Extraits

J'imagine parfois qu'il y a un employé de bureau entre le cerveau et la bouche. Son travail consiste à examiner les paroles lorsqu'elles sortent, et à les tamponner pour les approuver ou au contraire à les renvoyer pour qu'elles soient réexaminées. Si cet employé existe, le mien doit être très stressé et très surmené, au point de poser la tête sur mon bureau, désespéré, et de laisser les paroles s'échapper sans même y regarder à deux fois.

Oh, des idées, tout le monde en a. Bien trop.

Tout était possible - et rien ne me regardait.

La vérité, c'est que je ne pense pas que cette pauvre créature devrait mourir pour la seule raison que quelqu'un s'est mal occupé de lui.

En adoptant un point de vue différent, on pourrait dire qu'il n'était pas judicieux de les baptiser, car les noms créent un attachement, et l'attachement du chagrin lorsqu'une vie s'achève. Mais nous étions en hiver, nous ne recevions pas d'oeufs et nous n'aimions pas désigner nos dragons par des chiffres, aussi les baptisai-je.

We were two days in transit to the next site, and Tom predicted that the Banu Safr would attempt to hide their trail, making it difficult for our companions to find us. By then I was fairly certain we had been taken in a different direction from the stolen camels, increasing my suspicion that the raid had been a diversion from this, their true mission. But who were the Banu Safr waiting for?

If I could not escape, then I might at least hope to answer that question.

Such calculations were not cheering, but they gave me some minor distraction from the bone-deep chill that soon robbed me of all feeling in my bare toes. I tucked my feet against the camel’s warm sides, curled in on myself, and endured. Dawn came as a blessing, even though we did not stop; we rode on until it was nearly midday. Then we halted amid some rocks that offered shade for a few, while the remainder propped up their cloaks to form miniature tents and huddled inside.