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On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu'elle en a oublié son véritable prénom. Elle marche tête baissée, le visage caché derrière ses cheveux, pour épargner aux autres la vue de ses Difformités. Elle-même n'a jamais osé se regarder dans un miroir.
Placée dans un institut pour jeunes filles à la merci d'adultes peu scrupuleux, Méduse n'a de cesse d'accéder à la bibliothèque des lieux, seul moyen pour elle de s'ouvrir à la connaissance du monde. À force de ruse et de prise de conscience des pouvoirs de ses globes oculaires, qu'elle se garde longtemps de dévoiler, elle nous entraîne dans sa croisade contre l'oppression et la honte du corps.
Roman d'apprentissage, roman gothique féministe, conte cruel ? "Méduse" est tout ça à la fois, et surtout un ouvrage tellement finement brodé littérairement qu'on ne peut en manquer un mot ni un propos : Martine Desjardins, tout autant que Méduse, nous prend dans ses filaments.
La beauté se trouve dans l’oeil de celui qui regarde, dit-on, et tu as peut-être la faculté de voir à travers les imperfections, au-delà des apparences…
Une des petites merveilles de cette prolifique rentrée littéraire sera sans nul doute Méduse de Martine Desjardins.
Comme me l’a si bien fait remarquer ma copine Caroline de « Fondu Au Noir, ce roman est fascinant et ce sur plusieurs aspects.
Tout d’abord bien évidemment le personnage de Méduse. Méduse est une enfant pour le moins mal-aimée et maltraitée, elle est élevée comme un animal avant d’être abandonnée dans une institution réservée aux jeunes filles souffrant d’handicap. Elle servira ensuite de « jouet » aux "bienfaiteurs" de cet institut.
Ensuite l’histoire. Celle de cet enfant que tous voient comme un monstre. Elle-même se considère comme tel, inconsciente que ce qu’elle voit ne l’est qu’au travers des yeux des autres. Les siens, bien au contraire, se doivent de rester dissimulés de peur de causer des ravages. Petit à petit, Méduse va apprendre à vivre avec cette laideur dont on l’affuble, à en tirer parti aussi.
Enfin l’écriture, sublime, riche à un point incroyable, l’auteur arrivant à donner des dizaines de noms à ce regard si différent.
Martine Desjardin dénonce à travers ce conte cruel le harcèlement psychologique sur des êtres immatures, la création de complexes, voire de névroses par des adultes qui n’hésitent pas à se servir d’eux. Se voir au travers des autres peut détruire ou transformer un enfant innocent en monstre, bien réel cette fois-ci.
C’est sans aucun doute un texte réellement fascinant, qui vous happe très vite et le personnage de Méduse n’est pareil à aucun autre.
A découvrir absolument aux éditions de L’Atalante.
Étrange, à n’en pas douter. Révélateur pour sûr ! Criant de vérité. Nous n’avons de cesse, au cours de la lecture, d’essayer de deviner : à quoi ressemblent les yeux de Méduse ?! Si j’avais deviné, je suis contente que l’auteur l’explicite amplement. J’avais peur de finir le livre sans être sûre et j’aurai trouvé ça frustrant…
Personnellement, j’ai beaucoup aimé le style de l’autrice. Froid n’est pas le terme exact. Je pense qu’il est « observateur », sans fard. Je n’ai pas toujours compris Méduse dans ses choix, sur les possibles qui s’offrent à elle. Quant aux « jeux » des bienfaiteurs, il y a, à mon sens, tout un pans manquant (a dessin peut-être…). Ça restera en tout cas une lecture (très) marquante.
On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu’elle en a oublié son véritable nom. Car sans jamais avoir osé regarder ses yeux, elle sait que ceux-ci sont des Abominations, qu’elle se doit de détester et ne surtout montrer à personne. Réduite à à l’état de servante, tête baissée, dans un pensionnat aux mœurs effroyables, Méduse apprend pourtant petit à petit à découvrir les pouvoirs que recèlent ses Etrangetés.
Ce qui m’a d’abord attirée chez ce conte cruel, c’est sa magnifique couverture, aussi belle que dérangeante, à l’image du texte qu’elle renferme. Elle a quelque chose d’organique, glauque et sensuel à la fois et cette impression se retrouve à la lecture du court roman.
