Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 823
Membres
1 008 433

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Mémoire de fille



Description ajoutée par x-Key 2016-03-01T17:39:30+01:00

Résumé

Annie Ernaux replonge dans l’été 1958, celui de sa première nuit avec un homme, à la colonie de S dans l’Orne. Nuit dont l’onde de choc s’est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années. S’appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu’elle a été dans un va-et-vient entre hier et aujourd’hui.

Afficher en entier

Classement en biblio - 186 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Sunlove 2018-12-12T14:00:15+01:00

Il y a ce mot de Nietzsche que je trouve si beau: Nous avons l'Art pour ne point mourir de la Vérité.》

Afficher en entier

Commentaire le plus apprécié

Or

Ce livre, le recueil de la vie de la fille de 58, de la fille du Lycée, de la fille de l'école normalienne, et la fille de Londres est à la fois un témoignage qui ramène à un ancien temps avec des mœurs sociétales qui diffères et dans un même temps un témoignage fait d'étapes et de sujets qui se reportent parfaitement à celles actuelles.

J'ai été fasciné de constater à quel point un événement, en l’occurrence l'été 58 à S, peut influer de manière aussi importante une vie.

La fille de 58 montres fort bien l'application que l'on peut mettre à se confondre dans l'autre, un autre qui est sans nul doute le réceptacle d'une projection qui nous attire comme pour mieux s'échapper de ce que l'on peut croire devoir être une obligation comportementale que l'on se sent obligé de porter. Cette projection que l'on met dans l'autre sert finalement d'exutoire à un désir profond d'émancipation, un désir de savoir reconnaître ce que l'on peut sentir soi-même sans avoir l'impression de répondre à un schéma sociétal imposé par l'éducation parentale. Cette colonie dans laquelle se rend A. D symbolise la première fois qu'elle peut s'extraire de son foyer et répondre à sa soif de découvrir et d'expérimenter sans un carcan religieux ou sans l'ombre parentale pour la contraindre.

La manière dont l'autrice met en mots cette parcelle de vie est singulière, à la façon d'un sténographe qui ne saurait que le transcripteur de la mémoire d'une personne qui vit un événement, qui par définition, va impacter de manière considérable sa vie.

Dans ce moment de désir profond de s'émanciper on peut voir que la fille de 58 accorde du crédit et de l'intérêt à tout ce qui sort de son cercle familial ce qui marque au par ailleurs la tension sociale avec laquelle elle lutte.

Cette colonie de vacances en tant que premier lieu de liberté va construire quelque chose de fort dans l'esprit d’A. D dont notamment H. qui en devient presque une relique dans laquelle se reflète et se nourrit de toutes les stimulations qu'elle peut rencontrer, que ce soit dans le cinéma, dans un livre ou dans une parole lancée. On voit d'ailleurs que l'auteur marque une distanciation avec cette fille avec laquelle elle n'avait pas résolu ses incompréhensions qui ont nourri sa honte. Cette distanciation est mise comme si sa vie n'était pas concrète, notamment avec le fait de revoir partout H. et la colonie, le fait de ne plus avoir ses menstruations qui la rend "sans âge", et la distance sociale avec les autres ce qui la classe à part dans ses études. Ce qui s'st passé à S. la pousse à une manière de vivre qui est pour le passé de S. et pour l'expectation du futur à venir à S. Une véritable construction autour de la colonie qui inclut la volonté de surpasser son soi pour devenir meilleure que la fille de 58, ce qui passe par une transformation physique et plus particulièrement la boulimie qui lui donne pendant un temps la sensation d'un simulacre de contrôle.

En la voyant évoluer tout au long de ses années qui ont suivi l'été 58 on se rends compte de l'importance d'un instant T que l'on n'arrive pourtant pas à saisir et à comprendre au moment au celui-ci arrive.

