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Extrait

Extrait ajouté par ilovelire 2017-10-25T11:14:44+02:00

Sous forme de coyote, j’étais inconfortablement vautrée sur un siège conçu pour un humain, mon museau sur ses genoux. Sa main puissante reposait sur mon dos. Je remuai de manière à voir son visage. Il avait l’air fatigué. Il me sembla que nous nous trouvions dans un avion, ce qui n’avait aucun sens. Enfin, il s’agissait seulement d’une impression. À l’exception d’Adam, tout était flou, comme souvent dans les rêves.

— Te voilà, soupira-t-il. Dans quel pétrin t’es-tu encore fourrée ?

Les coyotes ne parlent pas. Adam insista :

— Mercy.

Je suis connue pour profiter parfois de mon mutisme forcé. Il paraissait furieux contre moi. Je me sentais exténuée. Mes coussinets, assez costauds pour traverser le désert, avaient souffert d’une nuit passée à courir sur le goudron. Mon épaule, ma joue, mon cœur me faisaient mal. J’étais coincée dans une soute à bagages sans rien à me mettre sous la dent. Mon estomac était convaincu que j’avais eu la gorge tranchée.

Je reposai mon museau sur ses genoux et fermai les yeux.

Il demeura immobile pendant un moment.

— Ce n’est pas la grande forme, hein ? murmura-t-il en glissant ses mains le long de mes flancs avant de caresser les deux côtés de ma tête d’un geste à la fois apaisant et possessif. Désolé, mais j’étais mort d’inquiétude, put… purée.

Adam se retient de jurer devant les femmes et les enfants, conséquence d’une éducation datant des années 1950 ou d’un excès pathologique de bonnes manières, au choix.

Il se pencha pour poser sa tête sur la mienne, et je le sentis inspirer, comme pour s’imprégner de mon odeur.

— Tu vas bien ?

Je bougeai de façon à me blottir contre lui, sans ouvrir les yeux.

Cette réponse sembla lui suffire, car il soupira et se détendit.

— Bon, très bien, je vais te dire ce que je sais, déclara-t-il en se redressant, ses mains toujours posées sur moi. Tu as disparu, mon cœur. Nous avons retrouvé le 4 x 4 et le camion qui l’a percuté. Le siège était couvert de sang. Ç’a été un coup dur, car il y en avait vraiment beaucoup, Mercy. Mais toi, tu étais introuvable. La station-service était déserte. Nous pensons que le vendeur était à la solde des vampires et qu’ils attendaient que tu te montres là-bas toute seule. Si près de la maison, tu ne te méfierais pas, et ça leur laisserait une chance d’agir.

» Nous serions probablement restés dans une impasse si Marsilia ne nous avait pas contactés. (Je levai la tête pour le regarder, mais il avait les yeux perdus dans le vide.) Elle avait reçu un e-mail insinuant que tu avais été enlevée afin de la pousser à se présenter devant le… On m’a informé que mentionner son nom ou son titre risquait de lui permettre d’épier notre conversation, étant donné que nous échangeons grâce à un sort et non par le biais de notre lien. Tu vois à qui je fais allusion ?

Je hochai la tête, déconcertée par l’évocation d’un sort. Les mains d’Adam se crispèrent douloureusement sur moi.

— Il te retient toujours captive ? demanda-t-il sur un ton pressant.

Lorsque je fis un signe de dénégation avec la tête, il enchaîna :

— Tu t’es enfuie ? Où es-tu ? Tu vas bien ? Tu es en sécurité ?

J’aurais volontiers pris la parole, sauf que je me trouvais sous forme de coyote et qu’en plus je n’avais pas la moindre idée des réponses à lui donner.

Il fronça le nez, l’air contrarié.

— Ça sent le gasoil. Je croyais que ça venait de toi, mais… Mercy, tu es dans un bus ?

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