi l'amour, la loyauté, le courage.
Bref, une superbe lecture.

J'ai beaucoup aimé ce roman, et je l'ai trouvé assez dur.
L'auteur s'attaque à ses personnages avec violence, et dans des scènes extrêmement rapides et abruptes qui m'ont perturbée à plusieurs reprises. J'ai dû relire ces passages en me demandant si je n'avais pas raté un détail plus tôt qui laissait présager ce qui allait arriver.
J'ai bien aimé le scénario, les personnages et leur façon de se croiser. J'ai beaucoup aimé les émotions évoquées, le monde complètement fou et violent dans lequel on tombe. Les idées sont fantastiques. Il manque peut-être de quelques développements, mais c'est un roman jeunesse, donc ne lui en demandons pas trop.
Une belle lecture.

Une belle conclusion pour cette trilogie, même si je ne suis pas archi convaincue par cette fin.
Je pense que la fin n'est pas assez en demi-teinte pour moi : c'est un peu trop "complet" comme fin. Il y a certains éléments qui me conviennent très bien et qui ont tout à fait leur place, mais c'est un peu trop pour moi. Cela dit, c'est très beau et émouvant. J'ai aimé les scènes de bataille, les changements de Kestrel et les choix des personnages. On sort enfin des incertitudes du tome 2 - qui est celui que j'ai le moins aimé et de loin -, les personnages retrouvent leur assurance, ou la cherchent, mais ils s'engagent réellement à corps perdus dans la lutte.
J'aime toujours autant l'univers de l'auteure, l'histoire et les guerres passées de ces peuples, leurs croyances et leurs façons si différentes de vivre.
Je suis très contente d'avoir lu cette trilogie, même si elle est finalement moins exceptionnelle que ce que laissait présager le premier tome. Une très bonne lecture

Impossible d'accrocher, pour moi ça ne l'a juste pas fait. Je sais que ce roman a trouvé son public, et je suis heureuse qu'il plaise à d'autres, mais je n'en fais pas partie.

J'ai eu beaucoup de mal à avancer à cause de tous les éléments prévisibles et évidents : en même temps, quand on devine les tenants et les aboutissants de chaque rebondissement avant même de le lire, ça rend la lecture un peu moins passionnante. J'ai trouvé le scénario un peu trop facile, et il y a beaucoup trop de points qui m'ont agacée tout au long du roman pour que je puisse les relever ici. J'ai eu envie d'arrêter une dizaine de fois, mais je vais lui laisser un point positif : j'avais envie de savoir avec lequel des 2 BG canons Cassiopée va finir. Parce que bon, sur ce plan là, elle a l'embarras du choix vu que chaque mec qu'elle croise, en plus d'être complètement canon, est amoureux d'elle. Donc le brun mystérieux et bad boy ou le blond solaire et ultra gentil ? Ce n'est qu'un seul des multiples clichés que l'on trouve en parcourant ce roman. Il y a quand même un grand nombre de stéréotypes et ça m'a particulièrement agacée. Cependant, on sort rapidement du triangle amoureux, et je ne peux pas enlever à Cassiopée qu'elle sait ce qu'elle veut, ce qui change un peu de ce type d'héroïne.
Par ailleurs, les scènes d'action sont aussi un bon point, elles sont bien décrites et assez sympa, si on ferme les yeux sur les choix étranges que fait son héroïne (qui se jette volontiers du 9ème étage d'une tour, en se la jouant à la Bruce Willis ). La partie apprentissage chez les Myrmes m'a paru très longue et comporte son lot d'absurdités. Entre les filles de 18 ans qui se comportent comme des gamines de 14 ans, et les fusillades, c'est vraiment la partie qui m'a le moins plu, c'était presque ridicule sur certains points. Entre les réparties de préados et les décisions de pseudo stratège, j'ai bien ri.
Autant dire que j'ai eu aussi du mal avec la plume de l'auteure : Cassiopée est assez attachante et drôle, c'est un fait, mais ses traits d'humour deviennent rapidement fatiguants. Je relève quand même le fait que j'ai bien aimé l'évolution de ce personnage.
Je concède aussi un point original dans le choix des "papillons" plutôt que des anges, même si j'ai pas trop aimé, mais ça c'est les goûts et les couleurs. Donc c'est un point qui change vraiment et la mythologie autour est assez recherchée.

Une lecture difficile pour moi, et je ne suis pas certaine de me laisser tenter par la suite, même si les dernières pages peuvent laisser envisager une amélioration pour le tome 2.

