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" C'était un geste qui ne pouvait pas ne pas être. "
Afficher en entier" Aujourd'hui, lorsque j'analyse les différentes facettes du pardon, je me rends compte que le véritable pardon ce n'est pas l'oubli mais c'est l'absence de ressentiment. "
Afficher en entier" Ce n'est pas pareil si, par exemple, vous m'adressiez sur-le-champ : il n'y aurait pas de logique. A cette époque, il y en avait une : l'ennemi était en face. "
Afficher en entier" Notre angoisse et notre peur augmentaient mais ne nous ont jamais arrêtés. Nous n'éprouvons aucune haine : c'était le jeu. D'un côté, il y avait nous, les résistants, et de l'autre, l'ennemi. Le jeu, c'était de vaincre l'ennemi. C'était dans l'ordre des choses : l'on était pris, l’on devait mourir. "
Afficher en entier" Il y a une grande différence entre le prisonnier de guerre et celui qui résistait. et cette différence se retrouvait dans les termes : les Allemands ne nous appelaient pas des résistants, ils nous appelaient des terroristes. "
Afficher en entier"Le bourreau ne connaît pas le mal ; le jour où il le découvre, il fait un grand pas vers la vérité."
Afficher en entier" Je me souviendrai toujours de la première gifle reçue dans le huis clos d'Hendaye. D'autant que cette gifle-là ne recelait aucun atome d'amour ! La gifle du bourreau ne cherchait pas à faire grandir, mais à détruire, pas à éduquer mais à humilier. La première gifle est celle que l'on reçoit par surprise. Celle qui laisse sans voix. Celle qui se présente comme un simple avertissement et laisse deviner l'escalade possible. "
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