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Un liquide froid et amer me coulait dans la bouche. J'aurais voulu le recracher, mais cela demandait trop d'effort. Des doigts délicats et glacés me touchèrent la joue, et dans mon oreille j'entendis quelqu'un murmurer des mots d'amour.

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Je trouvai les vampires installés à l'autre bout de la piste de danse. Marsilia était vêtue d'une robe blanche très années 1950 qui évoquait irrésistiblement Marilyn Monroe, bien que le vampire soit totalement dépourvu des courbes de celle-ci. Même dans l'obscurité, sa peau semblait bien trop pâle à côté du tissu blanc.

Il aurait fallu qu'on la prévienne que ce n'était vraiment pas son style. Peut-être m'en chargerais-je moi-même si elle m'énervait trop.

Il semblait bien que je sois aussi un peu sur les nerfs.

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Des années durant, nous n'avions été que deux adversaires, des prédateurs qui devaient partager leur territoire et luttaient contre une certaine attirance malvenue. Et d'une certaine manière, pendant tout ce temps passé à faire semblant d'obéir à ses exigences tout en n'en faisant qu'à ma tête, j'avais gagné son respect.Des loups-garous m'avaient déjà aimée ou détestée, mais aucun ne m'avait respectée, pas même Samuel.

Adam, lui, me respectait assez pour prendre en compte mes soupçons. Cela signifiait beaucoup pour moi.

Je fermais les yeux et me laissai bercer par sa voix, la frustration quittant peu à peu mes veines.

[...]

Adam raccrocha. J'entendis ses pas assourdis par le sol rembourré et le sifflement que fit l'air en s'échappant du tapis quand il s'assit à mes côtés. Au bout d'un moment, il dénoua ma ceinture et ôta le veste de mon keikogi, me laissant juste vêtue de mon pantalon et d'un tee-shirt. Je ne fis rien pour l'en empêcher.

-Depuis quand est-tu si passive? demanda-t-il.

Je lui grondai dessus, les yeux toujours clos:

-Tais-toi. Je suis en pleine délectation morose, là. Un peu de respect.

Il éclata de rire et retourna face contre le tapis qui sentait la sueur. Il se mit à malaxer les muscles de mes reins de ses mains chaudes et puissantes. Quand il s'attaqua à mes épaules, j'avais l'impression de ne plus avoir d'os.

Tout d'abord, son massage fut totalement professionnel, dénouant les muscles tendus par les insomnies de mes nuits et l'effort physique exigé par mes journées. Puis ses mouvements brusques s'adoucirent, et se transformèrent en caresses.

-Tu sens l'huile de vidange et le lubrifiant, remarqua-t-il, un sourire dans la voix.

-Bouche-toi le nez, alors, répliquai-je.

A mon grand dam, cela sonnait plus tendre qu'acerbe. C'était vraiment trop facile. Un petit massage et j'étais toute à lui. C'est justement parce que j'étais si attirée par lui que je l'avais obstinément ignoré. Et là, avec ses mains qui malaxaient mon dos, je me demandais si c'était vraiment une si bonne raison que cela.

Lui ne sentait pas l'huile de vidange, mais la forêt, le loup, et cette étrange odeur qui n'appartenait qu'à lui. Il glissa les mains sous mon tee-shirt et les remonta jusqu'à mon soutien-gorge. Les modèles sportifs s'ouvraient par le devant, mais je n'avais pas l'intention de le lui dire: cela aurait signifié que je prenais une part active dans ce qui se passait. Je voulais que cela vienne de lui, qu'il soit l'agresseur(une petite partie de moi, celle qui réussissait à ne pas devenir complètement liquide à son contact, se demandait pour quelle raison.

Non, décidément, je ne voulais pas abandonner mes propres responsabilités, décidai-je entre deux ronronnements. J'étais tout à fait prête à assumer mes envies-et le fait de permettre à ses mains tièdes et calleuses de parcourir ma chevelure était très clairement une invitation de ma part. J'adorais qu'on me caresse les cheveux. Non, me corrigeai-je intérieurement, j'aimerais qu'Adam me caresse les cheveux.

Il me mordit la nuque et je gémis.

La porte qui séparait le garage du reste de la maison s'ouvrit soudain.

-Salut papa, salut Mercy!

Un seau d'eau glacée n'aurait pas eu plus d'effet.

Je sentis les mains d'Adam s'immobiliser sur mes fesses en entendant les pas légers de sa fille s'arrêter non loin de nous. J'ouvris les yeux et croisai son regard. Elle avait encore changé de coiffure depuis la dernière fois que nous nous étions vues, passant de délirante à superdélirante. Il n'y avait pas plus d'un centimètre de cheveux, teint en jaune. C'était très mignon, mais un peu bizarre. En tout cas, ce n'est pas ainsi que j'imaginais mon sauveur.

