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Commentaires de livres faits par Mereiane

Extraits de livres par Mereiane

Commentaires de livres appréciés par Mereiane

Extraits de livres appréciés par Mereiane

Pour moi, Wollodrïn est un scénario de jeu de rôle fantasy tout à fait standard adapté en BD. Ça se lit correctement, mais tous les poncifs sont là et pour les habitués du genre, il n'y a guère d'éléments qui sortent suffisamment du lot pour allumer la petite mèche de la curiosité et capter l'attention... Cette série est certainement beaucoup plus intéressante pour ceux qui découvrent cet univers.
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Un manga sympathique avec un beau dessin et une héroïne débrouillarde qui doit trouver sa place dans un univers retors qu'elle n'aurait jamais imaginé fréquenter un jour: la cour intérieure de la Cité interdite. L'introduction est relativement convenue mais pour une mise en bouche, c'est alléchant. À suivre?
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Le dessin est léché, l'héroïne n'est pas cruche (espérons que cela dure!) et le cadre grandiose. Cependant il ne se passe pas grand chose dans ce second tome en dehors de l'installation de nouveaux personnages secondaires. Divertissant mais pour le moment, on reste un peu sur sa faim...
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date : 04-04-2021
Dans la famille des spin-off de "Spirou et Fantasio", après le "Zorglub" de Munuera, voici le "Champignac" d'Etien et du couple Béka.
Le vieux savant fou de la série belge est une belle occasion pour développer des intrigues qui sont davantage axées sur une science qu'on pourrait qualifier d'historique. Tandis que "Zorglub" explore la technologie apparue dans la science-fiction avec force androïdes, clonage, rayons lasers et compagnie, avec la jeunesse du comte de Champignac, nous voici en plein cœur de la seconde guerre mondiale à la recherche d'un procédé efficace pour décrypter des messages codés de la faction ennemie.
Le résultat est plutôt réussi, avec un dessin agréable qui fait harmonieusement cohabiter le Champignac de Janry avec une représentation suffisament fidèle des personnages historiques (Hitler, Churchill, Turing...) pour qu'on les reconnaisse sans peine. L'intrigue est assez ordinaire, mais les nombreux clins d’œil à l'Histoire et à la série d'origine font qu'on ne s'ennuie pas non plus. Je suis maintenant curieuse de savoir si les épisodes suivants conservent le même niveau de qualité.
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Bien qu'elle soit une chercheuse compétente et que son père soit une célébrité internationale du monde médical, Smilla Jaspersen mène une existence en marge de la société danoise, tant par esprit de contradiction que pour rester fidèle à ses racines et à son éducation groenlandaises. Quand Esajas, le fils de sa voisine alcoolique, est retrouvé mort, tombé d'un toit enneigé, Smilla a la certitude qu'il ne s'agit pas d'un accident. Elle acquiert également très vite la certitude que si elle ne mène pas l'enquête elle-même, personne ne lèvera le petit doigt pour faire justice à l'enfant.
Ça faisait un moment que je n'avais pas lu de polar, et je dois dire que j'ai été captivée par celui-ci. L'intrigue est efficace, mais il m'a semblé que le point fort de ce roman, ce sont surtout ses personnages, souvent troubles et lucides, ainsi que la complexité des rapports humains, magistralement mise en scène par l'auteur. L'omniprésence de la culture inuit à travers la narration et les réflexions plus ou moins cyniques de Smilla est également un aspect que j'ai beaucoup apprécié. Une adaptation cinématographique existe, mais je ne la connais pas.
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date : 10-10-2020
Une BD aussi drôle que pédagogique qui aborde les théories complotistes les plus populaires (l'assassinat de JFK, Apollo 11, les attentats du 11 septembre, Illuminatis, Reptiliens et compagnie...) sous forme de leçons données à Kevin-Néo par un prof étrange, Patrick_Mulder427. Peut-être que ce savoir et ces nouvelles compétences pourraient lui servir pour séduire Célia-Nessa, la plus belle fille du lycée?
Comme l'auteur est un enseignant, chaque chapitre est évidemment clôturé par un bilan -souvent désopilant- des connaissances acquises au terme de la séquence (test d'anglais sur le Loch Ness, tuto pour créer son propre complot, cartes de géographie alternative etc.). Le ton est loufoque et bien que l'on rie des personnages, ils n'en demeurent pas moins attachants. Testé et approuvé dès 10 ans!
