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- Je pense que la meilleure chose qui me soit jamais arrivée, ça a été d'être kidnappée.
Ro gloussa.
- Et bien, essayons de ne pas en faire une habitude, tu ne penses pas?
Afficher en entier_ Ça sent ton odeur, ici, répondit-il. Le lilas. Merde, je ne vais plus être capable de la sentir sans avoir la trique.
Afficher en entier- Je n'en vaux pas la peine.
- N'importe quoi, répliqua Ro du tac au tac. Tu vaux mille fois plus que tu ne le sauras jamais. Il y a quelque chose entre nous, Chloé. Dis-moi que je ne suis pas le seul, lui intima-t-il.
Afficher en entierN'ayant aucune arme à sa disposition, Chloé utilisa ce qu'elle avait. À savoir ses dents. Elle tourna la tête et lui mordit le bras, s'assurant d'y aller bien fort, histoire de causer autant de dégâts que possible.
_ Aïe ! protesta l'homme, qui relâcha sa prise assez longtemps pour que Chloé se dégage.
Afficher en entier- Si tu aimes quelqu'un, laisse-le partir. S'il t'est destiné, il reviendra.
Afficher en entierSi tu aimes quelqu'un, laisse- le partir.
S'il revient, il t'appartient.
S'il ne revient pas, c'est qu'il ne t'était pas destiné.
Afficher en entierLa peur vrilla le ventre de Chloé. Comment disait_on, déjà ? Tomber de Charybde en Scylla.
Afficher en entierEntre, fiston.
Leon Harris ouvrit la porte du bureau de son père, une pièce où il était rarement autorisé à entrer. À peine âgé de vingt-cinq ans, il avait réintégré le domicile familial deux mois plus tôt, après avoir obtenu sa maîtrise en comptabilité. Il n’était pas intéressé par la matière, mais comme il aimait l’argent, il lui semblait que ça irait de pair. Sans compter que son père avait insinué qu’il pourrait y avoir du débouché dans l’entreprise familiale s’il décrochait son diplôme.
— Assieds-toi, lui indiqua Ray Harris en désignant le grand fauteuil de cuir situé devant son imposant bureau d’acajou, à la démesure exaspérante.
Leon eut toutes les peines du monde à faire disparaître le rictus ironique qui s’était dessiné sur son visage face à cet onéreux mobilier qui lui rappelait l’océan de différences existant entre eux. Il n’en pouvait plus du contrôle exercé par son père sur son argent de poche, l’empêchant d’avoir ce dont il avait besoin pour mener la vie qu’il avait l’impression de mériter. Tout le monde savait que Harris était plein aux as. Le mystère restait entier sur les raisons qui l’avaient poussé à limiter Leon à cent mille dollars par an pendant qu’il était à l’université. Et ce mystère mettait l’intéressé en rage.
— Bonsoir, père, lança Leon sur un ton contrôlé et modulé à la perfection, dont les mots ne laissaient nullement transparaître la colère que lui inspirait cet homme.
Ray Harris se cala contre le dossier de son propre fauteuil de cuir, les doigts pressés devant lui pendant qu’il scrutait son fils unique. Finalement, il prit une profonde inspiration et se pencha en avant, vrillant sur lui un regard intense.
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