Commentaires de livres faits par Yshisa
Extraits de livres par Yshisa
Commentaires de livres appréciés par Yshisa
Extraits de livres appréciés par Yshisa
Pour tout autre sujet mon Maître n'est que de glace,
Elle est trop dans son cœur, on ne l'en peut chasser,
Et c'est folie à nous que de plus y penser.
J'ai beau devant les yeux lui remettre Hippolyte,
Parler de ses attraits, élever son mérite,
Sa grâce, son esprit, sa naissance, son bien,
Je n'avance non plus qu'en ne lui disant rien ;
L'amour dont malgré moi son âme est possédée
Fait qu'il en voit autant, ou plus, en Célidée.
Des moines de la montagne, assis face à face, jouent aux échecs,
Dans l'ombre fraîche des bambous
Au milieu des bambous on ne distingue personne
De temps à autre juste le bruit d'un pion qu'on pose
Que j'ai pitié de toi, déplorable Princesse !
Avant que le Soleil ait fait encore un tour
Ta perte inévitable achève ton amour.
Ton destin te trahit, et ta beauté fatale
Sous l'appas d'un Hymen t'expose à ta rivale,
Ton sceptre est impuissant à vaincre son effort,
Et le jour de sa fuite est celui de ta mort.
Vraiment un mauvais conte aisément l'a dupée,
Je la croyais plus fine, et n'eusse pas pensé
Qu'un discours sur-le-champ par hasard commencé,
Dont la suite non plus n'allait qu'à l'aventure,
Pût donner à son âme une telle torture,
La jeter en désordre, et brouiller ses ressorts,
Mais la raison le veut, c'est l'effet des remords,
Le cuisant souvenir d'une action méchante
Soudain au moindre mot nous donne l'épouvante.
– Jouer ? dit le loup, mais c'est que je ne connais pas de jeux, moi.
En un moment, il eut appris à jouer à la main chaude, à la ronde, à la paume placée et à la courotte malade. Il chantait avec une assez belle voix de basse les couplets de Compère Guilleri, ou de La Tour, prends garde. Dans la cuisine, c'était un vacarme de bousculades, de cris, de grand rires et de chaises renversées.
Aussitôt qu'une Dame en ses rets nous a pris,
Offrir notre service au hasard d'un mépris,
Et nous laissant conduire à nos brusques saillies
Au lieu de notre amour lui montrer nos folies,
Il n'est si maladroit qui n'en fit bien autant.
Il faut s'en faire aimer avant qu'on se déclare,
Notre submission à l'orgueil la prépare.
En effet, qu’on se figure cette grande et belle rue du Cours, bordée d’un bout à l’autre de palais à quatre ou cinq étages avec tous leurs balcons garnis de tapisseries, avec toutes leurs fenêtres drapées ; à ces balcons et à ces fenêtres, trois cent mille spectateurs, Romains, Italiens, étrangers venus des quatre parties du monde : toutes les aristocraties réunies, aristocraties de naissance, d’argent, de génie ; des femmes charmantes, qui, subissant elles-mêmes l’influence de ce spectacle, se courbent sur les balcons, se penchent hors des fenêtres, font pleuvoir sur les voitures qui passent une grêle de confetti qu'on leur rend en bouquet ; l’atmosphère tout épaissie de dragées qui descendent et de fleurs qui montent ; puis sur le pavé des rues une foule joyeuse, incessante, folle, avec des costumes insensés : des choux gigantesques qui se promènent, des têtes de buffles qui mugissent sur des corps d’hommes, de chiens qui semblent marcher sur les pieds de devant ; au milieu de tout cela un masque qui se soulève, et dans cette tentation de saint Antoine rêvée par Callot, quelque Astarté qui montre une ravissante figure, qu’on veut suivre et de laquelle on est séparé par des espèces de démons pareils à ceux qu’on voit dans ses rêves, et l’on aura une faible idée de ce qu’est le carnaval de Rome.
Les fruits sont rouges et verts à la fois,
Comme si les fleurs à nouveau s'épanouissaient
Dans la montagne, si l'on a un invité à retenir,
On lui offre une coupe de vin de cornouilles
La balustrade vermillon et les piliers peints se reflètent dans l'étang lumineux
En robe de lin blanc et bonnet de gaze noire, tu marches en traînant tes sandales
Sous le pont, tortues et poissons, au soir innombrables,
Reconnaissent, quand tu traverses le pont, le bruit de ta canne
- ...