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À travers cet ouvrage rassemblant poèmes, préfaces et réflexions personnelles, j'ai fait la rencontre d'un auteur. Érudit posant un regard contemplatif sur son époque, naturaliste lettré amoureux des jardins et des campagnes... autant de descriptions qui semblent ne pas pouvoir entièrement englober la très grande diversité des thèmes et sujet auxquels Jacques Lacarrière s'est manifestement intéressé au cours de sa vie. Pourtant, au milieu de cet écclectisme, une constante: le sens du détail, celui qui accorde de l'importance à toutes les petites choses qui peuvent ouvrir les portes de l'émerveillement à qui veut bien en prendre le temps. Si vous aimez connaître les plantes et les animaux par leur nom latin (et en connaître la signification), si vous aimez écouter l'herbe gelée craquer doucement sous vos bottes les matins d'hiver silencieux ou sentir l'odeur d'humus qui monte du sol forestier après une grosse pluie chaude d'automne, alors ce livre devrait vous parler et vous plaire.
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Dans ce livre, Michel Desmurget, chercheur à l'INSERM en neurosciences revient sur un "débat" ancien: les bienfaits de l'avènement de la technologie numérique dans tous les foyers. Outil créatif formidable et indispensable permettant de démocratiser l'accès au savoir, à la sociabilisation et à la culture ou instrument d'asservissement aliénant ne servant que les intérêts des lobbyistes? L'auteur s'applique à exposer et disséquer les arguments des uns et des autres, bibliographie scientifique à l'appui pour mettre un terme aux approximations et au flou entretenu dans les médias (qui rappelle-t-il, sont juges et partie!) autour de la question, d'abord en général, puis plus particulièrement sur la question fatidique: combien de temps peut-on laisser un enfant devant un écran? Le verdict est sans appel (du côté de la science en tout cas; pour le reste, c'est à chacun de jongler avec ses choix et ses compromis!): les écrans ne font aucun bien aux jeunes cerveaux en cours de développement et de maturation et il vaut infiniment mieux mettre les enfants devant des livres et des personnes physiquement présentes!

Les deux premiers chapitres ont failli me rebuter, car Desmurget commence par régler ses comptes avec les médias en général et certaines personnes en particulier. Le ton est assez agressif et hargneux, on sent bien qu'il vide son sac. Ensuite, il redevient plus neutre, en quelque sorte plus "professionnel", et présente une synthèse très pédagogique de la littérature scientifique spécialisée existante. Tout est soigneusement sourcé et j'ai dû employer deux marques-pages en même temps: un pour le texte, l'autre pour la biblio. Seul petit regret: comme il en va avec tout article de recherche, la plupart de ceux qui sont cités ne sont accessibles qu'à qui possède un accès à des ressources universitaires ou institutionnelles. La transparence des résultats voulue par l'auteur y perd donc un peu. Malgré tout, son travail pour présenter protocoles et résultats des études-clés permet largement de suivre la démonstration. À conseiller à tous!
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date : 06-08-2020
«Robert et les Catapila» est un recueil de six nouvelles («Robert et les Catapila», «Au nom du parti», «L’enterrement de mon oncle», «La chatte à Maryse», «La guerre des religions» et «Le Millionnaire» ) portant un regard critique et plein d’auto-dérision sur la société ivoirienne. Superstitions, mauvaise foi, naïveté, paresse, communautarisme, cupidité, rivalités inter-ethniques… nombreux sont les travers, plus ou moins prononcés et plus ou moins graves, des personnages qu’on rencontre dans ces pages.
Pourtant, les nouvelles contenues dans «Robert et les Catapila» sont comiques. Peut-être est-ce parce que tout finit toujours (à peu près) bien pour les personnages, qui ne subissent souvent guère plus que des blessures d’amour-propre, ou bien parce que le mal fait à autrui est souvent minimisé par la suite et que chacun semble finalement y trouver son compte? On ne peut que rire de bon cœur lorsque les personnages se retrouvent dans des situations parfois totalement loufoques.