J'ai apprécié cette découverte qui se passe dans un long cheminement et rectifie l'incompréhension d'une période vécue et permet de relier une vie à une autre qui avait été camouflée jusque lors, le tout avec une franchise qui peut sembler impudique mais qui pour ma part ne sert qu'à la justesse de l'écrit.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par liliook 2023-07-28T01:20:49+02:00
Bronze

Bien que la plume d'Ernaux reste assez neutre, elle n'en reste pas moins magnifique. Ce récit qui alterne entre son adolescence, plus précisément l'été 58, et la Annie Ernaux de 2014, confronte deux personnes totalement opposées. En écrivant ce livre, l'autrice réalise une instrospection de sa version du passé avec beaucoup de recul, notamment sur sa première expérience sexuelle et "amoureuse" lors d'une colonie. Une nouvelle fois, Annie Ernaux nous dévoile la mentalité d'une époque et son impact sur sa vie à elle. Elle écrit ce roman pour nous apprendre à nous détacher du passé tout en nous faisant comprendre que le moment présent ne sera jamais plus vrai que dans l'instant. Mais avant tout, la réalisation de son oeuvre lui a permis à elle-même de comprendre toutes ses choses et de la faire avancer. On suit, en même temps qu'elle, la considération portée sur un seul évènement qui l'aura marqué pendant longtemps, jusqu'à aujourd'hui.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Bohem297 2023-03-05T17:11:29+01:00
Pas apprécié

Faisant les premières expériences de sa sexualité, Annie Ernaux évolue dans un monde « populaire », alors qu'elle vient d'un monde bourgeois catholique. Elle va vite se rendre compte de la cruauté des jeunes, et du monde en général.

J'ai eu l'occasion de lire cet ouvrage dans le cadre de mes études, et j'ai de suite eu un coup de coeur sur la façon d'écrire de l'autrice. Elle aborde les thèmes de son ouvrage de façon énormément détachée, comme si c'était une autre personne, car pour elle, c'était le cas. Elle n'était plus elle-même. La manière dont le thème de la sexualité est abordé m'a aussi énormément touché, car l'autrice raconte ses actes sexuels sans nous dire directement si elle était consentante ou non. On comprend qu'elle ne l'était pas dans sa façon de décrire la scène. Je pense que si elle n'a pas voulu écrire son consentement dans son ouvrage, c'est pour nous montrer le désintérêt du garçon sur cette question.

Si Annie Ernaux a écrit cet ouvrage si tard, c'est parce qu'elle estimait qu'il y avait « un trou dans son oeuvre », selon ses propres mots. Vous vous demandez comment elle a pu se souvenir d'autant de détails de cette période si lointaine ? Et bien en me renseignant, j'ai appris qu'elle s'était servi des lettres envoyées à son ami, ainsi que de son journal intime, qu'elle tenait à cette époque.

Ce livre nous permet d'ouvrir les yeux, aux travers de ceux d'une adolescente, évoluant dans un milieu qui lui est inconnu.

J'ai trouvé ce livre plutôt très intéressant, et son sujet est plus qu'important. Mais j'ai ressenti quelques longueurs dans le texte, durant ma lecture. En revanche, j'ai eu un coup de coeur sur la façon d'écrire d'Annie Ernaux, qui expose ses expériences de vies à travers ses écrits.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par CordeLivre 2023-01-03T11:03:12+01:00
Pas apprécié

J'ai du lire ce livre dans le cadre de mes études. Ne lisant jamais d'autobiographies, j'appréhendais ma lecture. J'ai mis énormément de temps à le lire, je n'arrivais pas à me mettre dans la tête d'Annie Ernaux... Pour comprendre tout ce qu'elle raconte dans cet ouvrage, il faut vraiment se concentrer pour suivre ses aller-retour entre le présent et le passé.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par ceaime2B 2022-10-07T08:31:37+02:00
Or

Un livre que j'ai lu il y a quelques années et qui m'avait remué profondément. Des sentiments mêlés sur fond de culpabilité!

Le fait de ne pas l'avoir ajouté à ma bibliothèque jusqu'à ce jour est déjà révélateur.

Bravo Madame Ernaux. je me réjouis de votre prix Nobel!