À travers ce dégoût pour des yeux que Méduse n’a pourtant contemplés que dans l’horreur qu’ils inspirent aux autres, on devine rapidement qu’il est question de bien plus que ça, plus largement de cette haine de soi, cette honte de la féminité qu’on intègre à travers le regard des autres. J’ai d’ailleurs bien vite compris la vraie nature de ses mirettes. Le parallèle avec la Méduse mythologique est bien amené. L’écriture est belle, très poétique tout en restant abordable et fluide et j’ai aimé ces chapitres très courts qui appelaient toujours à en lire un de plus.
Cette réécriture du mythe de Méduse est gothique, sombre, parfois un peu loufoque. Ce n'est pas ce que je préfère mais après tout, pourquoi pas...
Puis la fin arrive lentement mais sûrement et précipite ce livre dans les abîmes. La référence au corps de la femme est grotesque, les mots sont crus, le style redondant. Les métaphores liées à l'acceptation de soi et au féminisme ne m'atteignent plus. Très décevant...
Récit qui marque, qui déstabilise, qui fait réfléchir. Pleins d'images, de sous-entendu, de métaphores, de symboles qu'on peut interpréter de plusieurs façon. C'est parfois très sombre et très poétique. Ce roman n'est pas fait pour être beau mais pour être percutant, marquant, aussi incisifs que les nombreux néologismes utilisés tout au long du récit.
Martine Desjardins propose un roman assez court (200 pages), pour un public adulte, qui se veut assez déstabilisant, avec un personnage à la fois fascinant et répugnant. Résultat : soit on adore sa lecture, soit on la déteste !
Plusieurs content warnings doivent être mis en avant : fétichisme, sadisme, violence, perversité… Mais tous ces ingrédients participent à la création d’une atmosphère déroutante ! Entre abomination et objet de désir, Méduse est une jeune fille qui devient jeune femme, une âme fragile et naïve qui se retrouve projetée dans un milieu plein de noirceur. Pour ce qui est du personnage éponyme, l’auteure ne conserve que son regard de pierre originel : le contexte antique, la confrontation avec Persée et la fin tragique n’y figurent pas. Ce sont bien ses deux yeux (mais sont-ils vraiment des yeux?) qui sont au cœur de cette étrange réécriture et sont présentés à l’image du personnage : fascinants et répugnants.
L’écriture peut se révéler complexe, à cause du vocabulaire scientifique, mais je trouve que Martine Desjardins a su rendre le rythme assez mélodieux. Néanmoins, la révélation finale me laisse un peu dubitative, j’aurais apprécié une revanche bien plus retentissante. Ce roman reste toutefois une expérience de lecture intéressante à mener.
Un roman hors norme, indescriptible, mais d'une puissance magistrale.
La magie de ce roman réside dans la simplicité des mots, dans l'atypisme des personnages, dans l'intensité de l'histoire.
Il peut mettre mal à l'aise, m'a mis mal à l'aise tant l'autrice ni va pas avec le dos de la cuillère dans les descriptions. J'ai par moment eu la sensation d'être une voyeuse, ce qui apporte encore un peu plus le malaise ressenti lors de cette lecture.
Après avoir lu une autre réécriture de ce mythe totalement différente, j'ai beaucoup apprécié de lire celle-ci.
Cette réécriture est plus crue, plus explicite de la souffrance, de la honte, des évènements vécus par Méduse. Son point de vue et son évolution sont magnifiquement bien écris.
La plume de l'autrice est divinement belle et j'ai adoré l'utilisation du vocabulaire pour décrire ces yeux. Tout le long de la lecture, je me suis demandé : "Mais qu'est-ce qu'ils ont de spécial ces yeux ?". J'essayais de les imaginer. Je ne suis absolument pas déçue de ce mystère.
La fin est très touchante car elle prend le pouvoir et domine ceux qui l'ont dominé. Elle en ressort plus forte et plus féminine que jamais elle ne l'a été.
La plume est belle mais l’utilisation des différentes personnes m’a déplu.
