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( Traduction personnelle, je l'espère pas trop mauvaise^^)
Après avoir observé Simon pendant un moment, Monty dit sur le ton de la conversation, "Vous vous êtes blessé à la jambe?"
Simon balança un livre sur la table et gronda."Elle m'a dégagé du lit à coup de pieds! Elle faisait un mauvais rêve, alors j'ai essayé de la réveiller, et elle m'a dégagé du lit à coup de pieds"
Monty n'eut pas à demandé qui était ce "elle". Il remarqua que Heather, qui regardait maintenant le Loup avec de grands yeux, ne demanda pas non plus.
"Et après, elle agit et sent toute bizarre* à propos de moi là sous forme humaine." Simon jeta plus de livres sur la table. L'un d'eux glissa et heurta le sol. Le Loup ne le remarqua pas. "Quelle différence ça fait que je sois avec de la fourrure ou pas?"
Il pointa Heather du doigt, et son regard rendit clair le fait qu'il attendait une réponse.
"Aaaaahhhh," dit-elle, jetant un coup d'oeil à Monty. "Biiiiiennn. Quand ma mère fait une sieste, notre chat se pelotonne contre elle, et mon père s'en fiche. Mais je ne pense pas qu'il apprécierait si le chat se changerait d'un coup en homme."
"Pourquoi?" demanda Simon. "Le chat serait juste un chat sous une forme différente."
Heather fit un drôle de son et ne répondit pas.
Monty se racla calmement la gorge avant de dire, "Une forme qui permettrait d'avoir des rapports sexuels avec une femme humaine."
"Je ne voulais pas de sexe!", cria Simon. "Je voulais juste ma part des couvertures." Un regard coléreux et hostile vers Heather. "Les femelles sont bizarres."
(*en anglais bunny-weird, en référence au fait qu'il sentait la peur de Meg)
Afficher en entierMeg garda le silence quelques instants, puis demanda : — Tu te sens seul, c’est ça ? Mais tu as des amis ici, Simon.
— Je n’ai aucune envie de me blottir contre Henry. Ou Vlad.
Afficher en entierLa porte d’entrée de l’appartement s’ouvrit puis claqua.
- Meg ! cria Vlad.
Simon se transforma, attrapa le jean qu’il avait laissé au pied du lit et l’enfila juste avant que Vlad fasse son apparition sur le seuil de la chambre.
- Qu’est-ce qui se passe ? demanda le Sanguinati.
- Je ne sais pas vraiment.
- Tu es encore malade ?
- Non.
En fait, à présent qu’il était totalement réveillé, il se sentait bien. Confus, certes, mais reposé et plein d’énergie.
Meg sortit de la salle de bains et les dévisagea tous les deux.
- Qu’est-ce que vous avez tous, ce matin ?
- J’ai senti du sang, répondit Simon. C’était… perturbant.
Il examina sa poitrine, juste sous les seins. Sa plaie s’était-elle rouverte ? Si elle saignait de nouveau, Meg énoncerait-elle une autre prophétie ? ou s’était-elle infligé une nouvelle entaille? Était-ce pour cette raison qu’elle s’était rendue dans la salle de bains ?
- Est-ce que je devrais écrire quelque chose ?
- Non, répondit Meg d’un ton sec. Ce n’est pas une coupure. Ce sang-là ne provoque ni visions ni prophéties.
Il inclina la tête.
- Il existe différentes sortes de sang ?
Vlad, qui se tenait plus près d’elle, observa son visage et recula d’un pas. Simon regrettait d’avoir mis un jean. Il aurait aimé faire pousser sa queue pour la glisser entre ses jambes.
- Je suis une fille ! cria-t-elle. Ça arrive ! (Simon jeta un coup d’œil à Vlad, qui paraissait aussi perplexe que lui.) Vous y pensez tout de suite dès qu’une fille n’est pas toute gentille et rayonnante mais, quand ça arrive vraiment, vous n’êtes pas capables de comprendre ?
Il valait sans doute mieux éviter de lui faire remarquer qu’elle vivait dans l’Enclos depuis trois mois à présent et que c’était la première fois que cet événement féminin survenait. Peut-être les prophétesses du sang n’étaient-elles en chaleur qu’une fois par saison ? Comment les Autres étaient-ils censés le savoir ? Les employées humaines prenaient généralement des congés pendant cette période afin de ne pas côtoyer des prédateurs susceptibles d’être excités par l’odeur du sang. C’était donc la première fois qu’il se trouvait en présence d’une femelle non terra indigene à qui cela arrivait, et la plupart des femelles terra indigene n’avaient qu’un ou deux cycles par an.
- Meg, dit finalement Vlad.
