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Je comprenais qu'on puisse mourir un peu plus chaque jour par manque de contact physique avec le partenaire de son choix.

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Parfois, le réconfort s'exprime autrement qu'avec des mots.

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PAGE 447 si vous voulez mon avis, nous somme supposés faire partis de se monde,plutot que de nous en détacher, mais nous sommes cependant censés rester sidhes, des êtres de magie^pour aider ceux qui nous entourent à découvrir celle qui se trouve également en eux, si différente siot elle.

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Le téléphone du véhicule se mit à sonner. Doyle sursauta et je répondis au microphone :

—Bonjour.

—Merry, êtes-vous tout près de la maison ? s’enquit Rhys.

—On y est presque.

Le Bluetooth nous retransmit avec une sonorité métallique le gloussement qu’il venait de laisser échapper.

—Très bien. Notre cuisinier commençait à craindre que le repas ne refroidisse avant votre arrivée.

—Galen ? m’étonnai-je.

—Ouep, il n’a même rien encore retiré du four, mais il se tracasse davantage pour ça qu’à ton sujet. Barinthus m’a dit que vous aviez appelé pour lui faire part des événements. Rien de grave, j’espère ?

—Ça va pour moi, je me sens juste un peu fatiguée.

—Nous arrivons à l’embranchement, lui cria Doyle dans le micro.

—Le Bluetooth ne fonctionne que pour le chauffer, lui mentionnai-je – ce n’était d’ailleurs pas la première fois.

—Et pourquoi cela ne marche-t-il pas pour tous ceux à l’avant ? s’enquit-il.

—Merry, qu’est-ce que tu viens de dire ? demanda Rhys.

—C’est Doyle qui a parlé, lui répondis-je, avant de murmurer à celui-ci : Je n’en sais rien.

—Qu’est-ce que tu ne sais pas ? renchérit Rhys.

—Désolée, toujours pas au point avec ce Bluetooth.

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Certains hommes sont attirés par le pouvoir, Merry, et certaines femmes sont bien plus reines sans couronne que d'autres qui s'en affublent.

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" Je commence finalement a avoir le bedon, et des inconnus n'arrêtent pas d'essayer de me toucher le ventre comme si j'étais une espèce de Buddha porteur de chance. "

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" Les Feys sont en réalité comme les humains - ils savent ce qu'est la peur. Un peu de magie, un peu de quasi-immortalité ne vous en épargne pas ; cela ne vous propose qu'un nouveau choix au rayon de la terreur. "

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" Les Feys, et plus particulièrement les Sidhes, ont la réputation de ne jamais mentir, quoiqu'ils n'hésiteront pas à vous tromper jusqu'à vous faire croire que le ciel est vert et l'herbe bleue, tout en vous laissant avec cette conviction bien ancrée. "

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-Nous avons échoué à nos devoir envers vous, Princesse Meredith reconnut Brii. Nous ne méritons pas davantage de considération que nos vie.

-Lorsque la Déesse se manifeste parmi nous, personne ne saurait Lui faire obstacle, mentionna Rhys.

-pense tu vraiment que les Ténèbres ou Froid Mortel le prendraient comme ça si quelque chose lui était arrivé ? S'enquit Hedera.

- Si quelque chose lui était arrivé, je ne le prendrais pas différemment, rétorqua Rhys.

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Chapitre 1

Le parfum d’eucalyptus me faisait invariablement penser à la Californie du Sud, mon chez-moi loin de chez moi ; maintenant, s’y trouverait sans doute à jamais entremêlée l’odeur du sang. Je me tenais là, sous ce vent étrangement chaud bruissant dans les cimes qui faisait voleter ma robe d’été, l’entortillant autour de mes jambes. Il soufflait aussi dans mes cheveux – m’arrivant aux épaules –, les balayant en travers de mon visage en un voile écarlate. Je les repoussai pour y voir clair. Alors que ne rien voir aurait sans doute mieux valu. Les gants en latex, conçus non pas pour mon petit confort mais afin que je ne contamine aucune preuve potentielle, me tiraient les tifs. Nous étions entourés de hauts troncs à l’écorce claire qui formaient un cercle quasi parfait, au centre duquel se trouvaient les corps.

La senteur épicée d’eucalyptus parvenait presque à couvrir celle du sang. S’il s’agissait de corps de taille adulte, cela n’aurait pas été possible, mais ils étaient minuscules selon les normes humaines. Ces morts ne faisaient même pas trente centimètres, aussi petits qu’une poupée, et, certains, moins de treize. Ils étaient allongés là, leurs ailes chamarrées de papillon semblant figées en plein mouvement, leurs mains dénuées de vie agrippées à des fleurs flétries, comme après une récréation ayant horriblement mal tourné. Ils me faisaient penser à autant de Barbies brisées. Malgré les efforts considérables que j’avais pu faire petite fille, les membres de mes jouets demeuraient raides, figés, sans toutefois adopter une immobilité aussi parfaite, saisie par une rigidité cadavérique absolue comme ces corps qui jonchaient le sol. On les avait déposés là avec soin et ils s’étaient raidis dans des positions étrangement gracieuses, presque chorégraphiques.

