Ajouter un extrait
Liste des extraits
J’ai un diplôme d’histoire, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles je suis mécanicienne auto.
Afficher en entierC’était avant le coming-out des faes, à l’époque où les gens pensaient encore que la science avait démontré que la magie n’existait pas.
Afficher en entierMADEMOISELLE THOMPSON, disait le message en grandes majuscules impérieuses, JE VOUS PRIE D’EMPÊCHER VOTRE FÉLIN D'ENTRER DANS MA PROPRIÉTÉ. S'IL RECOMMENCE, JE LE MANGE.
Afficher en entierJe choisis de prendre le van parce que ma Golf n’avait pas la direction assistée. Après quelques kilomètres, je me garai sur le bas-côté et composai un numéro sur mon portable :
— Stefan, dis-je, tes pièces sont arrivées. J’ai le bras cassé alors il va falloir que tu fasses tout le travail, mais je te dirai comment faire.
— Comment t’es-tu cassé le bras, Mercy ? demanda-t-il.
— Un loup-garou m’a envoyée valdinguer contre un tas de caisses alors que j’essayais de porter secours à une jeune fille prisonnière d’une méchante sorcière et d’un parrain de la drogue.
— Il faudra que tu me racontes ça, répondit-il. Je te retrouve au garage.
Et voilà. Certaines personnes croient ce que je leur raconte, elles.
Afficher en entierComme tous les autres vampires, elle avait focalisé son attention sur Samuel, ce qui était bien compréhensible. C’était le fils de Bran, le Marrok, une personne nettement plus influente qu’une simple mécanicienne Volkswagen. En règle générale, d’ailleurs, les femmes avaient toujours plus tendance à le regarder lui que moi.
— Ai-je dit quelque chose qui vous amuse, Mercedes ? demanda Marsilia. Sa voix était douce, mais résonnait en arrière-plan d’une puissance semblable à celle que pouvaient déployer les Alphas.
Je décidai de lui dire la vérité, et de voir ce qu’elle en ferait :
— Vous êtes la troisième femme ce soir à me snober complètement, Signora Marsilia. Cela dit, c’est compréhensible, j’ai moi-même le plus grand mal à détourner mon attention du docteur Cornick.
— Vous avez toujours cet effet sur les femmes, docteur Cornick ? demanda-t-elle malicieusement.
Ce qui prouve combien son attention était effectivement fixée sur lui.
Samuel, l’inexorable Samuel, se mit à bégayer :
— J... je n’... n’ai...
Afficher en entier- Il te connaît bien, Bran ? demanda Adam, à voix basse.
Le bruit de la radio et du moteur était suffisant pour couvrir nos voix.
- Pas assez s'il croit vraiment que je vais vous laisser vous occuper de tout, grognai-je.
Afficher en entierCela détourna l'attention d'Adam du cadavre vers le garçon qui se trouvait à mes pieds.
- Celui-ci n'est pas à moi, grogna-t-il, et celui-là non plus.
- Toujours aussi aimable. Tu complimenteras ta maman pour tes manières, Hauptman.
Afficher en entierSamuel grogna, et je lui tapotai le sommet du crâne. Le dossier du canapé n’était pas des plus confortables, mais il me permettait d’être plus haute que les loups-garous, ce que j’appréciais. Samuel prit ma main et la maintint sur son épaule.
Spoiler(cliquez pour révéler)— Pourquoi êtes-vous venus ici ? demanda Samuel à David. Vous n’avez pas réussi à trouver quelqu’un de la meute ?
— Ce n’était pas la meute que nous cherchions, répondit David. Gerry a drogué Adam jusqu’à la moelle. Je suis allé lui parler, et c’est tout juste s’il n’a pas arraché ses chaînes. De ce qu’il en a dit, il y aurait un traître dans la meute, et il a probablement raison. C’est d’ailleurs vraisemblablement ainsi qu’ils ont pu réussir à le capturer. Cela dit, j’ai l’impression que la drogue le rend complètement paranoïaque.
Le sortir de làavec son humaine de fille va nécessiter sa coopération.
» Or, il ne me fait pas confiance – et je suis navré de dire qu’il a de bonnes raisons pour cela. (Il considéra Samuel.)
Je ne pense pas qu’il vous fera plus confiance – pas à un autre mâle avec sa fille dans le coin. (S’adressant à moi :) Mais son odeur remplit votre van, et il a une photo de vous dans sa chambre.
Samuel me regarda d’un air soupçonneux :
— Dans sa chambre ?
C’était aussi un scoop pour moi. Mais le sort d’Adam et de
Jesse m’inquiétait plus que cette photo.
— Très bien, dis-je. Où sont-ils retenus ?
Afficher en entierC'était Warren qui m'avait raconté la suite des événements. Adam l'avait convoqué chez lui et interrogé deux heures durant. A l'issue de l'entretien, il avait dit à Warren qu'il se fichait qu'un loup baise des canards tant qu'il obéissait aux ordres. Peut-être pas exactement en ces termes, si je devais me fier au sourire de Warren quand il me raconta cela. Adam utilise la grossièreté comme toutes ses armes : rarement, mais avec un effet certain.
J'imagine qu'on puisse trouvé étrange que Warren soit le meilleur ami d'Adam, alors que Darryl est mieux placé dans la hiérarchie. Mais ce sont tous les deux des héros, ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau_sauf qu'Adam n'est pas gay.
Le reste de la meute ne fut pas submergé de joie à l'arrivée de Warren. Le fait que la plupart des loups d'Adam soient plus jeunes que lui rendit la tâche un peu plus facile : depuis l'ère victorienne, la situation s'était nettement améliorée dans les esprits. Sans compter que personne dans la meute tenait spécialement à défier Adam. Ou Warren d'ailleurs.
Jamais Warren ne trahirait Adam. Sans ce dernier, il n'aurait pas de meute.
_ Je vais l'appeler, dis-je, soulagée.
Il décrocha à la deuxième sonnerie.
_ Ici Warren. Mercy, c'est toi? Où es-tu? Sais-tu où sont Adam et Jesse?
_Adam a bien été amoché. Par les mêmes que ceux qui ont enlevés Jesse.
_ Dis-lui de n'en parler à personnes, intervint Samuel.
_ Qui parle derrière toi? demanda Warren, d'un ton plus froid.
_ Samuel, lui répondis-je. Le fils de Bran.
_ C'est une mutinerie? demanda Warren.
_ Non, répondit Adam de la banquette arrière. En tout cas, pas de la part de Bran.
Afficher en entierJe n'aime pas les croix. Rien de métaphysique dans mon dégoût, contrairement aux vampires. Quand je vivais dans la meute de Bran, je portais ma croix, comme tout le monde.
C'est juste que j'ai tout un raisonnement sur le problème qu'il y a à me balader avec l'instrument de la torture du Christ en guise du symbole pour ce Prince de la Paix qui nous disait qu'il fallait aimer son prochain.
Afficher en entier