Extraits

Il y a un truc que tu dois saisir, Mackenzie Rowe. Je suis à toi, et tu es à moi. Tu pourras te créer mille murs et te persuader du contraire, l’évidence te reviendra toujours comme un boomerang en plein cœur. On est deux, ou on n’est rien.

Mon premier, et mon toujours.

Il a abandonné la partie.

Je ne lui en veux pas.

J'ai compris ses adieux.

"Kenzie et moi, c'est un "nous". On se conjugue ensemble. On est deux, ou on n'est rien. Je l'ai dans la peau, dans les veines et dans les tripes"

- J'aime bien quand tu souris.

Elle fait glisser son doigt sur ma fossette.

- J'ai l'impression d'être la seule à pouvoir la voir...

- Tu es la seule.

Les films et les livres t'abreuvent d'amour. Aimer est toujours beau, toujours pur, toujours rose. C'est l'image dorée qu'on s'en fait, le fantasme merveilleux. Sauf que l'amour n'est pas toujours joli, Mack. C'est une émotion qui se colle à ton cœur, comme du mazout.

- Tu veux un autre médicament ? dis-je alors qu'il s'allonge difficilement sur le matelas.

Il refuse et attrape mon cou.

- J'ai juste besoin de toi.

- Je ne suis pas magicienne, Wade. Ni médecin...

Son bras m'empêche de bouger.

- Wade !

- J'ai juste besoin de toi, répète-t-il, un ton plus bas.

Et moi je suis heureux.

C'est là que ça me percute.

Bordel, je suis pleinement heureux.

- On est deux, ou on n'est rien.

- Je t'en fais la promesse.

J'ai fait l'erreur de l'abandonner une fois. Je ne recommencerai pas.

On ne peut pas aimer embrasser quelqu'un à ce point.

Avec des sentiments tels que ceux que j'éprouve à son égard, si.