Commentaires de livres faits par MelieGrey
Extraits de livres par MelieGrey
Commentaires de livres appréciés par MelieGrey
Extraits de livres appréciés par MelieGrey
Je fronce les sourcils en secouant la tête.
– De quoi devrais–je avoir peur ?
– De nous, Jules et moi. De l'amour. Des gens qui s'aiment sans se poser de questions, sans penser à demain, sans se soucier des autres, sans regrets ni remords.
– Pourquoi est–ce que je devrais avoir peur de ça exactement ?
– Parce que si tu n'avais pas peur, Raphaël, tu ne serais pas ici... Tu serais là–bas. Avec lui. Avec Sun...
C'est acté : Stuart m'a contaminé avec sa niaiserie.
Mais franchement, elle et moi, tout le temps, ce ne serait pas mal du tout...
Pour cette raison, Goran avait accroché dans sa salle de cours la photo en noir et blanch d'un enfant. Un petit d'homme dodu et sans défense. Ses étudiants la voyaient tous les jours et finissaient par se prendre d'affection pour cette image. Quand - plus ou moins au milieu du semestre - quelqu'un avait le courage de lui demander de qui il s'agissait, il les mettait au défi de deviner. Les réponses étaient variées et pleines de fantaisie. Et il s'amusait de leurs expressions quand il leur révélait que cet enfant était Adolf Hitler.
L'enfoiré s'immobilisa sur le coup, parce que, ouais, Zander était parfois assez effrayant.
Il eu l'impression que son sourire illuminait la pièce.
- Quelle chance : j'ai toujours rêvé d'épouser un homme qui a des défauts et un sale caractère.
Fermant les yeux, elle prit une respiration hachée qui se termina par un sanglot étouffé.
- Laisse-toi aller, Eliza. Tu n'as pas à porter seule ton fardeau. Plus maintenant. Lâche-toi, bébé. Je suis là. Je ne vais pas te quitter. Libère-toi.
- Faire quoi ?
- Il faut qu'on couche ensemble... Ou l'un de nous deux finira par-dessus bord...
- Tu es complètement fou, Dean Cole.
- Je confirme. La machine est lancée et tu ne peux rien faire pour l'arrêter.
- Je t'aime.
-Toujours commence maintenant, Bébé LeBlanc. Avec toi.
Je n'avais jamais envoyé de fleurs à personne, et encore moins en quantité capable de remplir une serre. Je souris tant la réponse était simple et foutrement compliquée à la fois.
- Elle a mon coeur, Sue.
- Tu es affreusement possessif, me plaignis-je en le fusillant du regard.
- C'est parce que tu es affreusement à moi.
- Et qu'est-ce qui peu bien bien te faire croire a ? Le fait qu'on a couché ensemble ?
Je feignis un rire, mais il n'y avait absolument rien de drôle dans ce qu'il venait de dire. Ou dans ce qu'on venait de faire.
- Non.
Il plaça sa main sur le côté gauche de ma poitrine, sur mon coeur.
- Ce truc, là ? Il bat pour moi. Tu le sais. Je le sais. Continue à mentir, Rosie. Je finirai par te faire cracher le morceau. D'une façon ou d'une autre.
Il me colle contre la porte et plonge son nez derrière mon oreille. Mes genoux flanchent et il me retient pas la taille.
- La tarte ou la voisine ? je plaisante.
- Je t'aime. Je suis désolée. Je suis désolée de dire ça, mais je t'aime. Et tu n'es pas obligé de... ça ne t'oblige pas à faire ni à dire quoi que ce soit. Je pourrais te raccompagner au campus après ça si tu ne veux plus jamais me parler. Je comprendrais, parce que tu as l'habitude que des filles te fassent des déclarations et tu détestes ça. Mais je me suis rendu compte de pas mal de trucs ces derniers temps, et le plus énorme est que je t'aime sûrement. Je n'en suis pas sûre, mais je crois que oui. Ce n'est pas hyper romantique ou rassurant de ne pas être sûre, mais je ne sais pas vraiment ce qu'est l'amour. J'en ai juste appris la définition. En gros. Mais je sais que ce que j'éprouve pour toi y correspond assez, et je veux en savoir plus. Et je pense que tu pourrais m'aider à apprendre. Si tu pouvais juste m'aimer en retour, ce serait vraiment génial, mais si tu ne peux pas... je comprendrais.
- Toute la nourriture ? Femme, ton appétit couvre l'équivalent des rations mensuelles d'un pays du tiers-monde.
Tu es le soleil. Tu es la plus importante. Tu es la seule lumière à avoir jamais percé mon armure. Tu es le bonheur, l'étincelle, la seule fille à n'avoir jamais fui, à ne jamais s'être montrée lâche, à avoir vu par-delà la façade. Je ne rencontrerai jamais une autre fille comme toi ; je ne voudrai jamais plus quelqu'un comme je te veux toi.
- Euh... Je t'entends, tu sais...
Kayla est carrément remontée.
- Ecoute, Isis, je suis désolée. Je suis sincèrement désolée parce que cette situation est trop naze.
Que j'aime.
Aime ?
Avant j'aimais cela.
Avant. C'est comme si toute ma vie tournait autour de ce mot.
Avant, j'étais heureuse,
Avant, je ne me posais pas de questions,
Avant, je n'avais pas peur,
Avant, j'aimais et j'étais aimée,
Avant, je vivais.