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date : 21-07-2020
Bof, bof, bof et re-bof... Ces nouvelles sont toutes extrêmement creuses et bien loin des portraits que j'espérais après lecture du quatrième de couverture.
Écrites par quatre auteures différentes, elles ont pourtant toutes en commun de décrire des relations hommes-femmes navrantes: en gros, les hommes y sont soit des hommes-trophées (bonjour l'avancée sociale...) tout droit sortis de fantasmes peu imaginatifs, soit des pauvres types ordinaires que le lecteur est invité à haïr de concert avec les héroïnes puisqu'ils sont imparfaits (rappel aux lectrices inattentives: l'idéal c'est le morceau de viande décoratif et sans personnalité que vous subjuguez par votre simple existence).
Enfin, pour le décorum et l'authenticité irlandaise vendue par le titre et le quatrième de couverture, on cite vite fait un pub et quatre villes irlandaises (Limerick, Dublin, Shannon et Cork, emballez c'est pesé!) mais franchement, ça pourrait se passer dans à peu près n'importe quel autre pays anglo-saxon. Bref, ce livre est tout à fait sans intérêt.
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date : 10-07-2020
"Presque minuit" est un roman qui s'inscrit dans le Paris de l'Exposition Universelle de 1889, où une bande d'orphelins échappés de pensionnat et pas piqués des vers met malencontreusement le nez dans les plans ultra secrets de machines monstrueuses. Charge à eux de sauver l'humanité "à l'insu de son plein gré"...
L'intrigue est plutôt classique et pas follement créative (le soulèvement des machines contre le genre humain? hmmmm, ça me rappelle quelque chose, mais quoi?...), les personnages sont très peu détaillés en dehors de Boiteux et le rythme du récit parfois un peu trop haché à mon goût (oui je sais: c'est rigolo les flash-backs, et en plus il y a une montre magique qui permet de remonter le temps, youhou!!! mais est-ce qu'on peut arrêter maintenant? -_-'), malgré tout, ça passe et ça se laisse lire. Après lecture, il me semble que ce (premier) roman était pour l'auteur davantage une occasion d'aiguiser sa plume en s'amusant et en jouant avec les poncifs du genre (par exemple l'artefact "on efface et on recommence" qui permet de s'en donner à cœur joie dans les scènes de batailles trash...) que le chef-d'œuvre de sa vie.
Et puisqu'on en est au sujet de la plume, je dois dire que c'est là la seule chose qui m'ait vraiment déplu dans ce livre: je l'ai trouvé truffé d'erreurs de syntaxe et de langue. Verbes mal construits, vocabulaire employé mal à propos... ça pique parfois un peu trop pour moi! Malgré tout, le souci d'employer une langue riche est visible et je ne peux que saluer l'effort, qui n'est pas nécessairement la norme actuelle. Sachant que mon exemplaire est une pré-édition (à la base destinée aux services de presse) à qui une âme bienveillante a rendu la liberté, faisant ainsi de lui un livre voyageur sauvage, peut-être que ces défauts ont été corrigés lors de l'édition?
Un livre imparfait, avec son lot de maladresses, mais qui laisse deviner le bon potentiel de son auteur. À suivre, donc...
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date : 09-07-2020
Que dire de ce roman? Particulièrement bien écrit, galerie de portraits tous plus vivants que nature, description à la fois tendre et acérée de la vie des bourgeois dans la campagne anglaise du XIXème siècle... J'ai retrouvé dans "Persuasion" tout ce qui m'a plu dans "Orgueil et Préjugés", ni plus ni moins. Quant aux intrigues amoureuses, elle me semblent toutes relativement insipides et interchangeables (machin croit que truc l'aime mais en fait truc aime plutôt bidule mais c'est compliqué, blahblahblah...), bref, toujours pas ma tasse de thé, merci.
Du coup j'ai un peu de mal à ranger ce livre dans ma bibliothèque: d'un côté ce n'est objectivement pas un mauvais livre, de l'autre je ne l'ai pas particulièrement aimé (exception faite de Mary, la plus jeune sœur de l'héroïne, qui me rappelle étrangement une personne que je connais) et après "Orgueil et Préjugés" (pardon d'avance aux aficionados), j'ai un peu l'impression d'avoir relu le même bouquin à deux/trois détails près. Je le classe donc dans "Lu aussi", mais c'est surtout par effet de chronologie, car sa place aurait tout aussi légitimement pu être celle qu'occupe actuellement "Orgueil et Préjugés" dans mes rayonnages.
