Extraits

Des poils volent devant nous, un peu comme des pétales de rose mais pas du tout pareils.

Quand je pars, l'octogénaire est en pleine effervescence - on dirait un comprimé dans un verre d'eau. Elle cherche sa canne, dont elle semble pourtant n'avoir nul besoin pour se déplacer.

Autres sources de perplexité : comment peut-on tenir à un objet alors que cet objet est déglingué ? Comment affirmer que l'on adore un livre alors qu'on l'a lu avec des mains sales ? Pourquoi ranger de beaux objets sans les débarbouiller s'ils en ont besoin ? Quel tour de passe-passe rhétorique saura me convaincre que salir un truc n'entre pas en contradiction avec le fait de l'apprécier ?