Medieval Heroes, Tome 2 : La Captive du viking

Déterminé à se venger de la traîtrise de Phillipe de Brouillard, Alarik Tryggvason et ses hommes remontent la Seine à bord de langskips pour attaquer la forteresse du comte franc et le tuer. Phillipe avait cru qu’en se débarrassant d’Alarik, il exonèrerait le roi des Francs, Robert Ier, des termes de leur accord. Alarik avait perdu plus de la moitié de ses hommes et ne voulait pas laisser cet acte impuni.

Extrait :

Il n’avait aucun scrupule à prendre l’homme par surprise. Comme le déclarait en personne le dieu chrétien de Phillipe, il était juste de prendre un œil pour un œil, une dent pour une dent... une vie pour une vie. Le comte subirait à son tour ce qu’il lui avait infligé.

Alarik fait d’Eliénor, la fiancée du comte, sa captive et l’emmène sur ses terres dans le Nord. Cette femme, il l’a reconnue, elle se tenait au sommet de la tour de pierre. Sa longue chevelure sombre battait follement dans la brise... sa tunique de couleur claire se gonflant furieusement au vent.

Eliénor est dotée du don de double vue. Elle l’a hérité de sa mère que l’on a brûlée vive sous ses yeux pour sorcellerie alors qu’elle n’avait que quatre ans. Son rêve l’a tirée de son sommeil et l'a poussée à courir jusqu’à la tour. Elle sait que les prévenir n’épargnerait pas leur vie. Cette nuit, rien ne pourrait les sauver. Leur destin est scellé. Et cette nuit, le Viking l’emporterait…

Tanya Anne Crosby nous plonge dans l’univers des Vikings. Les scènes sont particulièrement violentes et les morts ne se comptent plus…

Extrait :

Elle poussa un cri, ses traits se tordant d’horreur quand elle leva un visage couvert de larmes vers le chaos qui faisait rage autour d’elle. Des cadavres étaient éparpillés dans cette salle autrefois immaculée, jonchant tous les coins. Les tables étaient retournées. Les tabourets, autrefois si beaux, avec des pieds gravés qui plantaient leurs griffes à terre, avaient été tailladés à coups de hache et réduits à l’état d’éclats mal dégrossis. Les seules vies qui semblaient avoir été épargnées étaient celles des servantes qui demandaient à présent grâce sous les abus de ces assassins d’hommes du Nord.

Eliénor est une femme fière. Elle a peur d’Alarik mais ne le montre pas. J’aime sa combativité. Elle a du mordant, elle ose titiller Alarik, le faire sortir de ses gonds :geek:

Extrait :

– Je vous demande pardon si je vous ai offensé, Monseigneur le Viking !

– Alarik.

Les yeux d’Éliénor se rétrécirent d’un air belliqueux.

– Pardonnez-moi encore ! Alarik le Démon, rétorqua-t-elle, osant utiliser sa propre épithète.

Puis, enhardie par son silence, elle osa s’aventurer plus loin.

– Puissant Scandinave, pourfendeur des innocents !

Eliénor n’est en rien comparable aux femmes qu’Alarik a rencontrées jusque-là. Elle est directe, loyale. Son franc-parler est rafraîchissant. Elle n’essaie pas de le manipuler pour obtenir ses faveurs.

Peu à peu, ils vont apprendre à se connaître et à s’apprécier. L’attraction qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est irrésistible. Ils vont tout faire pour y résister. On se surprend à guetter le moment où ils vont rendre les armes.

"Ce n’était pas du tout l’amour mais la peur d’aimer qui était la véritable faiblesse"

L’histoire est pleine d’action, de rebondissements et de passion…

J’ai adoré l’épilogue. Il était juste parfait. Un peu (beaucoup) de douceur, ça fait du bien :mrgreen:

J’ai lu une quantité phénoménale de livres sur les Vikings. Celui-ci fait pourtant exception. Je n’en ai jamais lu d’aussi violent. Âmes sensibles s’abstenir…

Je me suis laissée entraînée en terre viking avec délectation… J’ai adoré m’immerger dans la culture viking et la mythologie nordique… Tous ces éléments apportent non seulement de la vie au récit mais également de l’authenticité.

J’ai trouvé intéressant que Tanya Anne Crosby ait intégré le personnage d’Olav Tryggvason de Norvège dans l’histoire (il s’agit du demi-frère d’Alarik). Je vous invite à lire la postface de ce livre. Je ne vous cacherai pas que ça a titillé ma curiosité. J’ai donc fait des recherches sur Internet afin d’en apprendre plus sur le règne de ce roi. J’ai vraiment apprécié ce souci du détail de la part de l’auteur.