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Lirepourvoyager 2022-06-22T09:12:51+02:00
Bronze

La première chose qui m'a frappée durant ma lecture, c'est le vocabulaire qu'utilise l'auteur. Les femmes sont sans cesse comparées à des animaux, souvent j'ai trouvé ces comparaisons péjorative. J'ai tout d'abord ressenti de la compassion pour cette jeune fille innocente à qui l'on prend tout et qui s'emmure dans le silence. Je perds cette compassion au fil de ma lecture, ne me reste plus qu'une certaine curiosité du personnage et de ce qu'il va lui arriver. J'ai trouvé dommage que l'on n'en sache pas plus sur sa boulimie et sur sa rencontre avec son mari.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Kiki1744 2022-02-13T12:35:30+01:00
Or

"Mémoire de fille" est un roman autobiographique dans lequel Annie ERNAUX nous raconte son premier départ de chez ses parents comme monitrice de colonie de vacances et sa première expérience sexuelle,traumatisante au point d'en revenir malade d' aménorrhées et boulimique.

Mais au delà de faire partager cette expérience à une époque singulière(1958) : une fille bien ne perd pas sa virginité en se donnant à "des inconnus" juste par la volonté de la perdre, cet événement va survenir à l'autrice en même temps que sa lecture du deuxième sexe de Simone de Beauvoir et lui faire prendre conscience par la suite qu'elle a été une femme objet, qu'elle en a honte, honte renforcée par son glissement de son milieu vers un milieu plus bourgeois et l'apprentissage de nouveaux codes qui ne sont pas les siens.Forcément, cet événement conditionne sa vie de femme et sans lui, serait-elle devenue l'autrice qu'elle est actuellement ?

"Mémoire de filles" c'est surtout la mise en écriture de souvenirs à la vue de photos d'elle de l’époque et d'une correspondance avec une de ses amies, seules traces de l'époque car son journal intime d'alors a été jeté par sa mère...

C'est cet aller retour entre 1958 et 2016, entre les souvenirs diffus, épars et l'écriture de ce roman, l'instantané de ce moment et la difficulté et l'intérêt d' écrire pour Annie ERNAUX sur cette période de sa vie pourtant décisive.

L'écriture, sublimée par la désignation d'elle même par l'autrice comme la fille, elle et je, toujours à minima mais précise et juste, confère à ce roman un véritable tiraillement de l'autrice, de tous les auteurs ?, à se raconter, en s'approchant le plus près du vrai car on sait que c'est cela qui pousse Annie ERNAUX à écrire et comme elle l'écrit justement à "explorer le gouffre entre l'effarante réalité de ce qui arrive, au moment où ça arrive et l'étrange irréalité que revêt, des années après, ce qui est arrivé" ...Mais cette écriture a permis à l'autrice cinquante ans après de déjà pouvoir effacer ce souvenir puisque le livre en constitue la mémoire.

J'ai adoré ce livre davantage pour la tension entre ce que l'autrice a vécu et essayé de transcrire pour en enlever définitivement la traumatisme, la réflexion sur "Écrire" que pour l'affranchissement de son éducation et de ses codes familiaux pour en faire des premières fois jamais très heureuses mais qui participent à l’émancipation de l'individu.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par tea02 2021-11-03T10:43:40+01:00
Pas apprécié

l'histoire de l'autrice dans sa jeunesse. Ca pourrait être cool si c'était pas aussi énervant. TW Viol : L'autrice se fait violer mais pour elle c'est pas un viol et même encore aujourd'hui elle ne veut pas l'admettre. Je ne sais pas ce qui est le plus énervant, l'autrice en elle même ou les gens qui sont dans son livre.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par KmiLuna 2020-05-12T08:59:11+02:00
Or

Lecture géniale. Ecriture remarquable. C'est très intéressant de voir une auteure se penser en tant que personnage, de saisir le cheminement qu'elle effectue pour repenser et reconstituer son Moi passé. Pour le fond, c'est très délicat, car le début est assez choquant, mais l'on voit que l'expérience n'est pas vécue que négativement mais comme un moyen de forger sa personnalité de future femme, c'est un beau message de force.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par bscmm 2020-04-22T17:02:23+02:00
Or

Ce livre, le recueil de la vie de la fille de 58, de la fille du Lycée, de la fille de l'école normalienne, et la fille de Londres est à la fois un témoignage qui ramène à un ancien temps avec des mœurs sociétales qui diffères et dans un même temps un témoignage fait d'étapes et de sujets qui se reportent parfaitement à celles actuelles.

