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Vu l’attitude de Joshua, nous sommes revenus à la case départ. La case « je te hais tellement que je vais te pourrir la vie jusqu’à la fin de tes jours ». Mais je ne peux plus continuer comme ça. Tout ce cirque me coûte trop. Ce qui était pour moi aussi simple et naturel que de respirer est maintenant devenu un combat. Je suis si fatiguée de tout ça que même mon corps en souffre.

Je lui réponds d'un ton blasé en regardant le paysage défiler devant moi.

- Bien sûr, comme toujours, je suis pathétique.

Je sens alors qu’une partie de Jeu du Regard est lancée. Mais avec un seul joueur. Il peut toujours rêver, je ne suis pas d’humeur. Je décide de l’ignorer.

[...]

- Shortcake...

Je l'ignore toujours.

- Shortcake...

- Je ne connais personne qui s'appelle comme ça.

- Allez, joue avec moi... Juste une minute, me murmure-t-il doucement à l'oreille.

Je tourne mon visage vers le sien en tentant de maîtriser le rythme de la respiration.

- RH.

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J’ai commis une grave erreur la première fois que j’ai rencontré Joshua : je lui ai souri. De mon plus beau sourire. De toutes mes dents. Les yeux pétillants. J’étais pleine d’optimisme — et naïve — quant à la fusion de nos deux entreprises. Je ne savais pas encore que ce serait la pire chose qui pouvait nous arriver. Il m’a regardée de haut en bas, du sommet de mon crâne jusqu’à la semelle de mes chaussures. Je ne mesure qu’un mètre cinquante-deux, donc autant dire que ça a été plutôt rapide. Puis, il s’est tourné vers la fenêtre sans me rendre mon sourire, et depuis ce jour j’ai l’impression qu’il le retient prisonnier dans la poche de sa veste. Un point pour lui. Après ce très mauvais premier contact, il ne nous a fallu que quelques semaines pour succomber à une hostilité mutuelle. Et, comme l’eau qui coule dans une baignoire, un jour, ça a fini par déborder.

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Ah, le Jeu des RH. On n’y avait pas joué depuis des lustres.

-Arrête de m’appeler Shortcake ou je leur envoie un mail. Nous tenons une sorte de dossier l’un sur l’autre. Enfin, je suppose qu’il le fait, car il se souvient de chacune de mes infractions. Le mien, c’est un document protégé par un mot de passe, caché dans ma session personnelle sur mon ordinateur où sont relatées comme dans un journal toutes les disputes qui ont éclaté entre Joshua Templeman et moi. Rien que cette année, nous nous sommes déjà plaints quatre fois chacun aux RH. Joshua a reçu un avertissement écrit et verbal à propos du surnom qu’il me donne. Pour ma part, j’en ai eu deux : pour une agression verbale et pour une blague puérile qui a totalement dégénéré et dont je ne suis pas fière.

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"... Du lundi au vendredi, de 9h à 18h, ce type prend un malin plaisir à me transformer en une sorte d'épouvantable mégère. Une Gitane diseuse de bonne aventure hurlant comme une possédée la prochaine fin du monde et votre mort imminente. Une folle furieuse dans un asile, à deux doigts de s'arracher les yeux à mains nues.

..."

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J’ai une théorie : l’amour et la haine se ressemblent étrangement. Vous pouvez me croire sur parole, j’ai pu les comparer en de nombreuses occasions, et voici ce que j’ai remarqué…

L’amour et la haine sont des sentiments profonds. Il vous suffit de penser à la personne que vous détestez ou que vous aimez pour que votre estomac se noue. Votre cœur se met à battre violemment dans votre poitrine. Vous perdez l’appétit et le sommeil. Chaque contact avec cette personne diffuse une dangereuse dose d’adrénaline dans votre sang, et vous avez l’impression d’être au bord du gouffre. Vous perdez le contrôle, et c’est effrayant.

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— Je voulais que ce soit toi qui sois avec moi vendredi soir. Toi et uniquement toi. Si tu ne veux pas qu’on soit amis, alors je vais essayer de jouer au Jeu du Ou Autre Chose avec toi.

Il ne réagit pas, et un silence s’installe entre nous. Si je me suis trompée sur ce coup, je ne m’en relèverai jamais. Mon cœur bat beaucoup trop vite dans ma poitrine.

— Vraiment ? lâche-t-il finalement, l’air sceptique.

Je le pousse violemment contre la porte. Le bruit sourd de son corps qui la heurte me donne des frissons.

— Embrasse-moi.

Le souffle de mes mots réchauffe immédiatement la pièce.

— Donc le Jeu du Ou Autre Chose implique que l’on s’embrasse. Très intéressant, Lucinda, déclare-t-il en passant délicatement ses doigts dans mes cheveux pour dégager mon visage.

Je lui réponds dans un murmure.

— Je ne connais pas encore bien les règles. C’est un jeu plutôt récent.

— T’en es sûre ? me demande-t-il en baissant les yeux pour regarder ma main qui se promène sur son torse, si ferme.

Je m’appuie un peu sur lui.

— Tu portes un gilet pare-balles ?

— Je suis bien obligé, dans ce bureau.

— Je suis vraiment désolée de t’avoir blessé et de t’avoir mis à la porte de chez moi de cette façon, Josh.

Je l’appelle comme ça pour lui montrer que je veux vraiment faire la paix et que mes excuses sont sincères.