Un peu de mal avec ce Pierre Pevel, très lent à démarrer par rapport à la fabuleuse trilogie du Paris des Merveilles ou encore par rapport à Haut-Royaume.
La mise en place est lente, il y a un grand nombre de personnages, et j'ai eu du mal à savoir qui était à la solde de quel royaume, ce qui ne s'arrange pas avec les différents marchés, les trahisons... Après 200 premières pages assez peu addictives, je suis enfin entrée dans l'histoire, et je cherchais à raccrocher tous les éléments ensemble. Ce roman laisse plein de surprises, sans pour autant nous étouffer de suspens.
Je relève l'écriture, superbe, de Pierre Pevel, qui s'adapte extrêmement bien à ce genre de cape et d'épée. On y retrouve un Paris de l'époque où l'on pourrait presque se déplacer tant les indications sont précises. On a aussi énormément de descriptions des personnages, peut-être un poil trop.

C'était une bonne lecture mais je ne suis pas super fan, beaucoup moins séduite par ce début de trilogie que par les autres Pevel que j'ai lus. Je laisserai passer un peu de temps avant de me lancer dans la suite.

Cette lecture a été longue et pénible, si bien que j'ai dû la finir en diagonale.
Je passe sur l'écriture simpliste, oralisée à l'extrême (les "ne" de la négation apparaissent un coup sur deux par exemple ). Je note quand même de très jolies images, très visuelles, pour la description des sensations de l'héroïne. Mais ça peut devenir lourd sur la fin...
Pour ce qui est du scénario, ça partait plutôt bien, mais c'est vite devenu n'importe quoi. La romance, notamment: on découvre un personnage, l'héroïne croit le reconnaître, le reconnaît... puis en fait, on apprend que non seulement elle le connaît, mais qu'en plus elle est amoureuse de lui depuis 3 ans et qu'elle le connaît depuis qu'ils sont enfants... On passe rapidement sur les découvertes du genre "personne ne peut la toucher sauf machin et trucmuche", et "tout ceux qui passe par ici meurt, sauf machin, truc, bidule... tout le monde en fait". Il n'y avait pas d'autres moyens d'expliquer cela ?
J'aurai aimé découvrir un peu plus le monde dans lequel on se trouve : les passages les plus développés sont ceux de la romance, découverte du désir, tout ça tout ça. C'est dommage, ça aurait pu être plus équilibré.
Bref, sur la fin ça s'arrange, mais pas trop quand même. Je ne lirai pas la suite, c'est sûr : il faut avoir bien du courage pour se lancer dans 2 tomes supplémentaires !

Un univers super original et intéressant pour de la dystopie. J'ai vraiment beaucoup aimé la façon dont il est construit et dont l'auteure nous le présente au fil des pages. C'est le meilleur point du roman et le reste n'est malheureusement pas à la hauteur de mes attentes.
Si j'ai beaucoup aimé les personnages, que j'ai trouvé différents de ceux qu'on peut voir habituellement, ils ont fini par cruellement m'agacer. La deuxième partie de ma lecture a été extrêmement pénible car agrémentée de dialogues et de scènes qui desservent complètement le reste du roman. C'est devenu niais et inutile, focalisé sur les scènes sentimentales, alors que des passages méritaient un approfondissement.

Par rapport au Préquel, je l'ai là aussi lu très rapidement. Le personnage masculin m'a beaucoup agacé aussi. Cependant, il était intéressant de savoir plus précisément comment s'est construit ce monde "idéal". Il y aurait eu matière à faire quelque chose d'un peu plus complet : j'ai eu une nouvelle fois l'impression que certains passages étaient survolés.