Son expression changea du tout au tout quand elle se rendit compte de ce qu'elle avait interrompu:

-Euh...je crois que je vais aller regarder la télé en haut, dit-elle d'une voix qui ne lui ressemblait absolument pas.

Je me dégageai de sous Adam et dit d'un ton léger:

-Et une fois encore, Jesse nous sauve la vie. Merci, cela commençait à partir en n'importe quoi.

Elle eut un temps d'arrêt, visiblement surprise.

Je me demandai méchamment combien de fois elle avait surpris un tel spectacle avec mère, et comment cette dernière avait réagi. Je n'avais jamais aimé la mère de Jesse et étais prête à croire le pire sur elle. Je laissai la colère que je ressentais envers elle et ses petits manigances m'envahir. Quand on vit en compagnie des loups-garous, on apprend rapidement les astuces qui permettent de dissimuler ses vrais sentiments-et, par exemple, que la colère est un excellent camouflage pour la panique. Or à cet instant, maintenant que les mains d'Adam n’exerçaient plus leur influence pacificatrice, je paniquais sérieusement.

Adam renifla d'un air dédaigneux:

-C'est une manière de voir les choses.

A mon grand soulagement, il était resté là ou il était, à plat ventre sur le matelas.

-Malgré toute ma volonté, son charme était irrésistible, dis-je d'un ton mélodramatique en portant la main à mon front comme une vrai comédienne.

Si je le prenais sur le ton de la plaisanterie, il ne verrait pas à quel point j'étais sérieuse.

Le visage de Jesse s'illumina d'un large sourire et elle sembla moins pressé de quitter les lieux:

-C'est vrai, papa est un sacré bourreau des cœurs.

-Jesse! dit Adam d'un ton sévère, bien que légèrement étouffé par le matelas.

Celle-ci pouffa de rire.

-Je suis bien obligée de le reconnaître, renchéris-je. Il mérite bien un sept ou même un huit sur dix.

-Mercedes! gronda Adam en se relevant d'un mouvement brusque.

Je fis un clin d’œil à Jesse, récupérai ma veste de ma tenue et la balançai par-dessus mon épaule puis me dirigeai d'un pas tranquille vers la porte du garage. Je n'en avais pas l'intention, mais en me retournant pour fermer la porte derrière moi, je surpris le regard d'Adam sur moi. Son expression me fit frissonner.

Ce n'est pas qu'il ait eu l'air en colère ou blessé. Il semblait pensif, comme quelqu'un qui a enfin obtenu la réponse à une question qui le torturait. Il savait.

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J’avais d’abord refusé qu’il vienne chez moi.

— Pourquoi pas chez Adam ? avais-je protesté.

En tant qu’Alpha de la meute locale, Adam avait l’habitude de recevoir des invités pour de courts séjours, et il avait bien plus de chambres que moi. Je n’avais pas besoin de demander pourquoi il n’achetait pas sa propre maison : Samuel m’avait confié qu’il avait passé un peu trop de temps seul ces dernières années. Or, la solitude ne sied pas aux loups-garous. Ils ont besoin d’être entourés, que cela soit par une meute ou une famille, ou ils deviennent bizarres. Et les loups-garous qui ont des tendances bizarres ont aussi tendance à mourir – souvent en entraînant pas mal de victimes avec eux.

Samuel avait levé les sourcils et dit :

— Tu veux qu’on s’entre-tue, ou quoi ? Adam est l’Alpha, et je suis plus dominant que lui. En règle générale, nous avons assez d’expérience pour être capables de nous maîtriser jusqu’à un certain point. Mais si nous habitons ensemble, tôt ou tard, nous allons finir par nous sauter à la gorge.

— La maison d’Adam est à moins de cent mètres d’ici, lui avais-je répliqué d’un ton sec.

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- Il t'a appelé ? dis-je d'un ton scandalisé. Pourquoi faire ? Pour que tu le préviennes que j'étais bien arrivée ?

Zee me décocha son premier sourire en sortant son téléphone de sa poche et en composant mon numéro de ses doigts pleins d'huile de vidange:

- C'est bon, dit-il, elle est bien arrivée ?

Il raccrocha sans attendre de réponse et son sourire s'élargit encore alors qu'il composait un autre numéro, que je connaissais aussi. Il prononça néanmoins le nom de son correspondant afin que je sois certaine de son identité.

- Bonjour Adam, reprit-il. Elle est bien arrivée.

