Commentaires de livres faits par Melanie0704
Extraits de livres par Melanie0704
Commentaires de livres appréciés par Melanie0704
Extraits de livres appréciés par Melanie0704
- Vous...que faites-vous ? bafouillai-je en reculant un peu ma tête.
- Lorin a bu ton sang ? m'interrogea-t-il d'une voix incroyablement posée.
- N... non, rétorquai-je. Personne n'a bu mon sang
- Son odeur est partout sur toi.
Son odeur ? J'inspirai à mon tour, plus par réflexe qu'autre chose. Insinuait-il que je sentais quelque chose ? Quelque chose de mauvais ?
Lazare cligna des yeux, éberlué.
— Florence ? bredouilla-t-il.
— Ou je te réduis en charpie !
— Euh… Mon amour ?
— Je suis la seule femme qui a le droit de lui jeter des assiettes à la figure, c’est compris ?
— Je… Je ne crois pas qu’elle t’entende, mon amour… Elle est assommée…
— Je sais ! rugit son épouse en se tournant vers lui. Mais je voulais lui dire quand même ! Et ce n’était pas prudent de le faire avant !
- Viens plus près, je l'invite en me penchant vers elle.
[...]
Consciente qu'il reste toujours la papote tout près de nous, Odeleen me glisse dans un murmure :
- Penses-tu qu'elle a mordu à l'hameçon ?
Je lui adresse un sourire pour toute réponse.
[...]
"C'est l'heure de payer",
m'a-t-il dit d'un ton plat,
Et j'ai su qu'entre les deux
On ne choisissait pas.
J'accorde un dernier regard au miroir de ma coiffeuse. Les cendres pleuvent déjà en abondance sur mes joues, sur mon nez, les maculant. Le fard rouge dont j'ai peint mes lèvres ressemble à un baiser de sang. Sous le sang, sous la cendre, je reconnais des fragments, des expressions de ma mère, qui me rend mon regard, mais avec une haine, une rage qu'elle n'a jamais eu à connaître. Je n'en suis pas mécontente.
J'ai la rage au coeur.
J'ai la faim au ventre.
Je me promets que le jour viendra où je les verrai réduits en cendre.
- T'aurais pu quand même nous en laisser quelques uns pour jouer, fait-elle d'un ton boudeur.
Sur le coup, je pense qu'elle plaisante. Mais non. D'ailleurs, elle est vite rejointe par Jérémiah.
- C'est vrai que là, tu te l'es jouée perso, poupée. Faut apprendre à partager avec les copains.
J'ouvre la bouche, la referme. Je ne sais même pas quoi répondre à ça.
Shahin s'approche, l'air réprobateur. Enfin quelqu'un avec la tête sur les épaules.
- Ma Maîtresse a fait comme elle a pu, cessez donc vos enfantillages. Si elle contrôlait mieux son pouvoir, nul doute qu'elle aurait songé à en garder deux ou trois pour son plus fidèle serviteur.
Son ton est à la fois moralisateur et sarcastique.
Je grogne.
- Vous savez quoi ? La prochaine fois, je vous laisse vous faire bouffer. Tous. Ça m'évitera d'avoir à écouter de pareilles conneries.
- Ahouu !
Une autre "ahouuu" lui répondit quelques instants plus tard. Simon !
- Ahouu ! Ahouu !
Elle attendit, osant à peine respirer. Peu de temps après, un Loup apparut au sommet du talus et le franchit d'un bond.
- Simon !
Elle se jeta à son cou et le serra contre elle en tremblant. Le contact de la peau remplaça celui des poils, et des bras puissants l'enlacèrent tandis que Simon pressait son visage contre le sien.
Ses yeux brillèrent d’une lueur de désir et de la satisfaction d’un prédateur.
— Mon nom est William. Mais l’erreur est commune.
Elle posa sa main contre sa poitrine, appréciant la sensation de ses muscles durs sous sa peau.
— Abruti.
— Les bijoux de ma grand-mère, répondit Cerise.
Elle pensa aux émeraudes sertis dans leur écrin d’or blanc, fin comme de la soie. Son lien avec sa mère, le dernier lien avec la vie qu’elle aurait pu avoir.
Elle avait l’impression de s’arracher une part d’elle-même, mais l’argent devait venir de quelque part et c’était leur dernière réserve.
— Nous vendrons les émeraudes.
Ignata s’étrangla.
— C’est un héritage familial. Elle les réservait pour ton mariage. Tu ne peux pas les vendre.
