Commentaires de livres faits par MelieGrey
Extraits de livres par MelieGrey
Commentaires de livres appréciés par MelieGrey
Extraits de livres appréciés par MelieGrey
- Ah bon ?
La seule chose qui me vient à l'esprit est que, pour des raisons qui me sont inconnues, mon père ne peut pas encadrer Hayden.
- tu n'as pas besoin d'aller jusque-là.
- Crois-moi, quand un homme veut se marier avec la fille unique d'un autre homme, il est préférable d'y mettre les formes.
- Faux, tu n'es désolé de rien.
Amusé par son ton désabusé, je me sens devenir plus amoureux que jamais. Tout à coup, je comprends parfaitement pourquoi les gens sont prêts à faire n'importe quoi pour avoir et garder cette merveilleuse sensation d'unité, d'appartenance et d'indéniable partage.
- Tu ferais ça ?
- Dans une autre configuration, je l'aurais même exigé. Mais là, c'est différent.
- Et pourquoi ?
Je sais très bien pourquoi, mais j'ai besoin de l'entendre de sa bouche.
- Parce que nous. Parce que toi et moi, c'est pour toujours. J'espère que tu as bien compris qu'avec ta petite mise en scène de ce soir, tu as scellé ton avenir, dit-il, laissant courir le bout de ses doigts sur mon visage. Maintenant que je te tiens, jamais tu ne m'échapperas.
Il me passe le bras autour du cou et me serre fort contre lui. Je sens ses lèvres passer sur mes cheveux :
- Je ressens la même chose, mon Addie.
La manière dont elle se comporte avec lui me fait rire. Elle a tout compris. En les voyant ainsi, je me dis qu'au fond, Addie et moi, on pourrait leur ressembler. On pourrait trouver un juste milieu : elle serait ma soumise au lit et je serais son esclave dans la vie. Pas mal, ça me convient.
- C'est-à-dire...
- Une femme folle amoureuse de mon Hayden.
Je pense en moi-même : si tu appelles difficile le fait d'avoir dit à l'amour de ta vie que tu ne pouvais pas rester avec elle, alors oui, la nuit a été difficile. Mais je ne peux pas dire ça à Sebastian, ni à lui, ni à personne d'autre.
Anne serait probablement déçue en apprenant ce qu'il en était en réalité, qu'il n'y aurait plus jamais rien entre elle et Louis, qu'il ne s'agissait là que de...
Que de quoi, en vérité ? Emma n'en avait pas la moindre idée.
Mais il fallait qu'elle soit auprès de lui dans un tel moment, c'était plus fort qu'elle. Plus fort que la trahison et les coups bas. Plus fort que tout...
Cet intense regard bleuté fermement rivé à elle était si vivifiant.
Enivrant.
Exaltant.
Puisqu'elle était incapable de l'être...
Puisqu'elle se repliait sur elle, rentrait dans sa coquille chaque fois qu'elle se trouvait confrontée aux autres. Et qu'il ne supportait pas de la voir ainsi, quand elle était paradoxalement si vive, farouche et intraitable avec lui.
Parce qu'en vérité, je déteste être celui qui a osé faire pleurer Emma.
- Je n'en doute pas, mais vous êtes jeune, je suis sûr que vous en verrez d'autres. Comme vous l'avez dit, je ne suis pas le plus à plaindre. Allez donc vous occuper de ceux-là, et laissez mon drame miniature et moi-même tranquilles, merci.
Ce dernier m'a alors fait un coup que je n'aurais jamais cru possible.
- Je vous aurais aimés, choyés et portés au-delà de tout ce qui est possible. Dis à Haaiah que j'arrive.
Je n'avais jamais eu autant de mal à avaler ma salive.
Stan avait lu dans mes pensées.
Et moi, pour lui, Papa, si tu savais...
Et soudain, on n'était plus à New-York dans une galerie bondée, mais dans ma chambre d'adolescente, seuls au monde, indifférents à tout ce qui n'était pas nous.
- Toi, a-t-il répondu simplement.
Dans un soupir douloureux, il a fermé les yeux.
- Merde, Emilia. Tout ce que je veux, c'est toi. D'accord ?
Et sur ce, elle a tenté de me claquer la porte au nez.
J'ai dû coincer mon pied entre le battant et le cadre - comme la première fois que j'étais allé voir Emilia. Décidément, les soeurs LeBlanc ne voulaient pas me laisser entrer dans cet appartement que je leur avais pourtant gracieusement fourni.
Ouais. Je t'inviterais bien dans mon lit.
- Je voudrais t'inviter à dîner, ai-je dit à la place.
Vicious ! Pas de dîner avec une fille !
Dee ne tenait toujours pas en place.
- Tu devrais dire oui. Comme ça, on peut aller faire les boutiques et ça m'évitera la honte de voir mon frère se faire rembarrer. Même s'il mériterait bien d'être remis à sa place.
Je ris et la regardai en coin. Dee m'adressa un sourire mal assuré. Aussitôt, l'espoir refit surface.
- D'accord. Je pris une grande inspiration). J'irai au bal. Mais seulement parce que je ne veux pas te mettre la honte.
A côté de moi, Daemon me lança un regard qui signifiait clairement : " tu es dingue". Je croisais les bras.
- Ne commence pas. Je veux participer aussi. Tu ne pourras pas me faire changer d'avis.
Cette fois, son expression se transforma en "attends qu'on soit seuls".
Faites-là circuler. Mais pense que vous êtes surveillé. Toujours.
D'ailleurs, il savent déjà que vous avez lu ce récit. Comment l'avez-vous eu ? Vous l'avez acheté ? Payé par chèque ou par carte de crédit ? Alors vous êtes fiché.
Emprunté à la bibliothèque municipale ? Alors vous êtes fiché.
Téléchargé sur le web ? Fiché aussi.
Un ami vous l'a prêté ? Fiché probablement, via la puce RFID, votre ami étant lui-même fiché.
Vous trouvez que j'en fais trop ? Alors attendez quelques années. Mais il sera peut-être trop tard.
Mon grand-père disait que la paranoïa était en train de devenir non plus une tare mais une qualité de survie dans ce triste système. Qu'en penser ?
Pensons. C'est déjà ça. A l'abri de nos cervelles, nous avons au moins cette liberté.
Mais pour combien de temps encore ?
- Romantique, romantisme, romance, je m'en fous de ces machins, c'est de notre vie dont je parte... de ta vie entière avec moi. Tu es ma vie, Addison, tu dois m'épouser, dis-moi oui... DIS-MOI OUI.
- Oui, Hayden, je veux devenir ta femme.