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—Je ne sais pas si j’ai mon mot à dire, mais je change mon vote, intervint Hunter depuis le canapé. Je choisis Juneau. Lucas croisa le regard du jeune garou.

—Peut-être n’es-tu pas aussi idiot que je le pensais. Hunter pencha la tête. Pauvre gamin. Lucas ne ratait jamais une occasion de le remettre à sa place et de lui rappeler qu’il pouvait mettre fin à sa relation avec Emily n’importe quand s’il faisait un pas de travers. Pas que je l’aurais laissé faire. Sauf si c’était justifié.

—Arrête de jouer les vieux cons, dis-je en lui tapant le bras.

—Je ne suis pas une telle chose, rétorqua-t-il en plissant les yeux.

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Ce type n’était peut-être pas leur alpha, cependant, considérant le regard que tous les autres lui lançaient, ils pensaient qu’il pouvait gérer la situation. Deux grands mecs se levèrent et se flanquèrent à ses côtés tandis qu’il s’arrêtait à moins de deux mètres de nous. Quelque chose me disait que ce ne serait pas aussi facile que je l’avais espéré.

— Vous deux, partez d’ici, et que ça saute, ordonna-t-il, faisant craquer ses poings déjà contusionnés. Un peu de diplomatie était-il trop demandé ? Nous devions retrouver Micah, pas jouer avec des imbéciles qui ne pouvaient pas voir le danger se trouvant devant eux. Je regardai Lucas.

— Il plaisante, n’est-ce pas ?

— Il semble qu’il soit aussi idiot qu’il en a l’air. Ce n’était pas peu dire. Même une œuvre caritative ne voudrait pas de son jean et de son débardeur gris. Des taches recouvraient le haut et il y avait des trous dans le bas, révélant ses jambes poilues. Il aurait bien eu besoin d’une petite coupe, également. Certains hommes arrivaient à porter le style débraillé, mais pas lui. Ses cheveux d’un blond sombre étaient bien trop gras et irréguliers.

— Qu’est-ce que t’as dit ? Le garou avança d’un pas. Lucas baissa son regard sur moi.

— Tu veux que je lui arrache les bras ou les jambes en premier ? Je me tapotai le menton.

— Nous devrions d’abord tenter une approche pacifique et lui expliquer pourquoi nous sommes là.

— Très bien. Il afficha un air qui disait que nous perdions notre temps, mais qu’il voulait bien me faire plaisir.

— Essaie. Je regardai directement le loup-garou dans les yeux. — Nous sommes ici pour discuter de quelque chose d’important avec votre alpha. Il renifla et se tourna vers ses camarades. Aucun ne sortit son téléphone ni n’appela le concerné comme je l’avais espéré. J’aurais pu demander à Lucas de les hypnotiser pour les forcer à coopérer, toutefois, il préférait faire les choses à l’ancienne quand il s’agissait de compatriotes surnaturels. Il avait cet étrange code d’honneur que je devais encore déchiffrer.

— Je vais vous dire, ma petite dame, rétorqua le garou en me reluquant de haut en bas. Sortez maintenant et je promets qu’aucun mal ne vous sera fait. Si on peut l’éviter, on ne blesse pas les femmes. La galanterie même. Je serrai les poings. — Enfin ! commenta Kerbasi, s’asseyant à une table derrière nous. Quelque chose d’intéressant à regarder qui n’est pas un de tes films stupides. J’aurais dû le forcer à rester visible, cependant, il aurait probablement causé encore plus de problèmes.

— Les bras, donc, dis-je à Lucas, gardant un œil sur le loup. Il a une bague assez sympa au majeur, j’aimerais bien la prendre pour moi. Elle était grosse et dorée, avec des petites rangées de minuscules rubis et diamants incrustés sur le dessus. Lucas me regarda à nouveau.

— Je pourrais t’acheter quelque chose de bien plus joli que ça. — Ouais, je sais, répondis-je avec un sourire retors. Mais je me disais que je pouvais commencer une collection. Le garou nous dévisagea avec incrédulité. Une pointe de méfiance émanait à présent de lui, et ses camarades lui jetaient des regards nerveux. Si seulement nous pouvions les effrayer assez pour qu’ils battent en retraite.

— Qui vous êtes, sérieux ? demanda-t-il. Le fait que nous ayons pu traverser leur barrière de protection aurait dû être leur premier indice. Nous l’ignorâmes.