L’idée était très bonne mais je n’ai pas accroché à l’histoire. La protagoniste ne m’a paru plus attachante que ça malgré toutes les horreurs qu’elle subit depuis toujours et le pensionnat faisait trop « enfant » alors que le livre parle de sujet comme l’acceptation de soi…
Ce qu’elle a au niveau du visage était beaucoup trop particulier et bizarre. Même si je sais que c’est la trame du roman c’était trop pour moi ce qui n’enlève en rien le talent et l’imagination de l’auteure.
« À vrai dire, on ne se douterait jamais que les méduses sont venimeuses. Tu vois, même la beauté la plus fragile peut être monstrueuse. »
Méduse effraie, est la honte de sa famille. Elle se retrouve dans un institut pour jeunes filles ayant, comme elle, un physique non conventionnel aux yeux de la société. Au sein de cet établissement, elle se rendra compte que son regard regorge de pouvoir.
Ça partait bien, mais ça ne l’a pas fait. Je m’explique !
La plume est belle, il n’y a pas de doutes là-dessus. Elle laisse transparaître une certaine poésie. Toutefois, j’ai l’impression que l’autrice a cherché à trop en faire, usant de termes complexes dans des énumérations (d’ailleurs, il y en a beaucoup trop et ça dénature le récit, en plus de tous les termes un peu pompeux) et utilisant plus de vingt images différentes pour parler des yeux de Méduse. Au début, j’aimais bien ces images, comme si les yeux étaient un personnage à part entière, toutefois, à trop en faire, on étouffe et ce que je trouvais chouette au début a fini par me lasser.
Un autre aspect qui m’a un peu gênée c’est cette histoire de souffrance transformée en une forme de plaisir. J’ai été mal à l’aise plus d’une fois, ayant l’impression de lire des extraits de Dark Romance (sans romance, je précise). On comprend le message de l’autrice : elle dénonce la domination patriarcale avec les humiliations subies par Méduse de la part des Bienfaiteurs (des hommes écœurants). J’imagine que remplacer la honte et la douleur par un sentiment positif est un moyen que l’autrice a trouvé pour illustrer une forme de rébellion face à ses mauvais traitements. Je comprends, mais je trouve ça maladroit.
Le personnage de Méduse est intrigant. Le mystère autour de l’apparence de ses yeux, qu’on ne découvre qu’à la toute fin est prenant (j’étais très étonnée : je m’attendais à tout sauf à ça, même si là encore, je vois où voulais en venir Martine Desjardins. Je ne peux pas le révéler sans spoiler, n’hésitez pas à m’envoyer un message si le savoir vous intéresse). En dehors de ça, on ne peut que ressentir de l’indignation face à ce que vit le personnage : d’abord humiliée par sa propre famille, elle atterrit à l’institut où la cruauté se révèle d’autant plus monstrueuse. Martine Desjardins explore le rejet face à la différence avec violence. Il n’y a aucun TW mentionnés, pourtant ce livre en aurait bien besoin. J’ai été mal à l’aise plus d’une fois. (Quelques petits TW : violence familiale, torture physique et psychologique, exhibitionnisme, attouchements…)
Je bifurque un petit peu : les yeux, comme je le disais plus haut, donnent parfois l’impression d’être un personnage à part entière. Mais là encore, même si l’aspect est intéressant, je ne le trouve pas tant exploité que ça en dehors des images utilisées. Même si on a certains passages qui les mettent en scène, ce n’était pas suffisant à mon sens.
Ce que j’ai trouvé dommage, également, c’est les facilités scénaristiques et les éléments pas assez exploités (en dehors des yeux). Attention, je vais spoiler pour étayer mes propos : J’avais du mal à prendre au sérieux les espèces de dons qui se déclenchaient au fur et à mesure par rapport aux yeux de Méduse. Ça sortait un peu de nulle part.
Et que dire de l’histoire de cadavres dans le lac qui n’est même pas exploitée ? Même si ce n’est pas le cœur de l’intrigue, ce n’est pas anodin. Un potentiel gâché.
On voit les inspirations du mythe de Méduse avec la symbolique des méduses et des yeux, toutefois, même si c’est transposé dans un monde plus contemporain, je m’attendais à quelque chose de moins farfelu et de moins malsain. Une petite déception !