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Un deuxième tome à la hauteur du premier: les amis d'enfance sont séparés et vivent des aventures incroyables chacun de leur côté, au cours desquelles tous démontrent leur grandeur d'âme et, après moult épreuves, tout se termine bien pour les héros principaux.
Comme pour le premier tome, l'écriture n'est pas prétentieuse et la lecture, facile, détend à condition de pouvoir faire abstraction des enfilades de clichés
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Attention pour les féministes convaincus: à la fin du livre, tous les héros gagnent leur femme-trophée! Youpi!
. Un détail qui m'a semblé remarquable: absolument tous les gens de cet univers sont intelligents. Qu'ils soient gentils ou méchants (car oui, on est évidemment dans un univers manichéen où "gentil" et "méchant" sont des valeurs absolues, l'unique alternative étant l'option "folie"), tous font preuve d'intelligence et les actes qui pourraient presque passer pour stupides s'avèrent systématiquement être des expressions de grande loyauté et/ou d'intégrité morale supérieure. D'une certaine manière, à une époque où l'on en arrive parfois à douter de l'intelligence de certains de nos congénères humains, c'est très réconfortant...
Enfin, comme dans le premier volume, toutes les intrigues amorcées trouvent une conclusion, de telle sorte que si on peut avoir envie de connaître la suite de ces romans, on peut aussi tout à fait s'arrêter là, sans avoir la sensation frustrante de l'inachevé. Les plus curieux voudront bien sûr en savoir plus sur l'intriguant Macros, mais comme dit dans un précédent commentaire, ce personnage peut aussi rester cantonné à son rôle de "deus ex machina" sans que cela soit plus perturbant qu'un énième cliché ajouté au tableau...
Un roman divertissant et sans prise de tête, donc!
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Si vous travaillez dans une école élémentaire ou si vous avez des enfants de cet tranche d'âge, vous reconnaîtrez beauuuucoup de choses. Si vous ne voyez des enfants que de loin une fois de temps en temps (ou si les vôtres sont encore en maternelle ou pas mal plus grands...), vous risquez d'être un peu décoiffés par ce que vous allez découvrir à propos de la vie des enfants aujourd'hui. Si vous avez une dizaine d'années, vous allez forcément reconnaître quelqu'un de votre classe (si ça se trouve, c'est peut-être même vous!).
Esther aborde tous les sujets en rapport avec son quotidien, son milieu et ses rêves sans le moindre filtre, dessinant involontairement, sous le crayon de l'auteur, un portrait sans complaisance de notre société. Ça fait parfois rire, et si vous êtes un adulte, souvent réfléchir.
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On est sur de la high fantasy bien classique, avec seigneurs courageux et loyaux du fin fond de la cambrousse (c'est inscrit dans leur code génétique), où les humains côtoient en bonne intelligence elfes (grands beaux, trop forts, en communion avec les licornes, longévité ++) et nains (petits grosse barbe, trop forts, en communion avec l'exploitation minière, longévité ++), leurs alliés naturels quand il s'agit de démonter du gobelin, du troll ou de l'elfe noir (c'est aussi dans leur code génétique). Rajoutez un orphelin, chétif et sans importance mais qui a des dispositions naturelles et mystérieuses pour la magie (code génétique, toussa toussa...), choisi par le magicien balaise du coin pour devenir son apprenti, saupoudrez d'une guerre avec des créatures puissantes venues d'un autre monde
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(tiens, pourquoi pas des samouraïs magiques débarqués du Japon médiéval?)[/spoiler] et vous aurez une bonne idée d'où vous mettez les pieds...
Alors oui, au premier regard, on n'est pas exactement sur de la créativité folle MAIS... mais déjà, remettons-nous dans le contexte: ce livre a été écrit en 1982, soit bien avant l'explosion du genre, à une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Une époque où après avoir lu "Le Seigneur des Anneaux" et "Bilbo", ce n'était pas forcément évident de mettre la main sur un autre titre du même genre qui soit un peu consistant. En fait, j'aurais adoré trouver ce livre en bibliothèque ou en librairie (précision: je n'ai pas grandi dans une grande ville) quand j'étais ado!
