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Adam rechargea l'arme quand je lui donnai le chargeur de rechange - ses lèvres s'étirèrent en un énorme sourire en me voyant le tirer de mon soutien-gorge.Je regrette pas de n'avoir pu entendre son commentaire à ce propos.

(p412)

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Elle eut un temps d'arrêt, son nez collé à Samuel. Je saisis le pommeau de la dague de Zee en espérant ne pas avoir à l'utiliser. Samuel pouvait parfaitement s'occuper de lui-même, je l'espéraits, mais il n'aimait pas frapper les femmes- et celle que Stefan avait appelée Lilly était très féminine.

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il m'effleura ma bouche de ses levres douces et legeres et je m'appuyai de tout mon poids contre la pression de ses mains pour me rapprocher de lui. il eu un rire de gorde et m'embrassa enfin pour de vrai.

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Vous sentez bon, souffla-t-il. Lui, il sentait le loup-garou, et je tentai de refréner la panique qui montait en moi, et qui n’allait sûrement pas arranger les choses.

— Alan, dit Adam en articulant exagérément, Alan Mackenzie Frazier, viens par ici.

Mac rejeta la tête en arrière, mais son étreinte sur mes hanches se resserra douloureusement. Il se mit à gronder en regardant Adam, sa poitrine animée d’un bourdonnement que je sentais contre ma cuisse.

— À moi, dit-il.

— Je ne crois pas, dit Adam en fronçant les sourcils. Elle est à moi.

Tout cela aurait pu être extrêmement flatteur si je n’avais pas été consciente du fait qu’au moins l’un d’entre eux parlait de moi en tant que son prochain repas, et que je n’étais pas certaine que ce fût différent pour l’autre

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Il planta ses yeux dans ceux de son fils et dit:

-Je veux que tu trouves cette fripouille et que tu la neutralises avant que des humains soient mêlés à tout cela ,Samuel,dit-il.

Bran était la seule personne qui pouvais utiliser des mots comme "fripouille" en les faisant vraiment sonner comme de terribles insultes -il aurait dit "petit lapinou" sur ce même ton que j'aurais aussi senti la terreur me chatouiller l'échine.

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Médée miaula plaintivement, mais je pris le temps de lire le message qui était scotché sur sa cage avant de la libérer : "MADEMOISELLE THOMPSON, disait le message en grandes majuscules impérieuses, JE VOUS PRIE D'EMPÊCHER VOTRE FÉLIN D'ENTRER DANS MA PROPRIÉTÉ. S'IL RECOMMENCE, JE LE MANGE."

Le message n'était pas signé.

J'ouvris la porte du panier et en sortis le chat dans la douce fourrure duquel je frottai mon visage.

- Alors, le méchant loup-garou a mis le pauvre minou dans une boîte et il l'a abandonné ? lui demandai-je.

Elle sentait mon voisin à plein nez, ce qui me laissait penser qu’Adam l’avait accueillie un bon moment sur ses genoux avant de la fourrer dans sa boîte et de la ramener ici.

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-Adam m'a bien enguirlandé. Je n'aurais pas dû être aussi dur avec toi, reprit-il d'un ton enjôleur. Il a eu raison. C'est juste que je déteste tellement avoir à faire mal à quelqu'un que ça t'est retombé dessus. Dis, je peux entrer? J'en ai marre de parler à une porte.

Je me massai le temps. Je n'avais plus seize ans, et la fuite, aussi séduisante soit-elle, n'était plus une option. De plus, pensai-je à contrecœur, moi aussi, j'avais des choses à lui dire.

-Bon d'accord, l'entendis-je dire. Très bien, Mercy. On se voit demain matin.

Il avait déjà commencé à s'éloigner de ma porte quand j'ouvris celle-ci.

-Dépêche-toi d'entrer, lui dis-je en frissonnant dans le vent glacial, il fait plus froid que dans les culottes d'une sorcière là-dehors.

[...]

En le regardant, je ne réussissais pas à être objective pour déterminer s'il était ou non attirant: C'était Sam, mon ami, mon protecteur, et mon amoureux.

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- Monte dans le van, Mercy. Tu grelottes dit Samuel.

Bran me saisit par les épaules et me planta un baiser sur le front, avant de tout gâcher en disant :

- Tu laisses les garçons s'occuper de tout, hein, Mercedes?

- Ouais, sûr, répondis-je en m'écartant de lui. Prends soin de toi, Bran

[...]

- Il te connaît bien, Bran? demanda Adam à voix basse.

Le bruit de la radio et du moteur étaient suffisants pour couvrir nos voix.

- Pas assez s'il croit vraiment que je vais vous laisser vous occuper de tout, grognai-je.

- C'est bien ce que j'espérais, répondit-il avec un air si satisfait que je me retournai pour le regarder.

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Les bruits se calmèrent jusqu’à ce que le seul son audible fût son souffle haletant, mais je sentais sa colère. Je ne pris pas le temps de me déshabiller avant de me transformer – pas de temps à perdre. Quand la tête argentée de Samuel apparut au-dessus du dossier, j’étais en train de m’extraire de mon tee-shirt et de mon soutien-gorge à reculons.

Je m’interrompis et m’accroupis sur le sol du van, la queue entre les pattes et la tête baissée. J’entendis les ressorts de la banquette grincer sous le poids du loup escaladant le dossier et atterrissant sur le siège.

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J’avais effectivement préparé mes bagages, mais pas pour aller à Portland : j’avais la ferme intention de m’enfuir avec Samuel. Nous allions nous marier. Il me l’avait assuré. Cela ne m’était même pas venu à l’idée qu’à seize ans, et sans autorisation parentale, le mariage était inenvisageable. Je ne doutais pas que Samuel aurait trouvé une solution au problème. Nous avions prévu de nous installer dans une grande ville, indépendants de toute meute.

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