Elle le fusilla du regard.
- Puisque ma nuit est terminée, je vais faire chauffer de l’eau pour une infusion à la camomille.
Malgré sa petite taille et son faible poids, elle réussissait à marcher aussi pesamment qu’un bison.
Vlad se tourna vers lui.
- Qu’est-ce qui se passe ?
- Je crois que Meg est en chaleur. (Ce n’était pas le terme utilisé par les humains, mais il était perturbé et était incapable de se rappeler le mot exact.) Je rêvais. J’ai dû sentir le sang et…
Vlad rabattit les couvertures et les remit en place après avoir aperçu la tache brunâtre qui s’étendait sur le drap du dessous.
- Je n’ai pas envie que Meg me reproche d’avoir fouiné dans ses affaires privées, alors je vais faire comme si je n’avais rien vu, déclara le Sanguinati. (Il s’empara de l’un des oreillers et fronça les sourcils.) Pourquoi est-ce que le coin de cet oreiller est tout baveux et mâchouillé ?
Voilà qui explique le goût dans ma bouche, songea Simon. Au lieu de répondre, il ramassa son pull et l’enfila.
- Va voir Henry et Tess avant qu’ils rappliquent. Je m’occupe de Meg. (Il marqua une pause sur le seuil.) Les humaines… elles sont un peu folles, à cette période, non?
- Si tu choisis de croire les histoires écrites par des hommes, oui, déclara Vlad.
Ils entendirent un bruit sourd dans la cuisine, suivi d’une exclamation de colère de Meg.
Simon poussa un soupir.
- S’ils le disent tous, c’est que ça doit être vrai.
Afficher en entier-Meg ? MegMegMeg ! Flûte !
-Hé, Meg ! lança Sam avec un gloussement. Tu étrangles oncle Simon.
-Oh ! désolée.
Relâchant sa prise sur lui, elle lui donna quelques petites tapes amicales sur la tête et l'embrassa entre les deux oreilles.
Il aurait préféré moins de tapes et plus de baisers, mais au moins, à présent, il pouvait respirer. Lorsqu'elle recommença, il réussit à glisser une patte entre son cou et les bras de Meg avant qu'elle le presse contre elle.
-Tu as l'air bizarre, commenta Sam en lui décochant un coup d’œil en coin.
-Mange ton pop-corn, gronda-t-il.
Afficher en entier"L'un d'eux a-t-il conscience que Simon Wolfgard est en train de tomber amoureux de Meg Corbyn ? se demanda Monty. Wolfgard comprend-t-il lui même les sentiments qu'elle lui inspire ? Et Meg ? Que ressent-elle ? Comment réagiraient les autres terra indigene si l'un des leurs tombait amoureux d'une humaine ?"
Afficher en entierPeut-être avait-il vraiment besoin de lire une de ces romances à propos d'humains et de Loups pour comprendre les contradictions du cerveau féminin.
Afficher en entierL'héroïne du feuilleton hurla. Meg reporta son attention sur l'écran, mais ne vit pas ce qui se passait, car cette grosse patte se trouvait une nouvelle fois devant ses yeux.
-Bon, d'accord !
Elle préleva de la crème qu'elle étala sur les coussinets d'une patte avant, puis de l'autre. Captivée par l'histoire, elle massa plus longtemps qu'elle n'en avait l'intention.
Quand elle eut terminé, Simon posa la tête sur sa cuisse et ferma les yeux.
-Méchant Loup, maugréa-t-elle.
Afficher en entier— Je sais que tu préfères rester Loup le terredi, mais tu pourrais peut-être te transformer pendant quelques minutes pour me dire ce que tu veux ?
Oh non ! Il était velu, pas stupide. La dernière fois qu’il s’était changé en humain pour lui parler, ça l’avait perturbée et elle avait commencé à se comporter bizarrement avec lui. Il ne retomberait pas dans le même piège deux fois de suite.
Afficher en entierMains? Humaines. Oreilles? De formes humaines et sans fourrure. Dents? Il grogna.
- Assez proches.
Et il entra dans la pièce.
Afficher en entierSimon voyant le livre qu'elle avait caché jusqu'à présent parce qu'elle n'avait pas envie d'expliquer qu'elle lisait un manuel sur la drague entre humains pour le comprendre, lui. Et Simon se posant des questions sur l'intérêt qu'elle portait à Steve Batelier et qu'il lui portait à elle. Et, enfin, cette étrange conversation.
Elle devait se méprendre sur l'interprétation de ce qui s'était passé pendant les quelques minutes qui venaient de s'écouler. Après tout, c'était Simon, un Loup terra indigene.
Mais s'il avait été humain, elle aurait dit qu'il était jaloux.
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