J'ai été fasciné de constater à quel point un événement, en l’occurrence l'été 58 à S, peut influer de manière aussi importante une vie.

La fille de 58 montres fort bien l'application que l'on peut mettre à se confondre dans l'autre, un autre qui est sans nul doute le réceptacle d'une projection qui nous attire comme pour mieux s'échapper de ce que l'on peut croire devoir être une obligation comportementale que l'on se sent obligé de porter. Cette projection que l'on met dans l'autre sert finalement d'exutoire à un désir profond d'émancipation, un désir de savoir reconnaître ce que l'on peut sentir soi-même sans avoir l'impression de répondre à un schéma sociétal imposé par l'éducation parentale. Cette colonie dans laquelle se rend A. D symbolise la première fois qu'elle peut s'extraire de son foyer et répondre à sa soif de découvrir et d'expérimenter sans un carcan religieux ou sans l'ombre parentale pour la contraindre.

La manière dont l'autrice met en mots cette parcelle de vie est singulière, à la façon d'un sténographe qui ne saurait que le transcripteur de la mémoire d'une personne qui vit un événement, qui par définition, va impacter de manière considérable sa vie.

Dans ce moment de désir profond de s'émanciper on peut voir que la fille de 58 accorde du crédit et de l'intérêt à tout ce qui sort de son cercle familial ce qui marque au par ailleurs la tension sociale avec laquelle elle lutte.

Cette colonie de vacances en tant que premier lieu de liberté va construire quelque chose de fort dans l'esprit d’A. D dont notamment H. qui en devient presque une relique dans laquelle se reflète et se nourrit de toutes les stimulations qu'elle peut rencontrer, que ce soit dans le cinéma, dans un livre ou dans une parole lancée. On voit d'ailleurs que l'auteur marque une distanciation avec cette fille avec laquelle elle n'avait pas résolu ses incompréhensions qui ont nourri sa honte. Cette distanciation est mise comme si sa vie n'était pas concrète, notamment avec le fait de revoir partout H. et la colonie, le fait de ne plus avoir ses menstruations qui la rend "sans âge", et la distance sociale avec les autres ce qui la classe à part dans ses études. Ce qui s'st passé à S. la pousse à une manière de vivre qui est pour le passé de S. et pour l'expectation du futur à venir à S. Une véritable construction autour de la colonie qui inclut la volonté de surpasser son soi pour devenir meilleure que la fille de 58, ce qui passe par une transformation physique et plus particulièrement la boulimie qui lui donne pendant un temps la sensation d'un simulacre de contrôle.

En la voyant évoluer tout au long de ses années qui ont suivi l'été 58 on se rends compte de l'importance d'un instant T que l'on n'arrive pourtant pas à saisir et à comprendre au moment au celui-ci arrive.

J'ai apprécié cette découverte qui se passe dans un long cheminement et rectifie l'incompréhension d'une période vécue et permet de relier une vie à une autre qui avait été camouflée jusque lors, le tout avec une franchise qui peut sembler impudique mais qui pour ma part ne sert qu'à la justesse de l'écrit.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par YumeGekkou 2019-12-17T20:17:27+01:00
Or

J'ai bien aimé lire ce récit qui raconte les aventures de l'auteure qui était une jeune fille en 58. Son histoire est touchante et elle prend de la hauteur par rapport à ces évènements. C'est une manière très intéressante de raconter ses premières expériences.

Afficher en entier

Dates de sortie

Mémoire de fille

  • France : 2016-04-01 (Français)
  • France : 2018-03-01 - Poche (Français)

Activité récente

Pkt25 l'ajoute dans sa biblio or
2023-11-09T21:08:55+01:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 186
Commentaires 20
extraits 26
Evaluations 56
Note globale 6.82 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode