Extraits

« Elle mérite de savoir ce que je ressens pour elle, parce que j'ai toujours ressenti cela. Et peut-être un peu plus. »

Ce baiser sur la joue signifie qu'on vient d'officialiser.

Ce baiser sur la joue signifie que j'ai une petite amie.

- Je suis une amie de Ridge.

Euh... Celle-là, je ne l'avais pas vue venir.

- Ridge n'a qu'un ami, moi.

- Tu vas arrêter de faire ta tête de mule et te détendre un peu ? Merde, quoi ! Je veux juste te faire vivre les dix plus belles minutes de ta vie et tu ne me facilites pas la tâche.

(Warren à Ridge)

-C’est la meilleure et la pire des choses qui me soit jamais arrivée.

C'est officiel : voici la meilleure coloc que j'aie jamais rencontrée.

- Génial ! Une meuf qui s'installe dans ma salle de bain !

Il lève les yeux au ciel.

- Ce n'est qu'une salle de bains, Warren. Tu joues les enfants gâtés, là.

- Je te rappelle qu'elle m'a tapé dessus !

- Arrête, je vais pleurer !

– Pourquoi tu es toujours en pétard ?

Elle part d’un rire mauvais.

– C’est facile, j’ai un job crétin avec des clients plus abrutis les uns que les autres, des parents qui ne servent à rien, des amis de merde, un temps de chien, des colocs chiants qui savent pas embrasser…

Cette dernière remarque me fait éclater de rire. C’était sans doute une pique mais je la prends plutôt comme une manière de flirter.

– Comment tu fais pour être toujours content ? me demande-t-elle. Tu te marres tout le temps.

– C’est facile, avec des parents géniaux, un bon boulot, des amis loyaux, du beau temps et des colocs qui jouent dans des films pornos.

Elle détourne vivement les yeux pour tenter de cacher le sourire qui a failli apparaître sur son visage. Si seulement elle l’avait laissé s’épanouir ! J’aurais bien aimé le voir. Depuis qu’elle habite ici, je ne crois pas qu’elle ait souri une seule fois.

- Fiche le camp, pervers !

Je suis assez réveillé pour comprendre que j'avais bien entendu une fille crier ; et, maintenant, cette fille me frappe. Dans ma propre salle de bains.

"Je l'étreins quelques minutes, en me rejouant toute la scène dans la tête.

- Quelle pétasse, quand même !

Elle rit encore.

- Je sais. Une pétasse qui a fini par rencontrer le connard de son cœur."