Extraits

" Il m'a toujours regardée.

Parce qu'il a toujours été le seul à me voir ..."

« L’amour devrait toujours être un refuge, et jamais une prison. » (p. 521)

Parce qu'ici, il n'y a pas de "c'est pas toi, c'est moi". Non, j'étais le problème et il me l'a dit. Trop sage, trop coincée, pas assez passionnée. Moi, je l'aimais de toute mes forces et je croyais naïvement que ça lui suffirait. Alors oui, je ne l'enflammais pas, mais je séchais toute ses larmes. Je ne l'épuisais pas, mais je le tenais dans mes bras pour lui offrir un refuge lorsqu'il avait besoin de se reposer. Je n'étais pas la femme qu'il aurait voulu pour la nuit, mais je m'appliquais à être celle qui aurait pu lui sacrifier sa vie.

Mais qu'est-ce que vaut l'amour, de nos jours ?

Il n'y en a plus que pour le sexe. Ici ou là. Partout. Sur le net, dans les livres, à la télé. Toujours plus, jamais de pause. Une omniprésence qui efface tout autour d'elle et te fait croire qu'il existe toujours mieux ailleurs. Et pour cause...

C'est sûrement vrai.

Spoiler(cliquez pour révéler) Dans son étreinte, j’ai l’impression d’être la chose la plus précieuse du monde. La personne la plus chère de toute son existence. Et dans ce chaos malodorant et humiliant, son âme si pure trouve la mienne, tellement plus vile et noire, et toutes les plaies qui la défigurent se referment – oh, pas totalement, bien sûr ! Mais juste assez pour m’apaiser le temps d’un battement de paupières…Elle me dit que ça va aller, et je la crois.

Elle me dit que je me sentirai mieux après avoir laissé sortir tout ce qui m’empoisonne de l’intérieur, et je l’écoute. Et lorsqu’elle me murmure avec une compassion que je suis loin de mériter :– Si seulement je le pouvais, je prendrais ta douleur pour t’en soulager. Dis-moi comment faire pour t’aider, Saint. S’il te plaît.

Là, je tombe amoureux.

- Tu es comme un rêve trop lumineux pour ma sombre réalité.

"J'avais le pouvoir de me briser, et je ne voulais pas donner aux autres une raison de m'obliger à le faire."

- Je suis morte. Et je viens de trouver le paradis.

- Ah bon ? Moi, je viens enfin de trouver une bonne raison de vivre.

- Tu vas sûrement trouver ça un peu mièvre, mais je crois encore à l'âme sœur. J'espère vraiment que je finirais par rencontrer cet homme qui m'est destiné. Celui qui me comprendra sans que j'aie besoin d'avoir à tout lui expliquer et qui ne me jugera pas lorsque je me perds dans mon monde à moi. Il sera l'amour de ma vie, mon futur mari et le père de mes enfants. Avec lui, je ne me sentirai plus jamais seule et je bâtirai les fondations d'une véritable union. Il sera mon tout, et je serai le sien. Et plus tard, nos enfants vivront dans l'amour, chaque minute de chaque jour. Jusqu'à la fin.

« Le dicton est vrai : de la haine à l’amour il n’y a qu’un pas. Et parfois, on n’arrête pas de le faire, dans un sens puis dans l’autre. En avant, en arrière. Le cœur à la dérive, l’âme errante. Je t’aime, moi non plus. Jusqu’à ce qu’on s’aime pour toujours ou qu’on s’éteigne à tout jamais. » (p. 499)

« Le bonheur c’est un effort qui nécessite de la résilience et de la volonté. Il faut le construire soit même, comme un puzzle ou un jeu d’assemblage, et se séparer des éléments défectueux qui n’apportent rien ou qui fragilisent le résultat que l’on souhaite obtenir à force de travail. » (p. 346)