Bien meilleur que le tome précédent ! J’ai retrouvé dans ce livre l’auteur que j’aime bien.

J’ai aimé les personnages principaux : Alarik et Eliénor ainsi que les personnages secondaires notamment les frères d’Alarik : Olav et Bjorn

Dans cette histoire, l’auteur relate les us et coutumes de vikings, la place de la religion dans cette période médiévale où les tolérances inter religions sont inexistantes ainsi que la place dans de la femme durant cette période.

La romance entre Alarik et Eliénor est belle, progressive et fortement attachante. Par ailleurs, dans ce tome le lecteur ne s’ennuie pas car l’aventure et les rebondissements y sont très présents.

A lire, vous passerez un très bon moment

Que de longueurs! J’ai eu quelques gros passages à vide sur ce livre.

Sur les premières 200pages (lecture numérique, je ne sais pas quel est l équivalent papier) tout est très lent, l’héroïne sent qu’elle va se faire enlever/ que le château va être assiégé et ensuite direction le bateau pour arriver chez le Jarl. Et c’est long très long très très très long. Elle en veut à son ravisseur de l’avoir enlevée car il a au passage occis un jeune homme que l’héroïne trouvait trop jeune pour mourir ( même si c était de la « légitime défense ») ... c’est sa prisonnière et en même temps il la traite comme une princesse. Bref les sentiments apparaissent dès le bateau, une attirance irrépressible et en même temps une « micro haine » .

Je n’ai pas accroché au roman qui était pourtant prometteur sur sa 4e de couverture. Et j’avais vraiment envie de cet univers.

Pas de surprise, déjà « vu » , j’ai été déçue mais j’ai réussi à finir, peut être que d’autres tomes seront mieux ... on sent que l’auteure veut nous montrer le conflit chrétien/religion polythéiste viking, mais pas d’accroche pour moi.

À chaque lecture d’un roman de Tanya Anne Crosby, je tombe un peu plus sous le charme de l’auteur. Elle parvient à m’entrainer à corps perdu dans toutes ses histoires.

Ici, elle nous propose une histoire féroce et violente dans l’univers de Vikings. À base de clan, de raids, de pillages, de vengeance et de kidnapping. En effet, pour solder une dette avec un comte franc, Alarik s’empare de la fiancée de celui-ci, Éliénor. Du moins, c’est le prétexte avec lequel il tente de se convaincre et de légitimer cette prise qui devient rapidement encombrante. À peine aperçue, la jeune fille l’a complètement ébranlé et surtout obnubilé. Il la fera sienne coute que coute. Et justement, elle va lui couter beaucoup. Éliénor le sait, elle est dotée du don de seconde vue, mais son ravisseur mérite-t-il ses conseils ?

Je n’en dis pas plus, chacun mérite de découvrir cette histoire et son orchestration précise avec un regard neuf. Il convient tout de même de dire que la violence est omniprésente, que les morts se comptent à la pelle, que la notion de consentement est inexistante et que par bien des manières la romance frôle la minimisation du syndrome de Stockholm. Cela dit, j’ai adoré.

Romance historique old school et ce n'est pas un style que j'apprécie. J'ai de la peine avec la conception des rapports entre femmes et hommes assez sexiste de l'époque qu'on y retrouve souvent (entre autres)...

Ainsi donc, nous avons un viking viril (mais au brushing impeccable) enlevant une jeune vierge qui va se rebeller juste pour la forme. Il ne faudra pourtant que quelques jours pour qu'elle tombe en pâmoison devant lui, oubliant tous ses griefs.

Pendant ce temps, le "héros" se fait force de la convaincre de partager sa couche à l'usure (oui parce que dans l'esprit de l'autrice, forcer la main petit à petit pour arriver à ses fins, ce n'est pas du viol => merci pour cette belle démonstration de culture du viol !).

En parallèle, il n'y a malheureusement pas grand-chose. Tous les sujets qui auraient pu être intéressants sont survolés.

Et que penser de la fin : Spoiler(cliquez pour révéler)le frère cadet, Bjorn, les a trahis ce qui a entraîné la mort du frère aîné, Olav, et Alaric ne fait... rien ! Il laisse son cadet continuer à vivre tranquillement parmi eux !?!

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé.

Mais si vous appréciez ce style, laissez-vous tenter.