Il écouta réponse. Je tendis l'oreille, mais le volume devait être mis au minimum et tout ce que je pus entendre fut le grognement confus d'une voix mâle. Le sourire de Zee se transforma en un rictus malicieux. Il me considéra et demanda:

- Adam voudrait savoir ce qui t'a pris tant de temps.

Je voulus lever les yeux au ciel, mais renonçait face à la douleurs accrue que cela faisait subir à ma joue.

- Dis-lui que j'ai fait l'amour passionnément avec un inconnu.

Je m'en allai avant de savoir si Zee allai passer le message.

(p94-95)

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-Tu m'évites, ces temps-ci, dit-il, d'un ton plus calme.

L'autre baie vitrée donnait sur mon mobile-home. Je fus satisfaite de constater que la vieille épave de Golf occupait le centre du panorama.

-Mercy ....

Je m'obstinai à contempler le paysage en silence. Mentir ne servirait à rien, et la vérité ne ferait qu'apporter de nouvelles questions auxquelles je ne tenais pas à répondre.

-Pourquoi ? demanda-t-il pourtant.

Je jetai un coup d’œil furtif par-dessus mon épaule, mais il regardait toujours dehors. Je me tournai et posai un fesse sur l'appui de la fenêtre. Il savait pourquoi. Je l'avais lu dans ses yeux lorsque je m'était échappée de son garage. Et s'il ne savait pas, je n'allais certainement pas lui expliquer.

-Je n'en sais rien, finis-je par dire.

Il se retourna vivement et me considéra comme une proie inespérée, ses yeux toujours du jaune de la chasse. J'avais commis une erreur de jugement. Mentir n'était vraiment pas une option.

-Bien sûr que si, dit-il. Pourquoi ?

Je me pris la tête à deux mains et gémis:

-Écoute, je ne suis pas de poids à te combattre aujourd'hui. Cela peut-il attendre que Warren se remette ?

Il me considéra de ses yeux d'ambre d'un air contrarié, mais cessa d'insister.

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Je n’ai jamais eu peur du noir. Même quand je ne vois rien, mon nez et mes oreilles sont assez efficaces pour me guider. Je ne suis pas non plus claustrophobe. Nénamoins, descendre au fond de ce trou noir fut l’une des choses les plus difficiles que j’aie faites, car, même en sachant qu’il serait inconscient durant la journée, je flippais comme une tarée à l’idée de tuer un vampire.

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- Adam voudrait savoir ce qui t'a pris tant de temps.

Je voulus lever les yeux au ciel, mais renonçai face à la douleur accrues qui cela faisait subir à ma joue.

- Dis-lui que j'ai fait passionnément l'amour avec un inconnu.

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" Certaines blessures ont besoin d'être nettoyés pour guérir, quand d'autres cicatrisent mieux sans la moindre intervention. "

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Il glissa les mains sous mon tee-shirt et les remonta jusqu'à mon soutien-gorge. Les modèles sportifs s'ouvraient par le devant, mais je n'avais pas l'intention de le lui dire : cela aurait signifié que je prenais une part active dans ce qui se passait. Je voulais que cela vienne de lui qu'il soit l'agresseur -une partie de moi, celle qui réunissait à ne pas devenir complètement liquide à son contact, se demandait pour quelle raison.

Non, décidément, je en voulais pas abandonner mes propres responsabilités, décidai-je entre deux ronronnements. J'étais tout à fait prête à assumer mes envies -et le fait de permettre à ses mains tièdes et calleuses de parcourir ma chevelure était très clairement de ma part.

J'adore qu'on me caresse les cheveux. Non, corrigeai-je intérieurement, j'aimais qu'Adam me caresse les cheveux.

Il me mordit la nuque et je gémis.

La porte qui séparait le garage du reste de la maison s'ouvrit soudain.

-Salut papa, salut Mercy !

Un seau d'eau glacée n'aurait pas eu plus d'effet.

Je sentis les mains d'Adam s'immobiliser sur mes fesses en entendant les pas léger de sa fille s'arrêter non loin de nous. J'ouvris les yeux et croisa son regard. Elle avait encore changé de coiffure depuis la dernière fois que nous nous étions vues, passant de délirante à superdélirante. Il n'y avait pas plus d'un centimètre de cheveux, teint en jaune. C'était très mignon, mais un peu bizarre. En tout cas, ce n'est pas ainsi que j'imaginais mon sauveur.

Son expression changea du tout au tout quand elle se rendit compte de ce qu'elle avait interrompu :

-Euh... je crois que je vais aller regarder la télé en haut, dit-elle d'une voix qui ne lui ressemblait absolument pas.

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