Et, honnêtement, imaginer qu’on soit amis est quelque chose de très agréable. Un ami qui me laisserait lui caresser le torse dans le local des agents d’entretien… C’est dommage qu’il ne fasse pas la même chose.

— Excuses acceptées, réplique-t-il. Mais, Lucinda, tu ne peux pas t’attendre à ce que je sois gentil si tu débarques au bureau avec d’autres hommes, s’ils t’embrassent et t’offrent des fleurs. Ce n’est pas comme ça que le jeu fonctionne entre nous.

Je déglutis péniblement.

— Je n’ai jamais compris comment on joue à ce jeu.

— Je pensais que tu étais très intelligente, Lucinda, rétorque-t-il en prenant mon menton pour lever mon visage vers le sien. Il faut croire que je me suis trompé.

Je me mets alors sur la pointe des pieds pour poser mes mains sur ses épaules et me hisser jusqu’à lui. Quand j’enfonce mes ongles dans sa chemise, sagorge se serre, et je dépose un baiser sur sa pomme d’Adam. Je sens immédiatement l’effet que celui-ci produit : les jambes de Joshua fléchissent, ses hanches viennent à ma rencontre. Quelque chose de dur se presse contre mon ventre.

C’est le meilleur jeu auquel j’ai jamais joué.

Je sens soudain une de ses mains se poser dans le bas de mon dos. Je m’appuie davantage contre lui et passe une des miennes derrière sa nuque.

— Y a-t-il une bonne raison pour qu’on ne soit pas déjà en train de nous embrasser ?

Ma voix n’est plus qu’un murmure.

— Notre différence de taille, principalement, me répond-il en tentant d’être drôle pour détourner mon attention.

Mais c’est peine perdue, j’ai bien remarqué que son érection était aussi dure qu’une barre à mine.

— Ne m’oblige pas à escalader jusque là-haut

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Je me mets alors sur la pointe des pieds pour poser mes mains sur ses épaules et me hisser jusqu’à lui. Quand j’enfonce mes ongles dans sa chemise, sa gorge se serre, et je dépose un baiser sur sa pomme d’Adam. Je sens immédiatement l’effet que celui-ci produit : les jambes de Joshua fléchissent, ses hanches viennent à ma rencontre. Quelque chose de dur se presse contre mon ventre.

C’est le meilleur jeu auquel j’ai jamais joué.

Je sens soudain une de ses mains se poser dans le bas de mon dos. Je m’appuie davantage contre lui et passe une des miennes derrière sa nuque.

— Y a-t-il une bonne raison pour qu’on ne soit pas déjà en train de nous embrasser ?

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Tu l’aimes. Tu l’aimes. Tu l’as toujours aimé. Plus que tu ne l’as jamais détesté. En observant cet homme tous les jours, tu as appris à connaître chacune de ses expressions, de ses couleurs, de ses nuances.

Chaque jeu auquel tu as joué avec lui n’était qu’un moyen pour toi d’entrer en contact avec lui. De pouvoir lui parler. De sentir ses yeux sur toi.

De tout faire pour qu’il te remarque.

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- Bien, c'est exactement ce dont j'ai besoin. J'ai besoin de quelque chose de normal et de facile.

Les mots sont à peine sortis de ma bouche que j'aperçois une lueur de déception dans ses yeux.

- Ce n'est pas ce dont tu as besoin, tu peux me croire, insiste-t-il.

J’essaie de détourner mon visage, mais il me retient. Alors que je sens son pouce caresser ma joue, je tente de le repousser avant de changer d’avis et de l’attirer contre moi, en serrant son T-shirt dans mes poings.

- Ce type n'est pas assez bien pour toi, continue-t-il.

- Je ne sais même pas ce que je suis venue faire ici.

Ma voix n'est qu'un souffle.

- Si, tu le sais très bien, affirme-t-il en déposant un baiser sur ma pommette.

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- Eh bien, vas-y, tu connais l’adresse. Prends un seau et va payer la dame assise sous le parasol. Tu peux lui dire que tu viens de ma part pour avoir une ristourne mais, en échange, tu devras subir un interrogatoire et lui donner de mes nouvelles. Lui dire comment je vais. Si je me sens seule, si je me nourris correctement, pourquoi je ne trouve pas le temps de rentrer un peu à la maison…

Je pense soudain à nos candidatures, à celle de Joshua et à la mienne, côte à côte dans un dossier. Je suis prise d’un vertige et d’un sentiment de fatigue accablante. Tout ce que je veux maintenant, c’est m’endormir, me laisser aller dans un profond sommeil où toute cette anxiété et cette tristesse ne pourront pas me suivre. Je commence à me sentir glisser lentement lorsque…

- Qu’est-ce que je devrais lui répondre, à la dame ? me demande Joshua.

Je soupire.

- Que j’ai peur. Que tout va bientôt se terminer, d’une manière ou d’une autre et que ma situation professionnelle ne tient plus qu’à un fil. Que je ne sais pas si les espoirs qu’ils ont placés en moi ne seront pas déçus. Et que je me sens tellement seule que parfois je pourrais en pleurer. Que j’ai perdu ma meilleure amie. Que je passe tout mon temps avec un homme effrayant qui ne pense qu’à me tuer, mais qui est probablement mon seul ami maintenant, même s’il n’en a pas du tout envie. Et que tout ça me brise le cœur.

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