L’Inspectrice Lucy Tate s’avançait vers moi, vêtue d’un tailleur-pantalon, d’une veste et d’un chemisier blanc boutonné jusqu’au menton. Le tissu en était un peu trop tendu sur le devant car elle, tout comme moi, avait une poitrine bien trop généreuse pour la plupart des corsages à boutons. Mais je n’étais pas inspecteur de police et n’étais donc pas dans l’obligation de prétendre être un mec pour m’intégrer à ce milieu principalement masculin. Je travaillais pour une agence de détectives privés qui exploitait mon identité : j’étais la Princesse Meredith, la seule Fey de sang royal née en Amérique. J’étais revenue travailler à l’Agence Grey, dont la devise était : « Problèmes Surnaturels, Solutions Magiques ». Les gens adoraient dépenser pour consulter la Princesse et qu’elle prête l’oreille à leurs petits soucis. Je m’étais peu à peu sentie devenir membre d’une parade de phénomènes de foire, jusqu’à aujourd’hui. Aujourd’hui, j’aurais vraiment aimé être de retour au bureau à écouter quelques désagréments banals ne requérant pas vraiment mon assistance et mes compétences, sollicitée par un humain suffisamment friqué pour se payer mon temps. J’aurais préféré faire un tas d’autres choses que d’être plantée là, les yeux fixés sur une dizaine de Feys morts.

— À quoi pensez-vous ? me demanda-t-elle.

Pour tout dire, je me félicitais que ces cadavres soient si petits que les arbres en couvraient en majeure partie l’odeur, mais la chose à ne surtout pas faire durant ces collaborations occasionnelles avec la police était de reconnaître une certaine faiblesse. On se devait de se montrer professionnel et endurci, sinon on risquait de voir baisser l’opinion qu’ils avaient de vous, et plus particulièrement les flics de la gent féminine, d’ailleurs.

— Ils sont disposés comme dans une illustration d’histoires pour enfants, jusqu’à ces positions dansantes et ces fleurs dans leurs mains.

— Ce n’est pas simplement comme dans une illustration, c’est exactement ça, dit Lucy avec un hochement de tête.

— Hein ? fis-je en tournant les yeux vers elle.

Sa chevelure brune coupée plus court que la mienne était retenue en arrière par un large bandeau afin que rien ne puisse venir obstruer sa vision, alors que je tentais encore de me dépatouiller de mes cheveux ébouriffés. Elle avait l’air cool, pro.

Elle me tendit d’une main recouverte de latex une page dans une pochette plastique, bien que je sache qu’il valait mieux ne pas y toucher, même avec des gants. J’étais une civile et en avais été plus que consciente lorsque je m’étais frayé un chemin parmi tout ce déploiement de policiers pour arriver au cœur de cette activité fébrile. La police n’appréciait jamais vraiment les privés, rien à voir avec ce que l’on peut voir à la télé, et de plus, je n’étais même pas humaine. Évidemment, si je l’avais été, ils ne m’auraient pas appelée pour me convier à cette scène de crime. J’étais ici parce que j’étais une détective compétente et une princesse de la Féerie. L’un sans l’autre ne m’aurait pas permis de franchir les cordons de la police.

J’examinai la page lorsque le vent tenta de la lui arracher, et elle dut la tenir à deux mains pour moi. Il s’agissait d’une illustration d’un livre pour enfants : des fées qui dansaient, des fleurs à la main. Je m’attardai dessus une seconde de plus, puis reportai mon attention sur les corps par terre que toute vie avait quittés. Je m’obligeai à les observer attentivement, avant de regarder à nouveau l’image.

— La scène est identique, constatai-je.

— C’est ce que je pense aussi, quoique nous devrions demander à un expert en botanique si ces fleurs correspondent bien à celles du dessin. Mais à ce détail près, notre assassin a reproduit fidèlement cette scène.

Je les observai tour à tour à nouveau, ces visages joyeusement hilares sur l’image et ceux pétrifiés par la mort à nos pieds. La couleur de leur peau s’était déjà altérée, virant à ce pourpre bleuâtre propre aux cadavres.

— Lui, ou elle, a dû les habiller, fis-je remarquer. Indépendamment du nombre d’illustrations que vous pourrez voir représentant ces petits corsages bouffants et ces pagnes, la plupart des demi-Feys ne s’habillent pas comme ça hors de la Féerie. J’ai pu en voir portant des costumes trois pièces et des tenues de soirée conventionnelles.

— Êtes-vous sûre qu’ils ne portaient pas déjà ces vêtements ?

Je démentis de la tête.

— Jamais ils n’auraient pu porter des vêtements aussi similaires sans que ce soit planifié d’avance.

— Nous pensons qu’on les a attirés ici avec la promesse d’un rôle dans un court-métrage.

J’y réfléchis, puis haussai les épaules.

— C’est possible, mais ils se seraient de toute façon rassemblés dans ce cercle.

— Mais pourquoi ?

— Les demi-Feys, les petits Feys ailés, ont une certaine prédilection pour les cercles naturels.

— Expliquez-vous.

— Les histoires racontent sans cesse que les humains ne doivent pas pénétrer dans un cercle de champignons vénéneux, ni dans une ronde formée par des Feys dansants, mais il peut s’agir de n’importe quel cercle trouvé dans la nature. De fleurs, de pierres, de collines ou d’arbres, comme celui-ci. Ils étaient venus ici pour y danser.

— Ils seraient donc venus ici pour danser et on leur a apporté ces vêtements ? dit-elle, le front plissé par la perplexité.

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