Une lecture qui ne conviendra pas à tout le monde. C’est très métaphorique, glauque, sombre et beau d’une certaine manière. Ce roman présente quelques TW qui ne sont pas mentionnés donc je me permets de lister ceux que j’ai pu rencontrer pendant ma lecture : agression sexuelle sur mineur et majeur, exhibitionnisme, maltraitance d’enfants, violence physique et psychologique, meurtre. Ce sont ceux que j’ai pu retrouver pendant ma lecture. Certains TW sont présents plus sous forme d’image et de métaphore (les sévices sexuels mineurs notamment) et je ne sais pas s'ils sont réellement présents, même si j’en suis presque sûr que oui vu le sujet du roman.
Dans ce livre on suit Méduse, une enfant qui se fait maltraiter dans sa famille et qui se retrouve dans une sorte d’orphelinat où les petites filles (les protégées) sont chargées de divertir une fois par mois les « bienfaiteur ». Des hommes adultes tous assez bien placé dans la hiérarchie sociale (juge, médecin, policier etc.…). Au début Méduse ne fait pas partie de protégée mais très vite elle va les rejoindre et comprendre ce que ces enfants endurent une fois par mois dans cette salle où elle n’a pas le droit d’aller à cause de ses « monstruosités ».
Méduse est un texte glauque à lire. J’ai été pendant longtemps mal à l’aise par ma lecture. Je ne comprenais pas ou voulais en venir l’auteure et j’ai été dégoûté par ce que subissait cette enfant.
Malgré l’horreur du texte, j’ai beaucoup aimé ma lecture ! « Un récit incendiaire sur la honte du corps, l'oppression et le pouvoir de la féminité. Un renversement des rapports de force qui jette une lumière à la fois crue et raffinée sur la monstruosité. » c’est ce qui est écrit dans le résumé du livre et je suis assez d’accord ! Surtout quand on arrive à la révélation finale. Tout prend sens.
Méduse à honte tout le long du livre. Honte d’exister, alors que si ça avait été le récit d’un homme, il n’aurait jamais eu honte de ses actes et de sa différence. Au contraire il en aurait été fier ! On ne l’aurait jamais maltraité, insulté et rejeter. On aurait essayé de comprendre sa nature et sûrement qu’il n’aurait pas vécu toute cette maltraitance. Mais Méduse est une femme, une petite fille à qui on a dit « Tu es un monstre. Tu dois avoir honte. Cache tes yeux. ».
Un récit qui m’a mise mal à l’aise mais qui aussi su me faire me rendre compte que j’étais comme Méduse, j’avais honte. Je comprenais la métaphore des yeux, le fait qu’il faille les caché, les garder secret, ne jamais en parler ou les regarder. J’étais mal à l’aise je ne voulais pas lire ça, je ne trouvais ça pas normal. Mais pourquoi ? Parce qu’on m'a toujours dit que ça ne l’était pas. Spoiler alerte si, c’est normal. Et encore heureux ! Ce texte nous crie de ne pas avoir honte de notre corps. Et c’est ce que je retiendrais de ce roman.
Il était difficile à lire mais sincèrement, il m’a fait beaucoup de bien !
Résumé
On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu'elle en a oublié son véritable prénom. Elle marche tête baissée, le visage caché derrière ses cheveux, pour épargner aux autres la vue de ses Difformités. Elle-même n'a jamais osé se regarder dans un miroir.
Placée dans un institut pour jeunes filles à la merci d'adultes peu scrupuleux, Méduse n'a de cesse d'accéder à la bibliothèque des lieux, seul moyen pour elle de s'ouvrir à la connaissance du monde. À force de ruse et de prise de conscience des pouvoirs de ses globes oculaires, qu'elle se garde longtemps de dévoiler, elle nous entraîne dans sa croisade contre l'oppression et la honte du corps.
Roman d'apprentissage, roman gothique féministe, conte cruel ? "Méduse" est tout ça à la fois, et surtout un ouvrage tellement finement brodé littérairement qu'on ne peut en manquer un mot ni un propos : Martine Desjardins, tout autant que Méduse, nous prend dans ses filaments.
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