Ensuite, j'ai trouvé l'écriture agréable: relativement sobre sans pour autant être simpliste, le rythme de la narration est efficace rendant la lecture légère et divertissante malgré l'enchaînement ininterrompu de clichés. Un premier tome rafraîchissant et sans prise de tête [spoiler](dans l'ensemble, on peut dire que quoiqu'il arrive, tout se termine toujours bien)
, qui remplit parfaitement son rôle introductif et donne envie de découvrir la suite des aventures du mage, du rôdeur, du paladin etc.
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Recueil intéressant mettant les botanistes de cœur à l'honneur. Joliment illustré avec notamment quelques planches botaniques et une série de portraits originaux, ce livre présente avant tout des histoires. Les histoires d'hommes (un peu dommage qu'il n'y ait pas une seule femme d'ailleurs...) qui sont soit méconnus malgré leur apport dans le domaine, soit très connus mais pas spécialement pour avoir fait de la biologie végétale (Goethe, De Vinci, Darwin...).
Il est parfois amusant d'observer comment l'auteur fait la part belle à ses compatriotes italiens, ceci dit on apprend des tas de choses, le tout émaillé d'anecdotes divertissantes. Un ouvrage qui plaira à tous ceux qui, eux aussi, aiment les plantes, mais peut également servir d'introduction agréable au curieux qui voudrait s'initier à la discipline.
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date : 11-05-2020
J'aime beaucoup l'écriture vivante et fine de Chimamanda Ngozi Adichie, que j'ai retrouvé avec plaisir dans "Americanah" et qui nous fait vivre avec Ifemelu et Obinze, ses héros, toutes les étapes de l'expatriation. Le choc du déracinement d'abord, isolé et privé de toute chose familière, puis les difficultés de l'intégration où il faut repérer et apprendre de nouveaux codes, parfois absurdes et violents, la peur et la honte pour l'un, les petits triomphes et l'aboutissement pour l'autre, enfin le retour au pays, comme un second choc des cultures mais plus inattendu, qui renvoie brutalement dans la figure que le monde ne s'est pas arrêté de tourner et relègue soudainement les souvenirs dans un passé plus ou moins définitif... Les mots de l'auteure rendent la lecture agréable et somme toute facile, bien qu'incitant à la réflexion (comme toujours chez elle?), notamment à propos de l'importance du regard porté par les autres sur sa propre identité.
Un seul regret de taille pour moi: le fait que tout le récit s'articule autour de ce que j'aime le moins lire, c'est à dire une romance passablement classique
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avec un espèce d'happy ending conventionnel et hollywoodien :(
.
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"Les dragons de Château-Croulant" rassemble des nouvelles écrites par Terry Pratchett dans sa jeunesse. Si on sent que le rythme et le fil narratif ne sont pas encore parfaitement maîtrisés dans certaines nouvelles, la créativité loufoque et l'humour caractéristiques de Terry Pratchett sont déjà bien au rendez-vous! On les retrouve jusque dans la mise en page, où illustrations et polices d'écriture exubérantes ajoutent leurs propres grains de folie, rendant le tout très attrayant pour les jeunes (et moins jeunes) lecteurs.
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Je suis assez mitigée après la lecture de ces nouvelles. Les thèmes abordés sont plutôt intéressants (surtout dans "Le cœur funéraire", où un homme s'évertue à vouloir entrer dans un club très fermé de rentiers cryogénisés, qui ne s'animent que pour des galas et des soirées dansantes médiatisées, traversants ainsi les siècles, toujours jeunes, dans le luxe et le plaisir affichés) mais les personnages m'ont tous paru assez antipathiques, exception faite, peut-être, pour les Martiennes dans la dernière nouvelle ("Une rose pour l'Ecclésiaste"), dont on ne sait finalement pas grand chose. En effet, tous les protagonistes sont fondamentalement égocentriques (le seul qui ne l'est pas à la base est devenu un psychopathe), cupides et bien souvent dépourvus de sens moral. Difficile donc de s'y attacher et de s'émouvoir de leurs déboires, qui ouvrent pourtant de véritables questionnements philosophiques, mais dont la portée est de ce fait amoindrie. Enfin, il m'a semblé que la traduction de mon édition était d'assez mauvaise qualité, doublée de quantités de coquilles et d'erreurs, rendant parfois la lecture désagréable. Le prologue de Sturgeon ne tarissant pas d'éloges et chantant les louanges de l'écriture de Zelazny, je me dis qu'il faudra que je retente ma chance avec un autre ouvrage (et surtout un autre traducteur!) Ou alors encore mieux: pas de traducteur du tout.