Oh que si. Elle pouvait le faire. Elle allait juste devoir pleurer un bon coup avant, pour ne pas éclater en sanglot lorsqu’elle les vendrait.
— Regarde bien.
— Cerise !
— Ce sont que des cailloux. Des cailloux et du métal. Tu ne peux pas les manger ni les réchauffer. Nous avons des dettes à payer et les enfants ont besoin de vêtements. Nous avons aussi besoin de munitions et de nourriture.
Ses blessures seraient encore sérieuses, mais il devrait être capable de rester en entier.
Il regarda la Volvo se diriger sur eux. Il entendit Jasmine rire. Cela semblait presque... fou.
Il vit les yeux de tête carrée s’élargir lorsqu’il réalisa qu’elle n’avait pas l’intention de l’éviter. À côté de lui, 85 E cria. Au dernier moment, tête carrée tourna brusquement les roues vers la gauche. Les pneus crissèrent, et les cris de 85 E s’intensifièrent, rejoints par ceux de ses collègues alors que la berline ne parvenait pas à se redresser. Elle sauta le trottoir et percuta directement un poteau électrique. Jasmine stoppa la camionnette.
Il la regarda avec admiration alors qu’elle perdait un peu de terrain dans la rue où elle sprintait, son objectif devenant clair lorsque les feux arrière d’une énorme fourgonnette professionnelle Chevrolet clignotèrent et que la portière du conducteur se déverrouilla.
Des cris d’indignation fendirent l’air tandis que les gardes du corps d’Almont s’appelaient les uns les autres. Vayl écouta en se dépêchant pour les rattraper.
Un énorme sosie de Viking qui n’arrêtait pas de tirer, mais qui semblait incapable de toucher autre chose que de l’asphalte :
– C’est notre fourgonnette !
Un homme à la tête carrée dont le revolver s’était enrayé au moment où il se dégageait de la foule :
– Elle va voler la bagnole de la famille !
Une femme aux larges épaules dont le sexe se confirma en regardant sa gigantesque poitrine taille 85 E voulut apparemment tabasser à mort Jasmine avec ses mains nues, parce qu’elle n’avait pas pris la peine d’utiliser son AK-47.
– La famille ne le permettrait pas ! Il faut la tuer !
– Salope ! Cria une femme avec des cheveux si orange qu’elle rayonnait.
Vayl resta la bouche bée quand son arme s’enraya.
Mais ces gens n’entretenaient-ils jamais leurs armes ?
-> « Certes » Pensa Alice, « J’ai souvent vu un chat sans grimace, mais une grimace sans chat, je n’ai jamais de ma vie rien vu de si drôle ».
-> « Prenez un peu plus de thé » dit le Lièvre à Alice avec empressement.
« Je n’en ai pas pris du tout » répondit Alice d’un air offensé. « Je ne peux donc pas en prendre un peu plus ».
« Vous voulez dire que vous ne pouvez pas en prendre moins » dit le Chapelier. « Il est très aisé de prendre un peu plus que pas du tout ».
-> Le Lapin Blanc mit ses lunettes. « Par où commencerai-je, s’il plait à Votre Majesté ? » demanda-t-il.
« Commencez par le commencement » dit gravement le Roi, « Et continuez jusqu’à la fin ; là, vous vous arrêterez ».
- Non mais, vous vous êtes vus ? continue-t-il, dans un soudain accès d'assurance qui ne lui ressemble pas. Au début, vous étiez six...ensuite, cinq...et maintenant quatre. Vous n’êtes pas invincibles, vous savez. J'aurez cru que vous auriez au moins compris ça.
[...]
Topher jette sa cigarette en direction de M. Riley.
- Vous n'avez pas le droit de nous parler sur ce ton là.
Le prof se contente de rester planté là, rouge et furieux. Puis il recule lentement.
La sale vache !
Bryce déverrouilla son téléphone. Et lut une dernière fois les ultimes messages que (...) lui avait envoyés.
La lumière envahit le fleuve, parant sa surface d'or.
Une larme au bord des yeux, un petit sourire aux lèvres, elle lut l'ultime message que (...) lui avait envoyé.
Envoie-moi un message pour me confirmer que tu es bien rentrée.
Elle commença à taper. La réponse qu'elle avait mis deux ans, presque jour pour jour, à écrire.
Je suis rentrée.
Elle envoya le message dans l'éther, priant de toutes ses forces pour qu'il trouve son chemin jusqu'à l'ile brumeuse qui s'étendait au-delà du fleuve.