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J’apprenais par coeur ce visage qui allait s’éteindre, pour toujours. C’est si total une présence, c’est si radical, l’absence : entre les deux nul passage ne semblait possible.

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Je restais aussi sensible que dans mon enfance à l'étrangeté de ma présence sur cette terre qui sortait d'où ? qui allait où ? J'y pensais souvent, avec stupeur, et sur mes carnets je m'interrogeais; il me semblait être dupe "d'un tour de prestidigitation dont le truc est enfantin, mais qu'on n'arrive pas à deviner". J'espérais sinon l'élucider, au moins le cerner de plus près.

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Mais, le pire, quand on habite une prison sans barreaux, c'est qu'on n'a pas même conscience des écrans qui bouchent l'horizon ; j'errais à travers un épais brouillard, et je le croyais transparent. Les choses qui m'échappaient, je n'en entrevoyais même pas la présence.

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Quand les abeilles bourdonnaient, quand les volets verts s’ouvraient dans l’odeur ensoleillée des glycines, déjà je partageais avec cette journée, qui pour les autres commençait à peine, un long passé secret. Après les effusions familiales et le petit déjeuner, je m’asseyais sous le catalpa, devant une table de fer, et je faisais mes devoirs de vacances ; j’aimais ces instants, où, faussement occupée par une tâche facile, je m’abandonnais aux rumeurs de l’été : le frémissement des guêpes, le caquetage des pintades, l’appel angoissé des paons, le murmure des feuillages ; le parfum des phlox se mêlait aux odeurs de caramel et de chocolat qui m’arrivaient par bouffées de la cuisine ; sur mon cahier dansaient des ronds de soleil. Chaque chose et moi-même nous avions notre place juste ici, maintenant, à jamais.”

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"Le premier de mes bonheurs, c'était, au petit matin, de surprendre le réveil des prairies ; un livre à la main, je quittais la maison endormie, je poussais la barrière ; impossible de m'asseoir sur l'herbe embuée de gelée blanche ; je marchais sur l'avenue, le long du pré planté d'arbres choisis que grand-père appelait "le parc paysagé" ; je lisais, à petits pas, et je sentais contre ma peau la fraîcheur de l'air s'attendrir ; le mince glacis qui voilait la terre fondait doucement ; les hêtres pourpres, les cèdres bleus, les peupliers argentés brillaient d'un éclat aussi neuf qu'au premier matin du paradis : et moi j'étais seule à porter la beauté du monde, et la gloire de Dieu, avec au creux de l'estomac un rêve de chocolat et de pain grillé."

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"En revanche, je savais me servir du langage, et puisqu’il exprimait la substance des choses, il les éclairait. J’avais spontanément tendance à raconter tout ce qui m’arrivait : je parlais beaucoup, j’écrivais volontiers. Si je relatais dans une rédaction un épisode de ma vie, il échappait à l’oubli, il intéressait d’autres gens, il était définitivement sauvé. J’aimais aussi inventer des histoires ; dans la mesure où elles s’inspiraient de mon expérience, elles la justifiaient ; en un sens elles ne servaient à rien, mais elles étaient uniques, irremplaçables, elles existaient et j’étais fière de les avoir tirées du néant."

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"Les joies et les peines des hommes correspondent à leurs mérites."

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Seule : pour la première fois je comprenais le sens terrible de ce mot. Seule, sans témoin, sans interlocuteur, sans recours. Mon souffle dans ma poitrine, mon sang dans mes veines et ce remue-ménage dans ma tête, cela n'existait pour personne.

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Je regardais le fauteuil de maman et je pensais: "Je ne pourrai plus m'asseoir sur ses genoux". Soudain l'avenir existait; il me changerait en une autre qui dirait moi et ne serait plus moi.

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"Je ne découvris la noire magie des mots que lorsqu'ils me mordirent au cœur."

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