Comme beaucoup, c'est après bien après avoir vu l'adaptation que j'ai découvert ce roman. Je ne peux donc pas vraiment faire autrement que de comparer. Et après la lecture, je me demande si l'on peut vraiment parler d'adaptation plutôt que d'inspiration. Enormément d'éléments sont repris dans le film, mais sont détournés par rapport à leur place dans le roman.
Etant une très grande fan du Château Ambulant, j'ai eu un peu de mal à accrocher à certains éléments présents dans le roman - le lien avec le Pays de Galles par exemple.... J'ai préféré la vision de Miyazaki sur de nombreux points.
En revanche, sur certains autres, le roman apporte des explications très intéressantes que j'aurai aimé voir dans le film. Il m'en manque encore sur Hurle lui-même : on en apprend un peu sur lui, mais j'aurai aimé en savoir davantage sur son arrivée dans le monde de Sophie, puisqu'il vient du nôtre de toute évidence.
Le roman fait un peu moins bisounours que le film : Hurle est loin d'être aussi "gentil" que le dépeint Miyazaki, et j'ai bien aimé. J'ai beaucoup aimé être avec Sophie tout du long, c'est un personnage que j'aime beaucoup. D'ailleurs, il est plus étoffé dans le livre, et les informations concernant sa famille sont beaucoup plus à mon goût que celles concernant Hurle.
L'écriture est très belle et l'imaginaire de l'auteure est impressionnant. Comme je le disais, je n'ai pas aimé le lien avec notre monde, mais tout le reste est très sympa. Cependant, ça ne détrône pas Le Château Ambulant dans mon coeur.

J'ai passé un moment très agréable avec cette lecture.
Tout d'abord, le style est assez particulier et inattendu, avec un narrateur parfois omniscient, parfois on suit les pensées d'un personnage en particulier l'espace de quelques lignes, parfois un autre... C'est souvent drôle et jamais très dramatique.
Pour ce qui est du scénario, on ne va pas se mentir, il est assez évident. Dès le début, je me suis doutée du vrai tour qu'allait prendre l'histoire, même si je n'imaginais pas que le dénouement puisse être aussi "gentil". J'avoue qu'ayant vu Downton Abbey, je m'attendais à ce que l'auteur soit beaucoup plus dur avec ses personnages. On a quelques moments de suspens, mais rien de frappant, ni d'inattendu.
Les personnages sont bien trouvés, j'ai adoré Anne Trenchard, qui est tellement au-dessus de toutes ces luttes de classe. Je l'ai trouvé vraiment fantastique. Quant à Layd Brockhurst et Lady Templemore, ce sont les grandes dames, à l'éducation parfaite, tellement classe et snob, cela en devient drôle. On ressent parfaitement l'époque à travers eux, et j'ai adoré retrouver une période historique. Je trouve juste que ça manque un peu de description quant aux toilettes de ces dames et aux quartiers de Londres.
Donc deux bémols sur l'évidence de l'intrigue et le manque de description, mais le reste est au top, très bonne lecture, et très rapide.

Ce n'est pas un thème facile à aborder quand on le lit, et j'imagine que ça ne doit pas l'être non plus au moment de l'écriture. Comment évoquer le sujet de l'inceste, tellement tabou dans notre culture, sans le rendre pervers et répugnant ?
De mon point de vue, le défi a été relevé, et on lit avant tout l'histoire d'un amour interdit.
L'ayant lu en VO, je suis mal placée pour évoquée la plume de l'auteure, mais en tant que française, je l'ai trouvée simple. Nous sommes dans les pensées des personnages, et on va droit au but. Les mots sont dits.
Pour l'histoire en elle-même, j'ai juste eu un peu l'impression de tourner en rond au milieu. Maya et Lochan avancent, reculent, se posent les mêmes questions, se donnent les mêmes réponses, s'éprouvent plus d'une fois. Rien de bien différent de ce que l'on trouve dans une romance classique. Mais du début à la fin, j'ai été complètement happée par ces personnages. Finalement, malgré le contexte familiale, leur histoire commence comme n'importe quelle autre; les mêmes hésitations, les mêmes moments privilégiés, les mêmes confidences. Ils auraient pu être amis d'enfance et réagir exactement de la même manière. Mais ça n'aurait pas été interdit.
A aucun moment l'auteure ne m'a amenée à trouver leur relation répugnante. Les personnages se le disent,bien plus d'une fois, mais en tant que lectrice, je suis passée complètement à côté. Après tout, ce sont deux adultes, consentants, et qui n'ont pas réellement été élevés comme une fratrie.
Il y a une forme d'addiction dans cette lecture, parce qu'on veut savoir comment cela peut finir. Naïve, j'avais un peu trop d'espoir et je n'ai rien vu venir. Et cette lecture m'a fait pleurer.

Quelle est la part physique et la part morale quand l'on parle d'inceste ? Est-ce une question de génétique ou une question de moeurs ?

C'est une lecture courte, qui fait sourire, mais qui m'a paru très longue au début. Ferdinand est "méchant" pour passer le temps, et je trouve l'idée assez étrange et le trait du sarcasme et un peu trop gros. Les répliques font sourire mais sont assez peu originales.
On ressent un véritable changement à l'arrivée de la petite Juliette, et la lecture devient plus agréable.

