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Mémoires de la baronne d'Oberkirch, empreinte d'une belle âme



Résumé

Cette édition condense en 200 pages le meilleur des mémoires de la baronne d’Oberkirch. Elle sert de base pour leur première traduction en allemand.

Suivez madame d’Oberkirch à Montbéliard, Strasbourg, Versailles et Stuttgart. Laissez-vous porter par le charme de son style. Rencontrez avec elle Louis XVI, le cardinal de Rohan, Cagliostro, Necker, Marie-Antoinette, l’Abbé Raynal, d’Alembert, Paul de Russie, madame de Bourbon et bien sûr Sophie Dorothée de Wurtemberg, amie d’enfance de la baronne d’Oberkirch et future tsarine de toutes les Russies.

Dans ma vie d’auteur, j’ai été assez heureux pour rencontrer et apprécier beaucoup d’honnêtes gens, beaucoup de belles âmes, parmi lesquelles j’aime à vous classer. – Johann Wolfgang Goethe

Il n’y a que trois femmes sérieusement et véritablement charmantes de conversation dans toute l’Alsace ; ce sont mesdames de Dietrich, de Berckheim de Schoppenwyr et d’Oberkirch ; les autres parlent et ne causent point. – Cardinal de Rohan

Lavater ! Souhaites-tu une image pour ta physiognomique qui te permette d’exprimer l’idéal de la perfection féminine ? – Jacob Michael Reinhold Lenz www.oberkirch.fr

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Classement en biblio

extrait

Les pages que l’on va lire ne sont pas des mémoires, ce sont plutôt des souvenirs ; je n’eus jamais la prétention d’être un bel esprit ni d’occuper la renommée. J’écris pour me rappeler les principaux événements de ma vie. Ils sont intéressants surtout pour moi, ils le seront sûrement pour ma fille ; je ne sais ce que d’autres pourront en penser.

Je parle peu de ce qui me concerne, mais assez pour me faire connaître et pour prouver que j’ai vu ce que je raconte. Mes pensées et mes réflexions n’appartiennent qu’à moi, je n’en dois compte à personne ; elles me sont chères parce qu’elles me sont propres, et ce serait en diminuer la valeur que de les divulguer. Ceci n’est donc qu’un cadre renfermant plus de faits que d’impressions et qui me les fera retrouver dans ma vieillesse.

J’écris en 1789, à l’âge de trente-cinq ans. J’avais en 1782 tenu un journal exact et détaillé de mes voyages avec madame la comtesse du Nord, à Paris et de là en Bretagne, Normandie, Picardie, Flandre, Hollande et les électorats.

Il en fut de même en 1784 et 1786, lors des deux séjours que je fis à Paris, où m’attiraient surtout les bontés dont S. A. S. madame la duchesse de Bourbon voulait bien m’honorer. Je réunis ces journaux et ces notes pour faire le récit des trente-cinq premières années de ma vie. J’y parle de ceux que j’ai connus, des faits dont j’ai été témoin, des personnages marquants de ce siècle, que j’ai fréquentés. J’y joins quelques-unes des lettres qui m’ont été écrites par S. A. I. madame la grande-duchesse Marie Feodorowna ; cette auguste princesse, malgré son éloignement, me conserve ces sentiments affectueux et sincères qui naissent presque avec nous. Mon respectueux dévouement pour sa personne est un des plus doux sentiments de mon cœur. Ces mémoires pouvant être lus après moi par des indifférents, je me fais un scrupule d’y intercaler la partie tout à fait confidentielle de notre correspondance.

Je ne puis cependant résister au désir de faire connaître à ma fille, à ses enfants, si elle en a jamais, cette belle âme, ce cœur si tendre, cette imagination si élevée et si pure, que l’éclat des grandeurs n’a pu altérer un seul instant, et qui se peignent malgré elle dans cette correspondance.

La description de quelques-uns de nos châteaux ruinés d’Alsace m’amène tout naturellement à parler des familles dont ils portent les noms. Ces manoirs ont été le théâtre de guerres sans fin à l’époque de la féodalité, et en restent la vivante image. Ils rappellent ces temps dont la gloire fait oublier la barbarie. « Avant le temps de Charlemagne (dit un vieil auteur) l’Alsace n’était habitée que par de la noblesse, ce qui se remarque encore par la quantité de châteaux dont cette province est remplie, tant sur les montagnes qui la bordent que dans la plaine. »

Je serai peut-être obligée de raconter des choses que mon éducation et mes principes condamnent, mais qui peignent l’époque où nous vivons. J’éviterai cependant les détails et les commérages qu’un grand talent de style fait quelquefois passer, pour rapporter plutôt des faits plus ou moins sérieux, et j’aurai au moins le mérite d’une rigoureuse exactitude. L’histoire se compose aussi de ces détails ; ils peignent l’époque, et malgré moi ils se trouveront sous ma plume. Ne faut-il pas donner aux tableaux la couleur qui leur est propre ?

Maintenant j’ai prévenu mes lecteurs, si j’en ai, de ce qui les attend et je me hâte de commencer, ayant toujours détesté les préfaces.

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Date de sortie

Mémoires de la baronne d'Oberkirch, empreinte d'une belle âme

  • France : 2015-04-04 (Français)

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