- La mafia est comme un serpent. Elle continue d'avancer tant qu'on ne lui écrase pas la tête. Réponds-moi. Qui est ton supérieur ?
Pouvoir | Bruine de neige
Projette un espace protecteur tout autour de lui
Âge | 18 ans
Naissance | 24 juillet
Taille | 1 m 74
Poids | 59 kilos
Groupe sanguin | A
Aime | Le brochet, la cuisine chinoise, les chats
Déteste | Les tremblements de terre
- Chûya.
- Quoi ?
- Tu pensais vraiment chambouler mon plan en faisant ça ? Tu plaisantes j'espère ?
- Tu aurais pu t'échapper à tout moment, c'est ce que tu sous-entend ? La situation me plaît de plus en plus !
Ce que ton mauvais sort laisse à te garantir,
Si de tes trahisons la jalouse impuissance
Sut donner un faux crime à la même innocence,
Recherche maintenant par un plus juste effet
Une fausse innocence à cacher ton forfait.
Quelle honte importune au visage te monte
Pour un sexe quitté dont tu n'es que la honte ?
Il t'abhorre lui-même, et ce déguisement
En le désavouant l'oblige infiniment.
Je dois tromper sa vigilance et m'enfuir d'ici.
Au moins me cacher quelque part...
En attendant l'arrivée des autres membres de l'agence.
- Ils doivent mourir. Mourir, et céder la place... AUX PLUS FORTS.
Qu'est-ce qui lui prend ?
D'où vient donc cette haine ?
D'être à tant de faveurs désormais insensible,
Tes lettre où sans fard tu dépeins ton esprit,
Tes lettres où ton coeur est si bien par écrit
Ont charmé tous mes sens de leurs douces promesses,
Leur attente vaut mieux, Cloris, que tes caresses :
Ah Mélite, pardon, je t'offense à nommer
Celle qui m'empêcha si longtemps de t'aimer.
Mangez sur l'herbe
Dépêchez-vous
Un jour ou l'autre
L'herbe mangera sur vous.
JACQUES PRÉVERT
On a guéri la peste, bravo, mais maintenant on a le cancer ! On aurait mieux fait de rester avec la peste, vu qu'on savait la soigner.
JEAN-MARIE GOURIO
La mortalité a beaucoup baissé dans nos sociétés, mais l'immortalité n'a fait aucun progrès.
JEAN-MARIE KERLEREOUX
Il paraît que la presse a tué un ministre. Par rapport à ceux qu'elle fait vivre, c'est pas très grave.
COLUCHE
Ces desseins enragés te vont coûter la vie :
Un fer caché me donne en ces lieux sans secours
La fin de mes malheurs dans celle de tes jours;
Et lors ce Rosidor qui possède mon âme,
Cet ingrat qui t'adore et néglige ma flamme,
Que mes affection n'ont encor su gaigner,
Toi morte, n'aura plus pour qui me dédaigner.
— Est-ce qu'il y a quelque chose de bon chez les Juifs ? m'entendis-je dire à voix haute, d'un ton belliqueux. C'est ce sale Juifs de Morris Fink qui a volé l'argent dans mon armoire. J'en suis certain ! Fous d'argent, avides d'argent, salauds de Juifs !
Deux antisémites, en train de se promener par un beau jour d'été.
– Ce prétendu jugement d'un tribunal militaire américain est l'expression formelle d'un acte de vengeance politique. Abstraction faite de la compétence contestable de la cour elle-même, il ne sert ni la vérité ni le droit. On comprend la chinoiserie du procureur de la cour de Nuremberg quand il dit : « Le procès a montré que Karl Brandt n'a rien su des expériences, mais il est coupable parce qu'il aurait dû savoir. »
« Comment la nation qui se trouve à la pointe de toutes les expériences humaines imaginables peut-elle oser accuser et juger des gens qui l'ont, tout au plus, imité ?
« Il n'est pas étonnant que cette nation qui portera toujours dans l'histoire de l'humanité le signe de Caïn après Hiroshima et Nagasaki, essaie de se cacher dans la brume des superlatifs moraux. Le droit n'a jamais existé ici mais la dictature de la force. La force exige des victimes, et j'en suis une. C'est pourquoi je n'ai pas de honte à me trouver sur cet échafaud.