J'ai vraiment beaucoup aimé Un soupçon d'interdit, mais ce roman-ci ne m'a pas vraiment séduite. Je l'ai trouvé très long à démarrer. En revanche, j'ai bien aimé le personnage de Lucrèce, très indépendant et forte tête. Elle ne choisit jamais la facilité et reste fidèle à ses convictions tout au long du roman.

Premier New Romance que je lis et j'ai passé un très bon moment. Ce roman est très léger et très drôle, les personnages sont attachants et j'ai très vite adhéré à l'héroïne. Il y a quelques passages un peu clichés, un peu trop évidents, et quelques uns un poil trop rapides mon goût. Mais on ne va pas chipoter.
L'histoire gravite autour des sentiments de l'héroïne, mais pas uniquement ceux de la romance et ça fait plaisir.
J'ai trouvé tout de même que l'histoire servait parfois un peu trop de prétexte pour mettre une scène -18, par forcément utile.
Mais c'était vraiment très sympa et je vais peut-être me laisser tenter par le deuxième tome (qui n'est pas une suite si j'ai bien compris ).

Je ne suis pas une grande adepte des thrillers. J'apprécie d'en lire, mais ce n'est pas mon style de prédilection.
Je n'ai pas trouvé celui-ci particulièrement addictif, et il y avait quelques points que je ne comprenais pas bien. Mais j'ai trouvé le fin mot de l'histoire très bien préparé et très bien trouvé. Je me suis fait embobinée par le narrateur et j'ai trouvé ça super original.

J'ai ADORE ce roman. Vraiment, très fort, inconditionnellement... dur dur dur de trouver un point négatif. Quel plaisir de savourer ce deuxième tome. Et cette fin... j'ai été obligée de lire le début du troisième pour me calmer un peu.
Adélaïde n'est plus l'enfant que l'on a découvert dans le premier tome, mais une femme d'affaires, une femme forte et courageuse. Elle s'interroge beaucoup moins que Gabrielle - donc en tant que lectrice, je me suis beaucoup moins interrogée aussi - et va plus vite lorsqu'il s'agit de se décider. Et si elle doit se poser des questions, c'est davantage sur le désir et l'amour que sur le bonheur. J'admire son tempérament et sa force face à tout ce qu'elle endure, le soutien inconditionnel qu'elle offre à ses proches, son jugement parfois un peu rapide, mais sa faculté à revenir dessus, à accepter. Je l'ai trouvée très inspirante.

J'ai beaucoup aimé L'instant précis où les destins s'entremêlent, mais j'ai été déçue par cette histoire-ci et j'ai dû me forcer pour la terminer.
La plume est assez surprenante, au sens où les actions et pensées de deux personnages sont mélangés lorsqu'ils sont dans la même pièces. Dans une même phrase, l'auteure parle du regard de l'un, du regard de l'autre, sans les différencier. Fusion complète donc, qui va très bien avec la passion exprimée. Les sentiments sont toujours bien décrits, le scénario est bien trouvé - sauf pour une partie que j'ai trouvé vraiment tirée par les cheveux... mais bon, ça arrive dans la vraie vie.
Je pense que c'est sur le plan moral que je n'ai pas réussi à accrocher. Les choix de Lola me sont étrangers, et j'ai donc eu énormément de mal à apprécier ce personnage. Quant à Bertrand, ce n'est pas du tout le genre de personnage que j'apprécie.
Je suis passée à côté de cette histoire, la fin a été très longue pour moi.

Je n'étais pas particulièrement emballée par cette lecture qui sort totalement de ce que j'ai l'habitude de lire, mais j'ai eu tort.
C'est un témoignage d'une époque qui a fait basculer tout un peuple, un roman très pédagogique et extrêmement poignant, qui traite d'un sujet qui nous est peu familier en Europe.
J'ai beaucoup aimé le rythme de ce roman, qui devient très addictif, partagé entre des extraits d'un roman, des extraits d'un journal intime, des récits issus du passé, et des instants présents, au moment où se raconte cette histoire. J'ai trouvé l'histoire "englobante" très intéressante, elle permet de découvrir plus facilement le passé de Winona, et le rend très abordable pour le lecteur.
L'époque évoquée est très dure, et s'il s'agit d'une fiction - je n'en suis pas certaine - elle est très réaliste.
J'ai découvert Charlotte Bousquet et je suis tombée sous le charme.