— Une collection ? dit Lucas en levant un sourcil. Je haussai les épaules.

— Des trophées des ennemis que nous tuons.

— Mmh… Il se frotta le menton.

— J’aime ta façon de penser.

— Pour une fois, je dois être d’accord, répliqua Kerbasi depuis sa chaise derrière nous. J’aime bien ses bottes aussi, si ça ne te dérange pas. Je prétendis ne pas l’entendre. Il avait un fétichisme pour les chaussures depuis que nous avions visité la cité fae quelques mois plus tôt et n’en avait jamais assez. — C’est bon, s’énerva le loup, faisant un pas en avant. C’en est fini de vous. Nous n’avions pas dû l’effrayer suffisamment. Il plongea vers nous. Lucas le rencontra à mi-chemin, visant son bras ; celui avec la bague. Il le tourna puis le tira brutalement du corps du loup-garou. Ce dernier relâcha un cri à en déchirer les tympans tandis que son membre volait à travers la pièce. Du sang éclaboussa partout et il tomba sur le sol, s’agrippant à la cavité ouverte. Mon estomac se retourna. Peut-être n’aurais-je dû rien dire pour la bague. J’avais oublié à quel point Lucas prenait parfois au pied de la lettre tout ce que je disais. Des chaises s’entrechoquèrent et toute la pièce vrombit alors que les hommes convergeaient vers lui de tous les côtés, se mettant en action. Leurs regards brillaient de fureur et ils montrèrent les dents, poussant des grognements inhumains. Au moins, ils n’essayèrent pas de changer ; ils n’avaient pas cinq à dix minutes devant eux pour pouvoir se transformer. Je ne pouvais laisser Lucas subir leurs foudres seul, même s’il aurait pu se débrouiller sans mon aide. Je cherchai mon arme avant de me rendre compte qu’elle n’était pas là. Nous avions prévu cette soirée au dernier moment et je n’avais pas eu le temps de m’arranger pour en porter une. Je baissai la main dans le sac en bandoulière sur ma poitrine et en sortis à la place un couteau à lame fixe. Ça devrait faire l’affaire. Accrochant le type le plus proche, je le fis tourner vers moi. Il improvisa un coup de poing, cependant je l’évitai avant de me redresser et de le poignarder dans le ventre. Il se pencha en avant. Reculant rapidement, je visai ensuite sa gorge. Il dévia ma lame et me poussa assez fort pour m’envoyer valser. Je fis un mouvement de balancier avec mes bras et atterris sur une table, glissant par terre. J’eus le souffle coupé lorsque la chute ébranla ma colonne vertébrale. Bon sang, j’avais oublié à quel point les garous pouvaient être forts. Kerbasi était toujours installé dans son coin, quelques mètres plus loin. Il me jeta un air impassible.

— C’est le mieux que tu puisses faire ? Ton amant va-t-il devoir se coltiner tout le boulot ? Je lui lançai mes talons hauts et attrapai une chaise.

— Tu cherches constamment la bagarre. Pourquoi ne fais-tu rien cette fois ? Il renifla.

— Parce que ça te serait utile. Le loup-garou fit une embardée vers moi et je projetai la chaise. Il se voûta pour l’éviter, mais pas suffisamment. Un des pieds en bois lui effleura le front, laissant une profonde entaille. Du sang en sortit, lui coulant dans les yeux.

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Des jurons virulents surgirent dans notre dos. Je me tournai pour voir Kerbasi qui boitait jusqu’à nous, tenant son bras fermement contre son torse. Ses vêtements étaient déchirés et sales, et il avait des épines de pin dans les cheveux. Alors qu’il se rapprochait, je remarquai des coupures et des hématomes sur sa peau.

— Vous auriez pu me prévenir avant de foncer comme ça !

Il me jeta un regard accusateur.

Ah, oui. Je n’avais pas pensé à lui quand Lucas m’avait transportée. Le gardien avait dû percuter la moitié des arbres entre la maison de Charlie et la piste. Normalement, je ne me serai pas sentie mal, cependant il nous avait aidés. Ce n’était pas la meilleure façon de le récompenser pour ses efforts.

— Navrée, répondis-je sur un ton vraiment désolé. Nous étions un peu pressés.

— J’avais compris, oui.

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