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date : 06-04-2020
À cause des critiques, cette lecture a été pour moi une grosse déception. Je n'ai rien trouvé d'hilarant ou de comique dans ce livre, qui me semble appartenir bien davantage au domaine du tragique. Moi qui l'ai lu en espérant me divertir un peu, c'est bien raté... On suit les divagations d'un pilier de comptoir entouré de gars à peu près aussi abîmés et désespérés que lui, qui n'ont nulle part où aller d'autre que le bar de l'Escargot entêté. C'est sordide et la fin est franchement dramatique.
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Le récit se termine sur le suicide de Verre Cassé, qui décide d'aller se noyer dans la même rivière que sa mère autrefois.
Pour le reste, c'est un livre qui se lit très facilement et l'écriture, bien qu'à l'image de Verre Cassé (c'est à dire chaotique et décousue), est particulièrement vivante. Je n'ai pas été très emballée par ce récit pour lequel mes attentes se sont révélées être complètement à côté de la plaque, mais maintenant que je suis prévenue, je retenterai peut-être ma chance à l'occasion avec un autre livre de cet auteur.
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Lecture agréable et prenante, tant pour la découverte d'un Paris uchronique que pour ses personnages (Liberté et Carmine sont plutôt attachantes dans leur relation d'amitié). L'écriture est assez bien léchée, néanmoins côté intrigue il ne faut rien attendre de plus qu'une grosse introduction très prometteuse. Comme il m'est déjà arrivé plusieurs fois de m'enthousiasmer pour un premier tome et d'être assez déçue par la tournure que prenait la suite, je réserve mon avis pour le moment et attendrai d'avoir lu la suite...
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date : 11-02-2020
Une lecture courte qui laisse une impression aérienne malgré des thématiques qui, ailleurs, auraient pu faire verser le récit dans le pathos. Ici, c'est finalement l'espoir et l'avenir qui prennent le dessus: point de rancœur, de discours moralisateurs ou de grandes leçons pontifiantes, les personnages font chacun leur petit bout de chemin avec les moyens du bord, et qui sait, peut-être même qu'ils finiront pas atteindre leurs rêves?
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le constater dans d'autres romans de littérature japonaise, il n'y a ici pas d'épilogue et c'est au lecteur d'imaginer les multiples chemins que peuvent avoir pris les vies des protagonistes, puis de faire son propre choix, quitte à choisir de ne pas choisir... Inspirant et rafraîchissant.
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Ce livre me faisait de l’œil depuis un petit moment car je l'avais repéré en bonne position dans les bibliothèques de plusieurs booknautes dont je partage souvent les goûts, et je dois dire que je n'ai pas été déçue!
C'est donc le premier livre de Carlos Ruiz Zafón que je lis, et bien que ne sachant pas trop où cela allait mener, j'ai immédiatement accroché au style de l'écriture et à ses phrases ciselées. Les personnages sont bien écrits et l'alchimie entre d'un côté les personnages quasi caricaturaux, liés à l'histoire de Carax (l'écrivain maudit, la femme fatale, le flic pourri...) et de l'autre ceux très humains qui gravitent autour de Daniel (son père, les habitants du quartier...) se développe subtilement jusqu'à ce que la limite entre eux s'estompe et que les histoires parallèles entrent en collision.
Mêlant récit initiatique et polar, on reste en suspension pendant toute la lecture, oscillant d'un genre à l'autre avec un plaisir égal. C'est sûr, je vais tâcher de mettre la main sur la suite de la trilogie!