Je n'ai pas eu le coup de coeur que j'attendais en retrouvant l'univers de Philip Pullman. C'est sûrement dû à la plume très jeunesse, et à l'intrigue qui suit un peu celle d'une quête initiatique, dont je ne suis pas particulièrement fan. Il y a une grande évolution entre Les Royaumes du nord et la fin du Miroir d'ambre, dans l'écriture et dans les thèmes abordés, et ici on retombe un peu au début - ce qui est tout à fait logique, puisque c'est un préquel.
Cependant, c'est avec énormément de plaisir que l'on retrouve les éléments d'A la Croisée des mondes, que l'on voit Lyra bébé et le petit Pan, que l'on retrouve Lord Asriel et tout les dangers qui pèsent sur sa toute petite fille. D'autres personnages sont aux rendez-vous, que l'on a déjà croisé, ou qui font leurs apparitions.
Le personnage principal est vif et intelligent pour son âge : j'ai aimé le voir grandir au cours du voyage. Ce voyage nous permet d'ailleurs de découvrir de nouveaux éléments de l'univers, et d'en retrouver certains autres. En revanche, j'ai eu un peu l'impression d'une fuite en avant dans la deuxième partie du roman, de répétitions aussi.

C'était quand même une très bonne lecture, mais j'attends encore plus de la suite.

Sans être un coup de coeur, ce roman est une belle découverte. J'adore tout ce qui tourne autour de l'univers d'Alice au Pays des merveilles, et je trouve très intéressante la touche de Marissa Meyer.
La romance est peut-être un peu rapide à mon goût, mais les explications que l'on veut obtenir à les fins sont très bien trouvées. Au passage, je valide complètement la fin, qui est très bonne et bien amenée.

J'ai trouvé l'univers intéressant et travaillé dans être particulièrement original. Le concept de base ne va pas sans rappeler La Quête d'Ewilan, même s'il y a des points supplémentaires très bien vus et expliqués tout au long du roman via des archives. Ces dernières sont bien intégrées. J'ai bien aimé les explications sur les langues notamment, un point qui me chiffonne souvent quand il y a des voyages et des mondes parallèles. Ici je suis très contente des explications. On ajoute des dragons, des complots politiques, la mythologie des passeurs, les limbes, les mages, les prêtres et les divinités; j'ai trouvé l'univers riche et il y avait plein d'idées super sympa.
J'ai beaucoup aimé aussi les personnages : ils ont leurs forces, leurs faiblesses et leurs caractères. On alterne les points de vue, perdant parfois de vue quelques personnages sur des cliffhangers : c'est assez frustrant, mais ça donne du rythme. J'ai beaucoup aimé la représentation des divinités, qui sont des personnages à part entière.
Côté écriture, c'est là que j'ai un petit point à soulever. Nous sommes indéniablement dans un roman fantasy adulte, de par les scènes violentes et les quelques scènes sexuelles. Sans qu'elles soient données dans les détails, elles sont suffisamment présentes pour classer ce roman pour les adultes - bon, peut-être jeune adulte. L'écriture colle bien la plupart du temps, sauf dans certains dialogues où l'on tombe dans de la jeunesse. Je les ai trouvés parfois trop simples et bateaux, pas appropriés. Je chipote quand même un peu.
J'ai trouvé la fin très belle et bien amenée. Peut-être un peu rapide, et pas inattendue, mais bien faite. J'ai été triste de quitter ces personnages : petit pincement de coeur en refermant ce roman, puisqu'il n'y a pas de suite ( et si elle existait j'aurai peur qu'elle ne soit pas à la hauteur ). J'ai passé un très très bon moment !

Superbe découverte ! C'est une lecture très émouvante, et avec ce roman, la Bretagne vient à nous. J'ai vraiment reconnu cette région dans les lignes que j'ai lues, et j'ai adoré.
J'ai beaucoup ri entre mes larmes, car malgré le drame, on revoit tous les moments heureux et cocasses partagés par une famille. L'écriture à la première personne apporte beaucoup en ce sens, et les passages avec Lou en narratrice (oui, oui, Lou ), ajoutent énormément d'émotions. On passe aussi par le point de vue de Pomme, la petite fille de Jo et Lou, ce qui amène la vision d'une enfant.
C'est l'histoire de l'espoir, de la reconstruction après le deuil, et il y a une réelle évolution dans l'attitude des personnages et dans la façon de raconter.
J'ai adoré cette lecture, et je relirai ce roman un jour, c'est certain !