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Mémoires d'un bon à rien



Description ajoutée par x-Key 2015-01-30T05:22:09+01:00

Résumé

Gary Shteyngart, l’auteur facétieux de Super triste histoire d’amour, a d’abord été le petit Igor, né aux dernières heures de l’Union soviétique et émigré aux États-Unis à l’âge de sept ans. Dans ce retour sur lui-même, Gary/Igor nous dévoile tout, du cocktail détonant de son éducation russo-américaine jusqu’à ses déconvenues amoureuses, en passant par la perplexité de ses parents face à ce bon à rien rêveur et asthmatique.

Disciple de Groucho Marx et de Woody Allen, Gary Shteyngart transforme son histoire personnelle en une formidable leçon de vie et met en scène les aventures de son personnage le plus drôle et le plus émouvant : lui-même.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par x-Key 2015-01-30T05:22:40+01:00

Je m’étais essayé au métier d’assistant juridique dans un cabinet d’avocats spécialisé en droits civiques, mais ça n’avait pas marché. Ce boulot s’approcha le plus des rêves que nourrissaient mes parents de me voir devenir avocat. Comme la plupart des Juifs soviétiques, comme la plupart des immigrés de pays communistes, mes parents étaient profondément conservateurs et n’avaient jamais fait grand cas des quatre années passées dans ma fac de gauche à étudier le marxisme et l’écriture. La première fois qu’il est venu me voir à Oberlin, mon père s’est assis sur un vagin géant peint au milieu de la cour par l’association LGBT du campus, inconscient du déferlement de sifflets provocateurs et de gestes efféminés autour de lui, tout en m’énumérant les différences entre imprimantes laser et à jet d’encre, en particulier le prix des cartouches. Si je ne m’abuse, il croyait être assis sur une pêche.

J’ai obtenu mon diplôme summa cum laude, ce qui a redoré mon blason auprès de papa et maman, mais, lors de nos discussions, il était clair que je restais pour eux une source de déception. Comme j’étais souvent malade et que j’avais le nez qui coulait quand j’étais petit (encore aujourd’hui) mon père m’appelait sopliak, ou « morveux ». Ma mère avait développé une fusion intéressante d’anglais et de russe pour inventer sans l’aide de personne le terme ratiouchka, petit raté, bon à rien. Ce terme passa de sa bouche au manuscrit d’un roman au style boursouflé que je tapais à mes heures perdues, et dont le premier chapitre serait bientôt rejeté par le prestigieux atelier d’écriture de l’université de l’Iowa, histoire de bien me faire comprendre que mes parents n’étaient pas les seuls à penser que je n’étais, finalement, qu’un bon à rien.

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Dates de sortie

Mémoires d'un bon à rien

  • France : 2015-03-05 (Français)
  • France : 2016-04-21 - Poche (Français)

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