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date : 20-01-2020
Déception en ce qui me concerne, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. N'ayant pas d'attachement particulier vis-à-vis de la ville de Paris, les descriptions en longueur de l'agencement des rues, des bâtiments et de leur architecture ont fini par m'ennuyer (le chapitre entier sur le paysage parisien m'a achevée). Il est certain que c'est bien écrit mais je n'ai pas réussi à me départir du sentiment que le Moyen-Âge qui nous est ici dépeint tient davantage du fantasme que de la recherche historiographique. Enfin, obstacle de taille quand on veut lire "Notre-Dame de Paris", je n'aime pas les romances. Difficile donc d'accrocher aux états d'âmes et aux émois des uns et des autres, seul Pierre Gringoire, avec son côté grotesque de raté irrécupérable, m'a fait un peu rire. Par ailleurs, l'indulgence avec laquelle est traitée l'archidiacre Frollo, une ordure consumée qui rejette sur les autres son incapacité à entendre que "non, c'est non", mais qui reste présenté comme une victime (de la fatalité, de ses pulsions, blablabla...) et la représentation de la jeune fille forte, indépendante, qui a su mener sa barque seule et se faire respecter de tous dans un environnement hostile (le gotha de toute la truanderie de Paris, excusez du peu...) mais qui devient subitement fort naïve, voire même complètement stupide pour un capitaine fadasse à cause de "l'Amoûurrrr" m'ont fait grincer des dents plus d'une fois.
"Notre-Dame de Paris" est souvent décrite comme une œuvre immortelle et intemporelle. Après sa lecture, je trouve plutôt inquiétant d'imaginer que des gens considèrent encore aujourd'hui ces relations malsaines comme le summum du romantisme. Ne serait-il pas temps au contraire de les déclarer dépassées et obsolètes? Je suis d'autant plus déçue que je garde un bon souvenir de "Quatrevingt-treize" et des autres textes (poèmes, articles) d'Hugo que j'ai croisés dans ma vie de lectrice. Pour moi, "Notre-Dame de Paris" ne restera pas comme le meilleur écrit de Victor Hugo.
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Ce livre regroupe deux histoires appartenant à la Trilogie des rivières: "La Rivière aux lucioles" et "Le Fleuve de boue". Dans la première, Tetsuo, un garçon de quinze ans vivant à Toyama, rêve de voir le spectaculaire accouplement des lucioles au bord de l'Itachi avec son amie d'enfance, Eiko. Dans la seconde, Nobuo, huit ans, fait la rencontre d'un garçon étrange, qui vit avec sa mère et sa sœur sur la Tosabori dans un pauvre esquif, amarré en contrebas du restaurant de ses parents à Ôsaka. Les deux récits ont en commun un cadre rude et austère, celui du Japon populaire des années 50/60 où la misère n'est jamais très loin, et où le flot de la vie s'écoule inexorablement, avec ses petits moments de grâce mais aussi ses remous qui peuvent abîmer les liens fragiles qui se nouent et se dénouent.
Ces deux histoires, bien que pas spécialement addictives, sont plutôt faciles à lire et c'est sans grand effort que l'on tourne page après page. Une fois de plus, avec ces œuvres de la littérature japonaise ("La Rivière aux lucioles" a remporté le prix Akutagawa en 1978 et "Le Fleuve de boue" le prix Dazai Osamu en 1977), j'ai été vaguement frustrée sur le moment par la fin des récits, toujours très ouverte et sans conclusion d'intrigue à proprement parler. Malgré tout, je crois que je commence à m'habituer à ces fins, qui, à la réflexion, ressemblent en fait beaucoup plus à la vraie vie que l'artificiel "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" de nos contes et laissent toute la place au lecteur de méditer et songer après coup. En définitive, mon seul vrai regret est l'absence du troisième volet de la Trilogie, "Dotonburigawa"!
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date : 16-09-2019
Raconté du point de vue d'Hitomi, jeune vendeuse à la brocante, le récit voit se succéder les saisons, les objets, les clients... ainsi que les hauts et les bas de trois couples.
Hiromi Kawakami maîtrise l'art de l'esquisse, qui laisse deviner la très grande humanité de ses personnages sans jamais s'appesantir dessus. Il en va de même pour leurs relations, qui font parfois irruption sur le devant de la scène avant de retourner en arrière-plan, dans la discrétion de l'intimité. Ainsi, "La brocante Nakano" est un récit très contemplatif: délicat, léger et empreint de mélancolie.
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